Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence

est, d’observer la politique, l’économie, les mœurs et les coutumes des pays qu’il visite. Ce long voyage à travers l’Europe trouve son aboutissement en 1734, lorsque Montesquieu est de retour à la Brède, dans les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence. Mais il a aussi en main les éléments qui lui permettent de dresser le chantier de l’Esprit des Lois. C’est en 1748 que sera publié cet ouvrage majeur, qui, comme le précédent, réunit histoire et politique. Montesquieu

commença à écrire (Dissertation sur la politique des Romains dans la religion, 1716 ; Lettres Persanes, 1721 ; Dialogue de Sylla et d’Eucrate, 1722.). Après avoir été élu à l'académie française (1728.), Montesquieu entreprit un long voyage, au cours duquel il visita de nombreux pays d'Europe. De retour chez lui en France en 1732, il publia Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, où il relate l'histoire de l'Empire romain Cette oeuvre monumentale connut à sa sortie un

mène une politique d’exclusion à partir de ce qui est considéré comme vicieux, il manque à son devoir de justice et de morale. Qu’il s’agisse de considérer le crime comme vice ou le vice comme crime, l’Etat ne doit pas prêter son pouvoir à ces considérations. Il ne doit ni punir le vice comme s’il punissait un crime, ni suivre une logique d’exclusion du vice. Dans les deux cas, l’on a cherché à bannir le vice en faveur de la vertu. L’Etat doit peut-être alors forcer la vertu, ou utiliser son pouvoir

France osait frapper si haut et si fort. • Les considérations:- Montesquieu y décrit les différentes périodes de l'histoire romaine et y analyse les causes de la grandeur (l'amour de la liberté, du travail, de la patrie, la fermeté du discipline militaire, la sage politique qui ne s'éloignait jamais de la démocratie) et de la décadence (l'inégalité des fortunes, l'étendue de l'empire et la tyrannie) des Romains. Il démontre que les Romains furent grands tant qu'ils gouvernèrent selon certaines

puis se retire dans son château de la Brède en Gironde. Là, il se consacre à la question qui le préoccupe essentiellement : quelle est la signification de l'histoire ? Il montre ensuite avec « Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence », que le déclin de l'empire romain avait été rendu inéluctable par la disparition de la liberté et des vertus républicaines. Cette idée se précise dans l'oeuvre magistrale de ce fondateur de la science politique : « de l'esprit des

parlement de Bordeaux. 1715 Montesquieu épouse la protestante Jeanne de Lartigue. 1716 Son oncle lui lègue sa fortune et sa charge de président du Parlement de Bordeaux. Montesquieu publie un traité de philosophie politique : sur la Politique des Romains dans la religion. 1717 Montesquieu se passionne pour les sciences. Il devient membre de l'Académie des sciences de Bordeaux et rédige de nombreux traités de physique, de médecine. 1721 Le roman : « Lettres Persanes », est publié anonymement

par le saint siège. Montesquieu, soutenu par voltaire et les encyclopédistes, est reconnu dès ce moment comme le père des philosophes des lumières. Il a écrit beaucoup d’ouvrage notamment : lettres persanes (1721) ; Considérations sur les causes de la grandeur et la décadence des romains (1734) ; Pensées (1720-1755) ; Oe.C., « Pléiade », Gallimard, vol.2. 1949-1951. ] Néanmoins, malgré les diverses critiques qui lui sont adressées, et contrairement à d’autres formes de gouvernement, la démocratie

ouvrage politique, il voyage à travers l'Europe qui le conduit pendant trois ans de Vienne à Venise, à Florence, et à Naples, de Rome en Hollande et à Londres où il séjourne près de dix-huit mois. Il compose les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence en 1734. Son œuvre maîtresse, De l'esprit des lois, qui paraît anonymement à Genève en 1748, est attaquée par les jésuites et par les jansénistes. À ces attaques, Montesquieu répond par une Défense de l'Esprit des

_________________________________________________________________________________ ‘’Mémoire sur les dettes de l’État’’ (1716) Essai _________________________________________________________________________________ ‘’Dissertation sur la politique des Romains dans la religion’’ (1716) Essai Commentaire Montesquieu soutenait que la religion n'est pas naturelle et que les croyances sont des produits artificiels créés par les chefs politiques pour maintenir le peuple soumis. Il écrivait que «l’esprit

de référence : - Lettres persanes (1721) - - Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) - - De l'esprit des lois (1748)