Conseil des Cinq-Cents

bilan complet des recherches historiques les plus récentes sur la France napoléonienne. (4e de couverture) Le coup d'État du 18 brumaire (An VIII, 9 novembre 1799) « Tout se passa comme il avait été convenu. Sur les sept heures du matin, le conseil des anciens s'assembla sous la présidence de Lemercier, Cornudet, Lebrun, Fargues, peignirent vivement les malheurs de la république, les dangers, dont elle était environnée, et la conspiration permanente des coryphées du manège pour rétablir le règne

action partagée du pouvoir 1. Un pouvoir exécutif collectif 2. Un pouvoir exécutif irrégulier B. Une action contrôlée du pouvoir 1. L’exactitude de la dépendance à la loi 2. La rationalité des contraintes pratiques Le directoire est le comité de cinq membres qui fut chargé du pouvoir exécutif, c’est-à-dire de la fonction consistant à assurer l’exécution des lois, par la Constitution de l’an III appliquée entre le 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV) et le 9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII) ;

Louis-Philippe, puis sénateur et grand maître des cérémonies sous Napoléon III. Sous la Monarchie [modifier] Reçu avocat en 1771, il succède à son père dans la charge de conseiller à la Cour des Comptes, Aides et Finances, de Montpellier en 1774. Sous la Révolution [modifier] Dès 1789, il participa activement à la Révolution française, au conseil municipal de Montpellier, puis comme procureur syndic du district et président du tribunal criminel de l'Hérault. En 1792, il est élu député de l'Hérault à la

d'assemblée) : le Conseil des Cinq-cents et le Conseil des Anciens, élus au suffrage à deux degrés et renouvelables par tiers chaque année. | Les électeurs du premier degré devaient avoir 21 ans, être inscrits sur le registre civique du canton et payer une contribution directe. Ceux du second degré devaient avoir 25 ans et disposer d'un revenu égal à 150 ou 200 jours de travail suivant les localités. Les Cinq-cents proposaient les lois, que les Anciens acceptaient ou refusaient. Les deux conseils élisaient

Louis-Philipe dont, en 1837, La Bataille de Zurich ,représentant le 25 septembre 1799, destinée à la Galeries des Batailles au Château de Versailles. Il est aussi l'auteur du tableau sur le Coup d'État du 18 brumaire, représentant Bonaparte au Conseil des Cinq-cents à Saint-Cloud, le 10 novembre 1799. Ce tableau est aujourd'hui exposé au musée national du château de Versailles Description : La scène se situe dans l’orangerie du château de Saint-Cloud. Bonaparte, escorté de quelques grenadiers, affronte

citoyen français. Cela veut donc dire que : le suffrage universel est aboli, retour au suffrage censitaire. (Pas très démocratique). Les électeurs élisent donc le Conseil des Cinq-Cents (il propose les lois ; Art. 76) et le Conseil des Anciens (il peut rejeter ou non les résolutions prises par le Conseil des Cinq-Cents). Le Conseil des Anciens va élire les 5 directeurs qui forment le Directoire (corps exécutif ; Art. 132) qui va exercer les lois directement sur le peuple via des ministres (Ces

dénominations ne sont pas innocentes. Celle d'Assemblée nationale, choisie dans la ferveur de 1789, ne réapparaîtra - si l’on excepte la brève parenthèse de 1848 - qu'en 1946. Se succéderont entre temps des appellations plus ou moins réductrices (« Conseil des Cinq-cents » institué par la Constitution de l'an III en août 1795, « Chambre des députés des départements », « Chambre des représentants », « Corps législatif », « Chambres des députés », etc.) qui traduisent, à des degrés divers les réticences, voire

indirect), plus conservatrice. Le bicamérisme fut introduit en France dans la Constitution du 5 fructidor an III, (le Directoire), en 1795, avec deux assemblées élues : le Conseil des Anciens et le Conseil des Cinq-Cents. En accord avec la Constitution de l'an III, les dirigeants sont élus par le Conseil des Anciens. Les cinq premiers Directeurs sont Rewbell, Barras, La Révellière Lépeaux, Carnot et Letourneur. (Chaque année un directeur, choisi par tirage au sort, doit céder sa place). L'assemblée

constitution de l’an III délègue le pouvoir exécutif à cinq Directeurs. Barras est nommé membre du Directoire et forme une alliance de trois directeurs (Triumvirat) pour s’assurer le pouvoir. Il organise le coup d’état du 18 fructidor (14 septembre 1797) et exclut deux des membres. Soutenu par l’armée, il est également à l’origine du coup d’état du 22 floréal (11 mai 1798) contre les Royalistes majoritaires dans les assemblées (Conseil des Cinq-cents, Conseil des Anciens). Ce coup d’état marque le renforcement

six régimes politiques différents. La convention a laissé place au Directoire. Celui-ci est né par l'adoption d'une nouvelle Constitution en août 1795. Le pouvoir législatif est partagé entre deux chambres : le Conseil des Cinq-cents et le Conseil des Anciens. Le pouvoir est donné à cinq directeurs. Ainsi, le fait qu'il y ait plusieurs chefs de la nation, devait empêcher la dictature d'un homme trop avide de pouvoir. Seulement la fréquence des élections, étant trop soutenues, affaiblit le pouvoir