Contrepèterie

non-ambiguïté (le calembour joue sur plusieurs sens), et, pour les à-peu-près, la contrainte du respect strict des règles. Le jeu de mot sophistiqué exalte l’habileté créative. La contrepèterie, c’est modifier l’ordre des phonèmes pour produire un signifié inattendu. Exemples : A la différence de la contrepèterie, le verlan ne découpe pas la phrase en phonèmes, mais en syllabes (=groupes de phonèmes) qu’on intervertit : « flic » donne « keufli », puis, par abréviation, « keuf ». « Laisse tomber »

Surprises de langage : - Jeu sur les niveaux de langages : langage utilisé n’est pas en accord avec la situation. - Jeu sur les mots : double sens, télescopage, association et enfin les sons, avec l’inversion sonore, l’anagramme, la contrepèterie, le calambour. 3 la situation comique : - Le quiproquo : confusion qui peut porter sur un personnage, un objet ou un lieu. - Le sous entendu complice : références comprises par 2 des 3personnages. - La répétition : répétition

caractère (comique fondé sur l’exagération d’un défaut humain) 3. Comique de gestes : comique fondé sur des gestes exagérés comme des grimaces 4. Comique de l’absurde ou nonsense (humour fondé sur l’absence de logique) 5. Comique de mots : contrepèterie (inversion plaisante de lettres ou de syllabes dans un mot) 6. Comique de répétition 7. Comique de situation : quiproquo (méprise, erreur fait prendre quelqu’un pour quelqu’un d’autre) 8. Comiques de mots : calembour (jeu de mots fondé

considérons comme devant être réservées en priorité. (dans H. Suhamy) Comparaison : Rapprochement de 2 concepts ou 2 réalités par un lien grammatical qui les fait se ressembler. "Mon esprit est pareil à la tour qui succombe" (Baudelaire). Contrepèterie (f) : Interversion des lettres ou des syllabes d'un ensemble de mots spécialement choisis afin d'en obtenir d'autres dont l'assemblage ait également un sens, de préférence burlesque ou grivois. Il vaut mieux un tapis persan volé qu'un

interprétation en défiant la logique. Il caractérise le comique de situation du 4. Le comique verbal. Il joue sur les mots, leurs sonorités, leurs ambiguïtés (calembours, déformations de la prononciation, jargons en tous genres, anagrammes, contrepèteries), double sens, mélange de champs lexicaux différents, association 5. L’humour. Il donne une dimension comique à un sujet sérieux en dévoilant ses aspects surprenants. 6. L’ironie. Elle est une forme de dérision qui laisse entendre le contraire

société à l’autre, d’une civilisation à l’autre. Ex : Benny Hill, le non sens de Lewis Carroll dans Alice au pays des merveilles « je te souhaite ton non anniversaire ». L’humour français est souvent plus graveleux, joue sur les mots. Ex : les contrepèteries « les femmes sont folles de la masse » de Rabelais ; « bienvenue chez les Chtis » qui se base sur le choc des cultures, des langues, des homophonies source d’incompréhension et qui provoquent le rire.  Rire contre autrui Si l’on rit en réunion

remplacement d'un son par un autre permet une rupture de sens souvent comique. Il existe plusieurs procédés : - L'inversion sonore : inversion de sons ou de lettres ds un mot. - L'anagramme : permutation de sons d'un mot pour obtenir nouveau mot. - La contrepèterie : permutation de sons, de lettres ou de syllabes ds un ensemble de mots. - Le calembour : ressemblance de sons recouvrant une différence de sens. III- LA SITUATION COMIQUE • Le quiproquo est une confusion qui peut porter sur un personnage, un objet

Colin, obligé de travailler pour payer les remèdes nécessaires, couve des fusils, qui poussent avec une fleur d’acier au canon. Il abrite chez lui une souris très sympathique, et son ami, Chick, collectionne les livres de Jean-Sol Partre (heureuse contrepèterie pour Jean-Paul Sartre évidemment). Mais le caractère merveilleux du récit s’assombrit avec ce nénuphar funeste qui s’abreuve au souffle de Chloé. Alors, la chambre commence à rétrécir... Mais la merveille véritable du roman, c’est

devient Bovouard , Bedeau devient Bedon L'évêque devient Chevêche d) Calembours ou homonymie Exemple: serpentin devient serpent teint , Baisers sensuels devient baisers sangsuels, se retirer dans un coin devient se retirer dans un coing e) Par contrepèterie (échange de mots, de lettres, de syllabes) Exemple: Jean-Paul Sartre devient Jean Sol Partre, Porte feuille en cuir de Russie devient Porte cuir en feuille de Russie. L'auteur crée des mots: a) Par néologisme Exemple: Ablution devient le

mots, la joie de jouer avec la langue. L’auteur utilise en effet des procédés rhétoriques récurrents comme par exemple : * Des calembours : autruche (pour Autriche), dix ficelles (pour difficile), amers requins (pour Américains) * Des contrepèteries : à fière pendre (pour à pierre fendre), javais de la mie (pour jamais de la vie) * Des mots valises : contrecarier (pour contraire + contrarier), terrifroyable (pour terrible + effroyable), s’entortillembrouiller (pour s’entortiller + embrouiller)