Corridor de Vasari

L’ascenseur s’arrêta dans une secousse. Le Dr Brooks le fit sortir de la cabine. Encore une marche, cette fois dans un couloir tout noir, très étroit. Ils passèrent devant une fenêtre. Dehors, les toits de Florence émergeaient de l’aube. Au bout du corridor, Sienna Brooks récupéra une clé sous une plante qui mourait visiblement de soif et ouvrit une porte. L’appartement était minuscule, son atmosphère était le théâtre d’une lutte olfactive entre le parfum vanille des bougies et une odeur de vieux tapis

elle le paya aussitôt de la décadence du vitrail. En ce sens, elle constitua une véritable régression. Elle condamna sans appel le dernier style du Moyen-Age où elle ne voyait, selon Vasari, que des ouvrages "monstrueux et barbares qu'on peut appeler plutôt confusion ou désordre". Arrêtons nous un instant sur Vasari : Né en 1511, mort en 1574, il est à la fois peintre et architecte (décoration de la grande salle et du studiolo du palazzo vecchio, loggia des Offices), il est surtout connu pour son

démocratise à partir du XVIe siècle - On passe du portrait religieux au portrait bourgeois (caractéristique du XVe siècle, exemple : Van Eyck) - XVIIe siècle : source de commande très importante (avant l’apparition de la photographie) - Le corridor de Vasari est un des plus grands lieux d’exposition d’autoportraits (l’autoportrait commence au XVe siècle) • La scène de genre : - Parle de scènes quotidiennes avec des personnages inconnus - Parfois avec une intention moraliste - Le Caravage

Fiorentino. Cette galerie était un simple lieu de passage entre les appartements du roi et la chapelle. La galerie d’art qui se situait dans le corridor reliant le Palazzo Vecchio au Palais Pitti permettait aux Médicis à Florence de traverser le fleuve Arno sans s’exposer aux dangers de la rue. Construite en 1565 par le peintre-architecte-historien d’art Vasari, elle contient encore une collection d’autoportraits qui s’élève maintenant à quelque deux cents tableaux. La déambulation fait partie de l’acte

certes ses lettres de noblesse puisqu’elle existe déjà dans l’Antiquité et connaît un brillant épanouissement au XVIème siècle (je mentionnerai plusieurs fois les Vies d’artistes publiées en 1550 puis 1568 par le peintre et architecte toscan Giorgio VASARI), mais on n’en est plus aujourd’hui à croire que la vie explique l’œuvre, sauf dans des cas exceptionnels. Ne cherchez pas non plus à caractériser le «style» des artistes: c’est très complexe (un artiste évolue au cours de sa carrière, et pas forcément

Vigée-Lebrun, 1783, buste en terre cuite (Musée du Louvre, Paris). > Elisabeth VIGÉE-LEBRUN, Autoportrait avec sa fille Julie, 1786, huile sur toile (Musée du Louvre, Paris). > Elisabeth VIGÉE-LEBRUN, Autoportrait, 1790, huile sur toile (Corridor Vasari, Florence). Service culturel pour les publics - 30/30 musée des Beaux-Arts Fiche thème

collection, il voulait le faire par l'histoire. Il avait appris un peu d'italien avec sa femme ; il se mit en tête de donner la Vie des peintres de Vasari au public français, de la traduire en se faisant aider par sa fille qui, toute petite, avait entendu parler italien à la femme de chambre de sa mère et retenu quelques mots. Il enfonça la jeune fille dans Vasari, enferma son temps et sa pensée dans les grammaires, les dictionnaires, les commentateurs, tous les scholiastes de l'art italien, la tint voûtée

collection, il voulait le faire par l’histoire. Il avait appris un peu d’italien avec sa femme ; il se mit en tête de donner la Vie des peintres de Vasari au public français, de la traduire en se faisant aider par sa fille qui, toute petite, avait entendu parler italien à la femme de chambre de sa mère et retenu quelques mots. Il enfonça la jeune fille dans Vasari, enferma son temps et sa pensée dans les grammaires, les dictionnaires, les commentateurs, tous les scholiastes de l’art italien, la tint voûtée

c’est-àdire en y recherchant les lois, pouvait s’attendre à être considéré par les savants, les lettrés et les écrivains humanistes, comme un égal. Cela explique l’individualisme de l’homme renaissant dans de nombreux domaines. L’œuvre du biographe Vasari retrace la vie des artistes de son temps auxquels il confère un rang particulier. Dans le milieu religieux, cet essor intellectuel suscitera aussi l’émergence de théories syncrétistes comme le néo-platonisme. Cette nouvelle conception de vie est favorisée

collection, il voulait le faire par l’histoire. Il avait appris un peu d’italien avec sa femme ; il se mit en tête de donner la Vie des peintres de Vasari au public français, de la traduire en se faisant aider par sa fille qui, toute petite, avait entendu parler italien à la femme de chambre de sa mère et retenu quelques mots. Il enfonça la jeune fille dans Vasari, enferma son temps et sa pensée dans les grammaires, les dictionnaires, les commentateurs, tous les scholiastes de l’art italien, la tint voûtée