Congrégation pour les évêques

l’Historia Francorum, écrit par Grégoire de Tours, l’évêque de Tours, né en 538, mort en 794. Aristocrate issu de la noblesse gallo-romaine comme presque tous les évêques des temps francs. Il est le représentant typique d’un évêque : aristocrate civilisateur, le témoin du patricia, dont l’empire s’est effondré. La plupart des évêques dont on parlera sont issus de ces anciennes classes aisées de Rome. C’est le cas de Grégoire de Tours, qui écrit l’Histoire des Francs et conte la vie de Clovis et

les catéchumènes, les femmes vierges ou veuves. Un certain nombre de chrétiens ont écrits des œuvres importantes pour préciser la doctrine. L’étude de leurs écrits s’appelle la patriotique. L’église commence à avoir son droit, le droit canon. Les évêques se réunissent dans des conciles œcuméniques. Par la coutume, la communauté chrétienne constitue les règles. La sanction la plus grave est l’excommunication. L’Eglise va ensuite connaitre des difficultés ; certains vont déformer la doctrine chrétienne

les oratores, belatores ceux qui font la guerre et vont devenir de nobles et ceux qui travaillent qui sont des laboratores. Ce sont les trois ordres de la société. A la fin du 12e siècle deux évêques vont théoriser sur la société. Gérard de Cambrai et Alain Léon : la théorie des trois ordres. Ces deux évêques ont comprit qu’il fallait canaliser la violence, ensuite on a moralisé la violence avec un ordre de chevalière qui est un ordre de garantie ; de piété…c’est l’église. En donnant à la société

l’état de trois manières : en obligeant le clergé à prêter serment à la constitution civile du clergé, texte voté par l’assemblée le 12 janvier 1790 va naître distinction entre les prêtres jureurs et les prêtres réducteurs élection des curés et évêque par les citoyens les membres du clergé deviennent les salariés de l’état, des fonctionnaires Nationalisation des biens du clergé du 2 novembre 1789 Convention : durcissement de la répression sur les prêtres réfractaire, sur les prêtres jureurs

l’histoire de l’Europe, il y a d’abord eu l’église, puis les monarques. L’église chrétienne, après avoir été persécutée par l’empereur de Rome, a été finalement associée à la direction de l’empire Romain et est devenue une Eglise privilégiée. Les évêques se sont associés aux rois barbares pour leur apporter leur appui. Les rois en question ont compris qu’il leur fallait s’appuyer sur l’Eglise, et se sont convertis au christianisme (Clovis se fait baptiser à Reims). L’institution ecclésiastique légitime

l’acteur Historique doit se comporter selon Dieu s’il veut éviter la destruction. (La société qui a perdu le sens de l’Histoire va s’égarer). Ce recours est régulièrement sollicité pour expliquer la chute d’une homme ou d’une nation. Saint-Augustin : évêque et une des pères de l’église (ceux qui ont fixés le dogme). Le christianisme devient la religion de l’empire. Chute de l’empire. Mise en valeur de la distinction entre la cité terrestre et la cité céleste incarnée par le pape. Avec Orose, il entreprend

maîtres chrétiens et païens ouvrent des écoles qui mêlent chrétiens et païens. Mais ce qui renforce cette imprégnation de la culture latine, les grands théoricien nourris de culture latine (grecque et romaine). Dans le cas de St Augustin, par ex, évêque Algérien. Il est complètement imprégné par les grands auteurs latins. Même chose pour st Jérôme qui va traduire la bible en Latin Enfin elle influe sur la législation. Dans le domaine du droit de la famille elle obtient la limitation du droit de répudiation

l’assemblée participe de plus en plus activement à l’office : l’ancienne liturgie éclate au profit de cantiques monodiques entièrement chantés par les fidèles sous la direction d’un chantre. Voici ce que Gérard Roussel, venu du cercle de Meaux, écrit à son évêque en 1525 : 3 « Dès cinq heures du matin, on prêche dans les différentes Eglises […], à huit heures il y a sermon dans la cathédrale, accompagné du chant des psaumes traduits en langue vulgaire; le chant des femmes se mêlant à celui des hommes

à subvenir aux besoins de leurs proches. Un courant de l’opinion n’accepte pas l’enfermement : la tradition du caractère sacré du mendiant (image du Christ) et de l’aumône conserve des adeptes. Vincent de Paul, fondateur des Lazaristes (Congrégation vouée à l'évangélisation des pauvres) et de la Compagnie des Filles de la Charité, lui-même n’est pas favorable à l’enfermement. Celui-ci dit préférer donner à un faux pauvre que de risquer à refuser l’aumône à un vrai pauvre. La tradition d’aumône

enfants malformés, débiles ou incurables (le gazage fut employé pour tuer les malades mentaux allemands dans le cadre de l’opération « euthanasie » qui débuta à l’automne de 1939 et fit plus de 70 000 victimes).  En juillet 1941, Monseigneur Galen, évêque de Münster, rappela dans un sermon, qu’en citoyen respectueux des lois il avait porté plainte par lettre recommandée auprès du procureur du Reich du tribunal régional de Münster et du préfet de police de la même ville contre le meurtre de malades