Contrainte Légitime Kant

troubles dans l’Etat, ni d’être aucun inconvénient pour mes voisins ; par conséquent, elles ne sont pas du tout de la compétence du magistrat. » Locke explique ensuite que le lieu, le temps ou la modalité du culte divin ont un droit à une tolérance légitime sans limite. Le magistrat n’a en effet aucune certitude de son jugement sur si oui ou non la religion mise en cause amène à une

respecté. On peut se demander s’il s’agit d’une force spécifique ou s’il ne s’agit pas, sous couvert d’une force institutionnalisée, de la sauvegarde d’une forme de force primitive qui finalement peu de différence ac la simple contrainte. -Mais, en dehors de l’idée de contrainte, la force du droit peut aussi s’entendre dans un sens plus abstrait : le terme “force” ds le Larousse caractérise “ce qui emporte l’adhésion”. La force du droit serait d’être fondé en raison, d’emporter l’adhésion des sujets

peuvent etre influencés par aucune personne ou groupe social. Selon Muller le « cœur meme » de la « liberté stoicienne » est l’assentiment, les informations que l’on perçoit, sont traitées et analysées, notre propre sensibilité permet de les légitimer ou non. L e fait d’approuver une information résulte de considérations personnelles relevant du critère de l’évidence ; La pertinence de l’information dépend uniquement de la volonté de celui qui la reçoit, cela est l’essence meme de la liberté.

fragilité de cette échappatoire et rappeler qu’aucune inclination de la sensibilité ne peut être telle, sauf cas de déraison et donc de folie, qu’elle mette totalement hors jeu la pouvoir de la raison, pour résister à un désir aussi puissant soit-il, que Kant formule la proposition, non comme un constat objectif, mais comme simple appel à et rappel de la liberté morale de tout homme : « Tu dois, donc tu peux ! » ¨Etre libre c’est se croire capable d’agir selon son devoir, c’est donc d’abord se croire et

L’Homme a-t-il naturellement besoin d’autorité ? « L’Homme est un loup pour l’Homme, quand on ne le connaît pas », écrivit Plaute dans sa comédie Asinaria , vers 195 av J.-C. L’inconnu, l’étranger, évoque irrésistiblement cet état brut auquel nous nous référons lorsque nous songeons sans trop y réfléchir, à ce que serait l’Homme « naturellement ». Resurgit alors chez certains, cette angoisse de la mort violente, à cause de l’incertitude de ce que l’inconnu pourrait

peut-on dire à chacun ses goûts face à une création artistique ? 1-D’après l’opinion commune la beauté repose sur une perception subjective. Ainsi, la divergence de goût face à une « chose » observée est explicable. Cependant, il s’agit en fait, d’après Kant, d’une beauté libre (pulchritudo vaga) issue du jugement de l’agréable, reposant sur nos sens: « Le goût est la faculté de juger d'un objet ou d'une représentation par une satisfaction dégagée de tout intérêt. On appelle beau l'objet d'une semblable

chose ; entre eux : celui de remettre toutes formes de force ou de coercition à une tierce personne : l’Etat est né, il est seul détenteur de ce pouvoir qu’est la « violence légitime », le droit fondé et reconnu d’exercer son pouvoir de coercition, car les hommes lui ont abandonné leur propre droit à cette « violence légitime », par le contrat qu’ils ont passé avec lui. Néanmoins, un penseur, Saint Augustin, apporte une nuance à la thèse de Hobbes : non pas que la force est un pouvoir, mais que cette

désobéissance à une règle de droit est condamnée par des moyens de contrainte étatique tels que le dédomagement ou l'emprisonnement. Ceux qui ont décidé de ne pas écouter la « petite voix » dictée par la morale pour reprendre la métaphore de Kant échappe à la condamnation morale. Parfois, le droit prend donc le relais. En effet, certaines règles de droit sont irriguées par la morale et le respect de ces règles est ainsi garantie par la contrainte étatique. Nous retrouvons dailleurs dans la législation française

Il existe pourtant diverses formes de pouvoir. L'autorité officielle n'est qu'une de celles-ci. Disposer d'un pouvoir sur autrui, c'est être en mesure de faire adopter aux autres un comportement ou un mode de réflexion précis. Là encore, la contrainte n'est qu'une des formes de l'exercice du pouvoir sur autrui. Le pouvoir d'influence est tout autant significatif. Le pouvoir véritable n'est pas toujours détenu par celui qui officiellement dispose de la charge. Ainsi, les décisions prises peuvent

d'autrui. Dans le domaine juridique, l'injustice c'est le non-respect des lois. A l'opposé, la justice est un idéal fondamental pour la vie sociale et la civilisation. En tant qu'institution, elle fait respecter les lois de l'autorité en place, légitime ou pas. L'étymologie du mot justice vient de « justus » en latin, ce qui est conforme au droit et de « jus » qui lui-même est le droit comme permission au sens religieux. La justice comme norme pratique se divise entre une (droit pénal) justice