Corneille Et Les Règles De Bienséance Et Vraisemblance

hyperboles , antithèses , métaphores , périphrasesThèmes dominants :-le mouvement , l'instabilité-les métamorphoses du sentiment et de la nature -L'illusion et les apparences-La mortAuteurs et œuvres :-Poésies de Saint Aimant et de Tristan l'Hermite-Corneille , l'illusion comique ( 635)-d'Urfé , l'Astrée (1607-1628)XVIIè siècle : Le ClassicismeIdéal esthétique et humain représenté par les écrivains de la génération 1660-1680 (seconde moitié du XVIIè siècle)Contexte historique :-Règne de Louis XIV-Renforcement

L’écriture baroque privilégie les libertés de constructions, le refus des règles des unités. Les métaphores, les périphrases, les hyperboles, les antithèses sont nombreuses. Quelques exemples de pièces baroques : Dom Juan (1665) et Amphitryon (1668) de Molière. Ce mouvement disparait au profit du classicisme vers 1630-1640, l’esthétique baroque disparaît. Une volonté de rigueur, de simplicité, de régularité et de vraisemblance se fait de plus en plus forte en réaction à l’esthétique baroque. Cependant

langue pure et claire, le style doit être élégant. Il doit y avoir une autorité de la raison, de l’ordre, et des règles qui en découlent, c'est-à-dire le respect de la vraisemblance et des bienséances ; souci d’éternel et d’universel. Le culte de la raison : contrairement aux auteurs baroques, les auteurs classiques ont le souci de l’équilibre et de la mesure. Les fameuses règles des trois unités : l’action, il est primordial d’avoir une seule histoire principale et pas plus. Le temps, l’histoire

III- L'idéal classique : Au XXe siècle, André Gide rappelle combien les règles imposées aux écrivains classiques constituent le « cadre » propice à la maturation d'œuvres harmonieuses, dans lesquelles forme et contenu se fondent en une parfaite unité. Les grands auteurs de l'époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s'inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, Théophraste, Ésope et des Latins, Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque. La Bruyère s'inquiète, à la première page des

épique etc. (cf. extraits étudiés) Travaux d’écriture : • Un commentaire d’un extrait de tirade ou de monologue (cf. IV, 3) • Un travail d’invention consistant à imaginer et à décrire une mise en scène A propos des sources de Corneille (à compléter par la lecture de l’Avertissement) Rappeler que Rodrigue est un héros mi-historique mi-légendaire : Ruy Diaz de Bivar (XIe siècle) : • Il servit Ferdinand Ier de Castille, puis ses fils Sanche et Alphonse VI. • Banni

En 1635, Richelieu crée l’Académie française. Le but est d’imposer un art officiel utilisant la langue du roi, des institutions sont alors crées et sont chargées de normaliser et de perfectionner la langue française. D’où la création de nombreuses règles. Cette propagande culturelle glorifie alors la monarchie et assure le rayonnement du pouvoir royal de Louis XIII puis de Louis XIV jusqu’en 1715. Etymologie : Le terme « classicisme » prend son origine du latin « classicus », qui se rapporte

Observations sur le Cid , 1637 Le Cid est une pièce de théâtre de tragi-comédie de Pierre Corneille. Ecrivain du XVIIe siècle, il a une sœur (Madelaine), l’une des plus grands auteurs du XVIIe siècle. Comment il entre en matière ? Quels sont les idées qu’il pratique dans le texte ? Il ne compare pas explicitement le Cid de Corneille par rapport à la pièce de près ou de loin, (il y a 2 manières de juger la pièce, de près ou de loin). Il va falloir

ce mouvement se concentre autour : du gout de la sensualité, des extrêmes, de l’ornement et du langage a effets. Ce mouvement parti d’Italie dominera toute l’Europe. Théophile de Viau  (1590-1626) : « Traite de l’immortalité de l’âme » Pierre Corneille (1606-1684) : « La Suivante » Le courant Précieux : Ce courant est un courant esthétique provenant de l’aristocratie marqué par un désir de se distinguer mais c’est aussi une revendication féministe soucieuse de se faire reconnaitre dans le monde

classicisme (1660-1715) ; Ce mouvement impose des codes et des règles aux genres littéraires afin d'atteindre la perfection, recherchée par les classiques. Les classiques veulent emporter l'adhésion du lecteur, le « réformer » en lui inculquant une morale, et jugent ce but irréalisable si le lecteur est attaqué, provoqué ou choqué : ainsi furent créées les règles de la bienséance et de la vraisemblance. (Ecrivains représentatifs: Corneille, Molière, Jean De La Fontaine) - Le romantisme (1820-1850)

mouvement culturel dominant le 17ème siècle (marqué par un contrôle sévère de Louis XIV 1661-1685 ; monarchie absolue ) Les règles sont codifiées par Nicolas Boileau dans son Art poétique (1674) • thèmes : courage, patrie, foi • Caractéristiques du classissisme : - clarté - vraisemblance -bienséance : ne pas choquer et rester conforme aux moeurs du temps (Théâtre : régles des 3 unités : Temps,lieu,action , énoncé par Boileau " Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli/Tienne jusqu'à