Conte fantastique

l’heure même où j’écris ces lignes, je viens d’apprendre la mort misérable du pauvre Charles Barbara5 ; et mon moulin en est tout en deuil. Adieu les courlis et les cigales ! Je n’ai plus le cœur à rien de gai… Voilà pourquoi, madame, au lieu du joli conte badin6 que je m’étais promis de vous faire, vous n’aurez encore aujourd’hui qu’une légende mélancolique. Il était une fois un homme qui avait une cervelle d’or ; oui, madame, une cervelle toute en or. Lorsqu’il vint au monde, les médecins pensaient

justification d'une personne ou d'une idée). Depuis l'antiquité, ce genre a beaucoup évolué : il est devenu une notion générale recouvrant beaucoup d'autres formes narratives comme : la fable, la parabole, l'allégorie, le conte, la nouvelle, le conte (merveilleux, fantastique, philosophique), la nouvelle, l'utopie... Ces formes possèdent toutes, à des degrés divers, les caractéristiques suivantes : UN DISCOURS NARRATIF En prose ou en vers, voire sous forme d'image - comme l'emblème, certains

La Morte (1887) de Guy de Maupassant Quelle désillusion attend le lecteur et le narrateur ? Quels sont les éléments qui donnent à ce conte l’apparence d’un cauchemar ? Le narrateur ainsi que le lecteur ont un désillusion profonde : on peut s’attendre à des retrouvailles enflammées pleine d’amour et de romance entre le narrateur et son épouse défunte. Celui-ci rêve de lui parler mais elle n’a que faire de lui et change l’inscription de la tombe, qui était à l’origine une déclaration d’amour

histoires, une place prépondérante aux phénomènes fantastiques et à la lutte du clergé contre le mal. C’est d’ailleurs ce qu’il fait dans son conte Le Revenant de Gentilly qui, à l’image de la légende de La Corriveau, traite de phénomènes paranormaux. Paru dans Le Monde illustré en 1898, Le Revenant de Gentilly raconte l‘histoire de jeunes collégiens et d’un curé de village qui assistent à des manifestations d’un revenant. Malgré le caractère fantastique de l’histoire, le lecteur semble tout de même

dans l'innommable comme dans l’ineffable. Stendhal, lui, n'avait aucune inquiétude religieuse ni métaphysique : aussi n'a-t-il jamais écrit de conte fantastique. Pour en rêver, ne fût-ce qu'un seul, il faut avoir le sens du mystère, de l'au-delà, d'une transcendance de quelque nature qu'elle soit. Marcel Schneider, La littérature fantastique en France, Fayard, 1964

les décrit lui-même, proposent « des histoires abracadabrantes aux limites du fantastique : philtres d’amour, malédictions familiales, fantômes violents ou simplement geignards, trésors fabuleux, secrets jalousement gardés et dramatiquement dévoilés, mariages consanguins avec leurs étonnantes conséquences, belles héroïnes, héros encore plus beaux et, bien sûr, fin heureuse ». Bref, tous les ressorts du roman fantastique ou dramatique sont poussés à l’extrême dans ces contes que l’écrivain a nourris

L’intérêt de l'apologue c'est qu'il contient une double lecture c'est à dire une double fonction, instruire et divertir. En premier lieu pour ce qui est de d’instruire, dans le conte l'aventure vécu par le héros a pour but de donner une réflexion morale, son un enjeu est didactique mais également les personnages du conte, sont peu caractérisés pour que le destinataire puisse s'y identifier et plus le personnage sera simple et gentil plus l'enfant s’identifiera dans ce personne et fera tout pour ne

a pas beaucoup de personnages principaux, souvent la fin d’une nouvelle est surprenante et parfois triste. Il ne faut pas confondre la nouvelle réaliste et la nouvelle fantastique qui sort de l’ordinaire. De plus, il faut savoir différencier le conte de la nouvelle réaliste car celle-ci se fonde sur la realité contrairement au conte. La nouvelle realiste est inspirée de la vie de tous les jours. Bâdi al-Zamâne al-Hamadhani passe pour l’inventeur de la nouvelle réaliste au Xème siècle, mais les nouvelles

DISSERTATION Le roman, sous la forme que nous connaissons, existe depuis le XIIe siècle. Il se distingue du conte ou de l’épopée par sa lecture individuelle et non orale. Il est également différent de la nouvelle car il est plus long et plus riche en personnages et péripéties. Le genre est apprécié et varié, car de nombreux styles de roman existent, on dit souvent qu’il est le reflet de la société. Pensez-vous que les romans du passé n’ont aujourd’hui plus rien à nous dire ? Le roman pourra

| Ce passage que nous allons analyser est tiré d’un conte de l’écrivain allemand E.T.A Hoffmann, qui paraît sous le titre : L’Homme au sable (Der Sandmann), et qui fait partie d’un recueil de contes fantastiques publiés en 1817 sous le nom de Contes Nocturnes (Nachtstücke). Dans ce passage, le héros Nathanaël retourne à la maison paternelle pour retrouver sa fiancée et son ami et