Contexte Historique De Tartuffe

Selon Horace « la comédie corrige les mœurs par le rire ». Molière, avec Dom Juan se place en accusateur et soulève certaines questions. Si on replace la pièce dans son contexte de l’époque, alors on s’aperçoit que la critique avancée par Adam en 1953 ainsi que nos interprétations modernes dissociées de l’environnement historique de la pièce laisse au second plan le but de Molière. Nous pouvons donc émettre l’hypothèse que si l’on ne retient que le côté inquiétant, le drame de la pièce, l’évolution

Kacew/Gary/Ajar, juif russe émigré de Pologne à l’âge de treize ans, est concerné par les effets de l’Histoire, et en particulier par le sort des minorités dans le contexte de l’après deuxième guerre mondiale et du conflit israëlo-palestinien. Il faut souligner que les textes ultérieurs des auteurs beurs s’insèrent dans un contexte différent ; c’est l’après-décolonisation, l’après-guerre d’Algérie, la crise économique et la montée de l’islamisme, avec leurs inévitables effets sur la politique d’immigration

XVIIIe siècle. Il faudra même attendre la fin du XIXe siècle avec la naissance de la presse à bon marché pour voir disparaître une littérature populaire de colportage bien vivante. Cette naissance progressive de la presse doit être située dans son contexte : « Une série de facteurs politiques, économiques et intellectuels conjuguèrent leurs effets pour accroître notablement la soif de nouvelles en Occident. La Renaissance, puis la Réforme multiplièrent les curiosités. Les grandes découvertes élargirent

enquêter », c’est rechercher, connaître, établir la vérité des faits qui se sont passés, dans le passé. C’est une science humaine, son objet est l’Homme, tout ce qui concerne les hommes, les sociétés humaines. Sa dimension est le temps, le temps historique, mais aussi l’espace, à travers lesquels et dans lesquels les hommes ont vécu. Pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, préparer celui de demain, il nous faut connaître les héritages du passé. Pour parvenir à la connaissance de ce qui s’est

maux de l humanité. Sa vision pessimiste est tout à fait légitime, car les mots ont leurs limites, tout comme les armes. Leur efficacité n est que relative, elle dépend avant tout de la relation entre l auteur et le lecteur, mais surtout du contexte historique de l écriture Tout d abord, pour que l écriture soit efficace, il faut bien que l écrit soit lu. La littérature est donc beaucoup plus limitée dans des civilisations peu instruite. Toutefois, ce problème s applique aux pays peu développés qu

Marivaux, L’île des esclaves. Lecture analytique. Scène 1 1-La pièce est très courte, un seul acte, d’où la nécessité d’une exposition rapide. Pour Marivaux , qui est encore dans un contexte où la représentation théâtrale est mouvementée : on n’éteint pas les lumières, on vient au théâtre pour voir comme pour être vu ; l’exposition doit informer, certes, mais aussi souvent, surprendre afin de capter d’emblée l’attention d’un spectateur indocile. 2-Marivaux écrit en général pour la troupe des Italiens

l’acteur prête à son personnage son apparence, sa morphologie ; son âge. Sa physionomie par conséquent doit être en adéquation avec le rôle. On imagine mal en effet Harpagon dans la peau d’un acteur potelé et grassouillet. De même qu’on imagine mal Tartuffe dans la peau d’un acteur maigrichon et rachitique. Rodrigues doit être incarné par un jeune premier exprimant la fougue et la jeunesse En lui prêtant son apparence, l’acteur ne se contente pas d’incarner le personnage, mais contribue à le créer

singularité. La description qui est faite du maître libertin (et donc indirectement de Dom Juan) comme d’un petit marquis (perruque blonde bien frisée, plumes au chapeau, habit bien doré, rubans couleur de feu) replace le libertinage de Dom Juan dans un contexte social particulier. Le libertinage était une dérive aristocratique qui permettait à certains nobles de se mettre au-dessus des autres (alors que le pouvoir royal s’était attaqué à certaines de leurs prérogatives et avait réduit leur pouvoir et leur

farce(cf. Boileau). D’Aubignac déplore beaucoup l’emploi du mot « tragi-comédie » car il estime que les deux genres ne peuvent absolument pas se rapprocher. La tragédie se rapproche de l’épopée ; la comédie se rapproche de la farce.  Dans le contexte historique et politique, le poids idéologique et esthétique du théâtre destine la tragédie à un public d’élite et la comédie à un public bas. C’est l’amorce d’une théorie du reflet et du miroir scène/ salle, personnages/ spectateurs.  Molière se bat dans

s'écarte des normes sociales de l'époque, ou il ne respecte pas ce code éthique de l'honnêteté. La scène d’exposition peut être interprétée de deux manières, de manière sérieuse ou plaisante. D'une part de manière sérieuse si on le détache de son contexte historique et social, d'autre part de manière plaisante si on l'y replace. En effet Alceste reproche à sa bien-aimée, Célimène, sa coquetterie. Ici le comique est une donnée problématique puisqu'on se rend compte qu'il n'y a pas vraiment lieu de rire.