Conférence De Presse Du Général De Gaulle 31 Janvier 1964

science politique / institutions politiques et droit constitutionnel A. Liens nécessaires entre droit constitutionnel et science politique B. Différences 1. Méthodes, objectifs  2. La distinction actuelle entre les disciplines 2/ Problématique générale : comprendre la Ve République pour comprendre son évolution et ses crises actuelles PARTIE 1. Les institutions de la Ve République : origines SECTION 1. Le fruit d’expériences constitutionnelles passées I. Rappels : L’instabilité constitutionnelle

de l’élaboration des Constitutions. On passe d’un pouvoir dans lequel tout est permis à ce que l’on appelle un « Etat de droit », un Etat qui accepte d’être limité par le droit et de le respecter comme l’a exprimé le général De Gaulle lors d’une conférence de presse le 31 janvier 1964 en disant, « Une Constitution, c’est un esprit, une institution, une pratique ». Il ne faut cependant pas croire que cela veut dire que le pouvoir accepte toujours ces règles et que la Constitution est toujours respectée

vainqueurs que grâce aux Etats-Unis ou l’URSS. Et pendant la guerre, le Royaume-Uni et la France ont multiplié les promesses d’émancipation pour gagner l’appui nécessaire des colonies. Pour rallier l’Afrique Noire toute entière à la France Libre, De Gaulle, dans son discours de Brazzaville, en 1944, sans aller jusqu’à promettre l’indépendance, annonce une participation des colonies à la marche des affaires. A partir de 1945, les colonies réclament donc cette émancipation qu’on leur a laissé entrevoir

instabilité constitutionnelle (au contraire des USA et de la Grande Bretagne), 15 régimes politiques, 4 révolutions, 3 coups d’Etat. Inversement on a eu 3 pôles de relatives stabilité : le Second Empire, la III république, la V république (à la surprise générale) Dans ces débats constitutionnels, il y a 3 désaccords majeurs : • Sur l’Etat : - Désaccord sur l’autonomie de l’Etat par rapport à la société civile (dans le camp de l’Etat autoritaire (Bonapartiste, Gaulliste) / dans

NPI, pays de l'OPEP, émergents ) mais n'expriment aucune solidarité particulière. C'est le fin du TM ( cf cours de géo) et avec lui l'espoir tiers mondiste qui pour autant trouve dans l'altermondialisme actuel ,un renouveau. Problématique générale : Les mouvements d'indépendance ont-ils conduit à une réelle émancipation des Etats du Sud ? Le Mouvement est-il achevé dans les années 70? A) La Marche Vers l'Indépendance (années 1940-années 1960) | 1) L'impossible retour à l'ordre

1 novembre 1954 : Révolution algérienne Présentation de l’Algérie [pic]Données générales Politique intérieure Situation économique Politique extérieure Données générales Données générales et géographiques Nom officiel : République algérienne démocratique et populaire Superficie : 2 380 000 km², dont 85 % de désert Population : 35 millions d’habitants ; 65 % de moins de 30 ans Capitale : Alger (4,4 millions d’habitants dans le Grand Alger) Villes principales : Oran, Constantine

du côté des vainqueurs que grâce aux Etats-Unis ou l’URSS. Et pendant la guerre, le Royaume-Uni et la France ont multiplié les promesses pour gagner l’appui nécessaires des colonies. Pour rallier l’Afrique Noire toute entière à la France Libre, De Gaulle, dans son discours de Brazzaville, en 1944, sans aller jusqu’à promettre l’indépendance, annonce une participation des colonies à la marche des affaires. A partir de 1945, les colonies réclament donc cette émancipation qu’on leur a laissé entrevoir

du côté des vainqueurs que grâce aux Etats-Unis ou l’URSS. Et pendant la guerre, le Royaume-Uni et la France ont multiplié les promesses pour gagner l’appui nécessaires des colonies. Pour rallier l’Afrique Noire toute entière à la France Libre, De Gaulle, dans son discours de Brazzaville, en 1944, sans aller jusqu’à promettre l’indépendance, annonce une participation des colonies à la marche des affaires. A partir de 1945, les colonies réclament donc cette émancipation qu’on leur a laissé entrevoir

s’avérer comme stratégie politique. Référendum de 1962 : logique démocratique ou plébiscitaire de renforcement du pouvoir ? Autre ex : dissolution de De Gaulle en 1968, elle a conduit des élections mais ces élections étaient plus un moyen d’utiliser les élections comme une stratégie pour savoir si les citoyens voulaient ou non de De Gaulle. Autre ex : référendum du Pompidou en 1973, sur l’Europe, c’était avant tout un moyen, où la gauche était entrain de s’unir, de casser cette union en mettant

dirigeants politiques de l’époque, très discrédités, comme les insurgés, rappelèrent le Général de Gaulle qui semblait le seul capable de rétablir l’ordre, en raison de son prestige et de son autorité. C’est dans ce contexte que Michel Debré a été jusqu’à qualifier le Président de la Vème République de "Monarque républicain". Investi de la confiance réitérée du peuple, par référendum, le Général de Gaulle ne pouvait se limiter à un rôle neutre d'arbitre. Pourtant, la Constitution de 1958