Conteur

Les réécritures du Petit Chaperon rougeSéquence proposée par Mme Florence CHARRAVIN, professeure agrégée au Lycée Aubanel ( Avignon), pour ses élèves de 1ère L Objet d’étude : les réécritures, du XVIIème siècle jusqu’à nos jours (1ère L)L’objet d’étude « les réécritures » est organisé en deux groupements distincts afin de proposer aux élèves plusieurs approches de la question. L’étude qui suit correspond au groupement sur le conte de fées. (Le second groupement est consacré au mythe d’Œdipe.) Les

vivacité : d’emblée le genre littéraire semble affirmé par l’auteur, vu le sous-titre  : histoire philosophique. Ce récit, une histoire, a donc un message à porter. Bien sûr, Voltaire joue sur le terme histoire en évoquant le sens de la vue : le conteur qui dit «je» est bien un témoin, ou du moins, vu la suite, celui qui transmet les propos, voire les histoires de Micromégas… Et tout ceci s’avère être des histoires, un démarrage trompeur car nous retrouvons en fait le schéma narratif du conte, avec

ANNONCE DES AXES I- L'art du conteur : un texte narratif traditionnel II- Une ironie omniprésente III- un texte de dénonciation ETUDE I- L'art du conteur : un texte narratif traditionnel Repères : voir les différents temps utilisés : Imparfait / passé-simple - Situation initiale (1er paragraphe) = imparfait => présentation - Péripéties (2ème paragraphe) = passé-simple + articulation "en conséquence" => on rentre dans l'action - Situation finale (3ème et 4ème paragraphes) = Imparfait =>

ANNONCE DES AXES I- L'art du conteur : un texte narratif traditionnel II- Une ironie omniprésente III- un texte de dénonciation ETUDE I- L'art du conteur : un texte narratif traditionnel Repères : voir les différents temps utilisés : Imparfait / passé-simple · Situation initiale (1er §) = imparfait à présentation · Péripéties (2e §) = passé-simple + articulation "en conséquence" à on rentre dans l'action · Situation finale (3e et 4e §) = Imparfait à l'action s'immobilise 1. Situation

est bien-veillant, le but de l’auteur est d’éviter le ridicule. « nous évitons le ridicule. ». L’auteur défend son point de vue avec clarté mais avec une politesse de bon aloi,il est plein de modération et ainsi il jour sur la séduction. II. Un conteur plein d’ironie. 3. Affection de sérieux On a une accumulation de dates « 1593 » « de sept ans » On a des précisions concernant le lieu « Allemagne » « Silésie » « Université de Helmstad » Les noms des savants sont latinisés « Rullendus » « Libauius

narrateur nous donne l’impression d’être devant un conteur qui a besoin de pensée et se remémorer l’histoire de Jacques avant de pouvoir la dire. Nous pouvons donc conclure que « Jacques le Fataliste et Son Maître » n’est pas un roman, mais plutôt un antiroman. La structure du texte est constituée de plusieurs récits qui s’entrecroisent et la principale ne voient pas les fins comme expliquer par Jacques. Le narrateur ressemble plus à un conteur qui récit une histoire qu’un narrateur qui narre une

même si cela est défendu par la religion.  Le conteur, qui est souvent un aîné. Ses histoires nous amènent ailleurs. Et s’il est bon, on se réchauffe dans sa parole, on s’y berce.  Rituel : o Le soir à la veillée o Alcool, famille et amis. o Formules qui servent à capter l’attention, à établir et maintenir la communication avec les interlocuteurs.  Fonction phatique, sert à établir le contact, à maintenir l’atention. o Au début, le conteur doit mettre en place le conte : dire que ce qu’il

médecins. La vie dans la montagne est très difficile pour eux, ils doivent effectuer des tâches pénibles, travailler dans des mines ou labourer des rizières sous un soleil brûlant mais cela ne les empêche pas de s’illustrer par leurs talents de conteurs. Un jour, les deux amis font la rencontre d’une jolie fille montagnarde sans aucune culture, surnommée la petite tailleuse dont les deux amis vont tomber vite amoureux. Le narrateur voue cependant une telle loyauté à son ami qu’il gardera pour lui

du premier le monde des hommes est plus souvent dépeint et les registres plus variés. C'est d'ailleurs ce qui apparaît dans cette 10ème fable du livre VII : "la laitière et le pot au lait". Le thème n'est plus emprunté à Ésope mais à Des Périers conteur français du 15ème siècle. Mais les emprunts de La Fontaine "ne sont point un esclavage" et l'on retrouve dans cette fable tout ce qui caractérise l'art de La Fontaine "plaire "pour toujours mieux instruire. Nous verrons en effet que la célébrité de

dialogue donne un effet derépétition que l’on peut rapprocher de la formule magique3° Un narrateur présent et actif -le présent d’énonciation et l’ « appel à témoins » (« quelques-uns assurent que… » « Ils disent… ») rappellent la positionactive du conteur dans la tradition orale. Légitimer sa parole :« …est moins un conte que la vérité même »-L’introduction de la moralité rappelle aussi la valeurdidactique traditionnellement associée au genre du conte,avec ici une forte explicitation de la leçon à