Contexte Existentialisme

Albert Camus et Jean-Paul Sartre : une relation tumultueuse Jean-Paul Sartre et Albert Camus sont deux figures majeures de la vie intellectuelle française du XXème siècle. Romanciers talentueux (L’étranger, Camus ; La Nausée, Sartre), mais aussi dramaturges (Caligula, Camus ; Huis Clos/Les Mouches, Sartre), ils s’investissent également dans des journaux de référence (Combat pour Camus et Les Temps Modernes pour Sartre), et enfin, ce qui explique sûrement le mieux l’intensité de leur amitié, de leur

L’absurde au théâtre On retrouve dans le théâtre de l’absurde les mêmes principes qui ont fait la force (et la faiblesse) du Nouveau roman : de fait, l’absence d’intrigue et la volonté de dessaisir le personnage d’une identité et d’une consistance qui est celle des héros traditionnels, a entraîné l’écriture du côté de l’exploration du langage et de l’interrogation identitaire. Cette mise en cause des formes qui traversent notre héritage culturel s’est tout d’abord révélée assez déstabilisante

L’auteur, Albert Camus, est né en Algérie, de parents d’origine française. En 1914, un an après sa naissance, commence la Première Guerre mondiale. Celle-ci l’a sûrement influencé dans sa vie et rédaction, mais pas plus que la Seconde, pendant laquelle il fait paraître le roman L’étranger, qui se trame dans un univers absurde, un courant littéraire majeur de l’époque. Ce style d’écriture peut être considéré comme une réponse à l’absurdité de ces deux guerres. C’est plus exactement en 1942 qu’est

TD Conférences de méthodes Le commentaire de texte et l'analyse de concepts et notions sociologiques Le commentaire de texte que nous allons exposer porte sur le premier chapitre de « L'expérience vécu » qui est le tome II de l'œuvre écrite par Simone De Beauvoir en 1949 « Deuxième sexe  ». Mme De Beauvoir (1908-1986), était une philosophe, essayiste et romancière française, qui est considérée aujourd’hui comme la plus grande théoricienne du féminisme, et qui a participé au mouvement de

Dominique Tran Plan OC philosophie Les causes pouvant entraver la liberté selon Sartre et Freud Introduction Je vais commencer par situer Sartre et Freud dans leur courant respectif. Thèse de Sartre Pour Sartre, l’homme est maître de son destin, c’est lui qui fait tous les choix et il en est le seul responsable. Il est, de même, libre de choisir son essence. Sartre est existentialiste, c’est-à-dire qu’il a la liberté ainsi que la responsabilité totale de ses actes. De plus, il est athée

enfance ; il est dépendant d’autrui dans son être le plus profond, qui n’est que la conséquence d’une causalité inconsciente. Un sociologue, Pierre Bourdieu, explique, à travers l’analyse du système éducatif, la prépondérance de la naissance et du contexte social dans la détermination de l’homme. Platon, dont la pensée est à l’origine de toute la philosophie occidentale, a émis quant à lui une théorie selon laquelle chaque homme possède en lui une « âme », qui lui est donnée dès sa naissance, et qui

Une réponse, la révolte Oui, il faut maintenir l'absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l'absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l'absurde. La révolte, c'est connaître notre destin fatal et néanmoins l'affronter, c'est l'intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c'est le condamné à mort qui refuse le suicide. C'est pourquoi Camus écrit : « L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte32 »

Dissertation Philosophique – Jean-Paul Sartre, Esquisse d’une théorie des émotions 1/ Présentez de manière illustrée la théorie sartrienne de l’émotion ; en montrant en quoi elle se distingue de la théorie de James et de la conception psychanalytique des émotions. Jean-Paul Sartre (1905-1980) est l’intellectuel engagé par excellence, il est écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, il est un des penseurs marquants du courant « existentialiste ». Grâce à ces nombreuses œuvres de génie, notamment

totalitarisme. Mais on peut également penser avec la philosophe Élisabeth Badinter que le XXe siècle a marqué une grande avancée dans la libération de la moitié de l’humanité – les femmes –, en tout cas dans les sociétés occidentales[1]. Dans ce contexte, on mentionne volontiers l’étude fondamentale sur « la situation de la femme » Le Deuxième Sexe parue en 1949, bien que les mécanismes exacts de la réception du livre attendent encore d’être élucidés[2]. Très vite après sa parution, il a été traduit

“On ne naît pas femme on le devient”, restera probablement la phrase la plus célèbre de l’œuvre et de l’engagement de Simone de Beauvoir. Sécularisant la femme, distillant les principes d’un féminisme offensif et efficace, ‘le Castor’ (”Beaver” en anglais, elle est nommée ainsi par son ami René Maheu) a longtemps été rivée à cette image restrictive d’une combattante pour la cause des femmes. Pourtant, loin de se réduire à cet essai remarquable et novateur - ‘Le Deuxième Sexe’ - ce sont l’écriture