Corpus Des Spleen Baudelaire

décrire dans un premier temps l'expérience de la sauvagerie. Le lecteur (a fortiori le lecteur de 1868 qui découvre interdit la première édition du Chant premier) est plongé à son entrée dans Les Chants dans un inconnu littéraire situé en marge du corpus littéraire connu et civilisé, un inconnu sauvage, à la manière d'Ulysse rencontrant la sauvagerie aux frontières du monde grec connu et civilisé1 sous les traits du cyclope Polyphème ou des Lestrygons.2 C'est cette expérience sauvage qui détermine

nous proposons, nous avons choisi d’analyser les composantes du discours narratif et de remarquer leurs incidences sur le registre fantastique. 226 UN RECUEIL DE NOUVELLES II. Proposition de séquence : le récit et le fantastique L’ordre du corpus est choisi en fonction de la classification de Tzvetan Todorov dans son Introduction à la littérature fantastique (Seuil, « Points », 1970). Les nouvelles choisies renvoient en effet à l’« étrange pur » (Le Convive des dernières fêtes), au « fantastique

on juge éventuellement une construction textuelle. Le cours qui débute aujourd'hui et s'adresse à des étudiants de première année de Lettres Modernes, porte non sur la pratique critique mais sur la théorie critique. On ne lira pas une œuvre de Baudelaire, de Victor Hugo… mais on se demandera plutôt comment parler de leurs œuvres, et même plus généralement comment s'organise le discours sur une œuvre littéraire quelle qu'elle soit, quelle en est la finalité. Nul n'ignore que les écrits littéraires

éclaircissement du terme comique, en rendre compte dans un roman de Joris-Karl Huysmans paraît au premier abord une tâche menue, même pour quelqu’un qui a d’emblée cru à son existence et même à son importance dans l’œuvre de l’auteur. En ce qui concerne le corpus de Huysmans il y a sans aucun doute encore du travail à faire sur le comique, mais il a fallu choisir, et partant d’une expérience personnelle de lecteur, En ménage s’est avéré m’inspirer un sentiment très fort de comique. Ayant parcouru les ouvrages

biographique. - appartenance à un genre, - éléments thématiques - position dans l'œuvre - problématique d'écriture... Dans le travail de lecture méthodique ou de commentaire, dans la confrontation ou le rapprochement des textes d'un corpus, l'observation attentive du paratexte est une démarche fondamentale : elle permet parfois de déterminer le sens même du regroupement; elle est une aide précieuse pour situer un texte dans un contexte et éviter ainsi les erreurs et le contre-sens.

mesure tout à l’aune de ses propres coutumes (« à peu près comme…notre Perse ») mais c’est surtout pour montrer qu’à l’époque, la société est fondée sur le paraître. 36 — Avec son pessimisme habituel, Baudelaire souligne la vanité du voyage. Il est une nouvelle tentative pour sortir du spleen et un nouvel échec. Le poème montre que le voyage alimente l’imaginaire, la rêverie et l’espoir. Le but est de se distraire pour sortir de l’ennui (« pour égayer l’ennui de nos prisons »). Mais la déception

(Joffrey/Guillaume/Kevin 30/03) Comparaison entre la description du tableau de Claude (p. 85) et de celui de Manet, Déjeuner sur l’herbe (Bastien/Lorie et Laura/Emilie 21/03) Autour du tableau de Manet, Olympia (analyse, réception par le public) (Thomas/François 03/04) Corpus : 1) Lectures analytiques : Incipit, pages 59-61 (« … Tout disparut. ») Ch. V, pages 206-208 (« Mais Claude demeurait immobile… imbécillité bourgeoise ») Ch. VII, pages 284-285 (« Mais Sandoz… culbute au bout ! ») Ch. IX, pages 333-334 (« A toutes

moderne. On note donc deux compétences distinctes : évaluatives et descriptives. A distinguer : une troisième critique : celle des écrivains. La plus importante, qui s’écrit parallèlement aux œuvres litt. Il est devenu banal de rappeler que depuis Baudelaire, Mallarmé, Valéry, Proust, Borgès… tout écrivain est aussi ou d’abord un critique. Objets et cadres de la critique : Quels critères ? A noter l’absence de critères explicites et acceptables d’une manière générale. Aspect polémique du champs

suivants : – Moyen Âge : Rutebeuf, François Villon ; – xvie siècle : Louise Labé, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard ; – xixe siècle : Marceline Desbordes-Valmore, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alfred de Musset, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue ; – xxe et xxie siècles : Charles Péguy, Anna de Noailles, Guillaume Apollinaire, Marie Noël, Jules Supervielle, Paul Eluard, Louis Aragon, Georges Schéhadé, François Cheng. 4. Théâtre : faire rire

apparaîtront les rapprochements avec d’autres textes du même corpus ou avec des œuvres antérieures ou de la même aire, la mention d’une évolution relevant de l’histoire de la sensibilité, la prise en compte des conditions de la réception. Une appréciation esthétique modérément personnelle sera particulièrement valorisée. - - - - - 3 RAPPEL : À LA BASE DU COMMENTAIRE, LA DÉMARCHE DE L’EXPLICATION BAUDELAIRE, LE SPLEEN DE PARIS, XXXVII « LES BIENFAITS DE LA LUNE » La Lune,