Corbillard

font référence au mode de vie des parisiens « Monter, descendre, aller, venir » pour nous comprendre que la vie des Hommes n’est qu’une boucle et qu’elle est monotone. Ou encore des parallélismes qui ont la même utilité : »un forceps les amena, un corbillard les remporte » qui signifie que de la naissance à la mort rien a changé car elle est futile. Et enfin, Gabriel nous fais comprendre que l’homme finit de toute façon l’homme finit par mourir. Pour cela le penseur utilise un champ lexical tournant

le but de sillonner comme il peut les Etats-Unis d’Est en Ouest, de New York à Los Angeles, en passant par la Floride, La Louisiane, le Texas et l’Arizona et de nous faire découvrir qui sont vraiment les habitants de l’Oncle Sam. Vélo, autobus, corbillard, bref tous les moyens sont bons pour partir à la découverte de ce monde qui nous est parfois peu connu et qui nous semble si superficiel, tout en restant en dehors des parcours touristiques. C’est ainsi qu’Antoine de Maximy, en s’incrustant dans

lendemain de son enterrement, plusieurs quotidiens relatent un événement curieux: dans la nuit qui a suivi les obsèques, la statue de la Poésie, au faîte de l'Opéra, a perdu un bras qui s'est écrasé, avec la lyre qu'il soutenait, à l'endroit où le corbillard de Verlaine venait de passer... Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. Son Art poétique, composé dès 1874 mais publié seulement en 1882, annonce l'esprit du mouvement symboliste

quatre-vingtième anniversaire. Il meurt le vendredi 22 mai 1885. Le 1er juin, une foule immense lui rend hommage en criant 'Vive Victor Hugo'.Il avait réclamé. « Je donne cinquante mille francs aux pauvres et je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l’oraison de toutes les Églises. Je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu » : ce furent là ses dernières volontés.

patriarche national des lettres. Lorsqu'il s'éteignit, le 22 mai 1885, un cortège de plusieurs centaines de milliers de personnes suivit, depuis l'Étoile jusqu'au Panthéon, le « corbillard des pauvres » qu'il avait réclamé. « Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l'oraison de toutes les Églises. Je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu. » : ce furent là ses dernières volontés. Victor Hugo fut peut-être, de tous

nos cerveaux,           Des cloches tout à coup sautent avec furie      Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,      Ainsi que des esprits errants et sans patrie      Qui se mettent à geindre opiniâtrement.           - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,      Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,      Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,      Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. • Dans un vocabulaire très morose

incliné ») ; il a perdu la maîtrise de son esprit, sa raison est vaincue : on peut parler de mort spirituelle (le noir du drapeau évoque la mort, mort de l’esprit et de la raison ; cet « enterrement » de la raison était annoncé par l’évocation du « corbillard ») ;le délire, le chaos et la terreur prennent possession de lui. Le noir du drapeau évoque le désordre anarchiste et révolutionnaire, l’émeute où le pouvoir est renversé (Baudelaire comme Flaubert et d’autres ont été très marqués par la violence

battu, et on annonce le vainqueur : une « Angoisse » non seulement atroce mais aussi despotique, et qui a donc tout les pouvoirs. · Le rythme est très lent, dans le silence, « sans tambours ni musique » (vers 17) et la mort est omniprésente (« corbillards...noir ») : De plus, le drapeau - « planté » (idée de violence) - est synonyme de révolution perdue : Le cerveau est vaincu, l’esprit ne peut pas gagner et meurt (le cerveau devient crâne ). Le spleen a gagné l'idéal. Pour Baudelaire

ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. &endash;Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Montrer à l'aide de la construction des phrases et des mots utilisés

L'enjambement étire la vision du défilé, de la défaite de l'esprit, l'angoisse a pris possession de l'esprit en plantant son drapeau noir. • L'espoir est en contre rejet, l'espoir est hors-jeu. • Le drapeau noir symbolise soit le drap noir du corbillard, soit le drapeau de pirate. Conclusion • Un poème dramatique qui a dépeint la montée de la crise (v. 1 à 12) puis son paroxysme (v. 13 à 16) et la défaite finale (v. 17 à 20), le tout de manière de plus en plus malsaine, démente. • Ici