Cour des miracles

pour laquelle il s’est inspiré du fabuliste italien Abstenus est paru en 1678. La fontaine s’attache à nous livrer ici sa vision amer de la cour de Louis XIV où les courtisans suivent sans discernement les pensés et les gestes du roi. Nous verrons comment ce met en place cette charge satirique véhémente (c.à.d. violente) à l’encontre du monarque et de sa cour grâce à des personnages emblématiques et à un art consommé du récit. Les personnages sont des animaux bien que leur animalité soit parfois

obsèques de la Lionne », comme la plupart des fables, situe l'histoire dans le monde des animaux. Nous verrons comment le fabuliste, séduisant son lecteur par un récit dynamique, l'amène sur la voie de la réflexion et véhicule une critique sévère de la cour et du roi. I. Une fiction séduisante « Les obsèques de la Lionne» séduit le lecteur grâce à une utilisation complexe du schéma narratif traditionnel et par la diversité des discours comme des mètres. I-1. Un récit vivant Le passé simple

5 : La colère du roi (l. 33 à 39) Etape 6 : Le mensonge du cerf (l. 39 à 51) 2) Ces étapes peuvent correspondre presque à des actes Etape 1 : (l. 1 à 16) : Le deuil officiel de la cour du lion Etape2 : (l. 17 à 23) : Interrupt° du récit par l’auteur pour donner son sentiment sur la servilité de la cour. Etape 3 (l. 24 à 38) : Le cerf est dénoncé et condamné Etape 4 (l.39 à 51) : Retournement de situat° en faveur du cerf. Etape 5 (l.52 à55) : Morale. Le texte commence par une périphrase :

ne devez pas écrire « introduction » dans votre devoir) Contexte et présentation du texteLa Fontaine est l’un des auteurs français les plus renommés grâce aux fables qu’il a écrites au XVIIème siècle. En tant que moraliste, il fait la satire de la Cour mais analyse aussi d’une façon générale, universelle et atemporelle, le comportement des hommes, leurs qualités et surtout leurs travers. La fable que nous allons étudier, « Les Obsèques de la lionne », est tirée du second

œuvre entièrement écrite en langue vulgaire des années 1200, fût la seule œuvre dramatique du trouvère arrageois Jean Bodel. Cette commande faite par la confrérie de Saint-Nicolas d’Arras, s’inscrit dans ce genre littéraire du Moyen-âge qu’est le Miracle. Mettant en scène le plus généralement la vie d’un saint, Jean Bodel fait intervenir ici Saint Nicolas. Aux Croisades, un croisé est fait prisonnier alors qu’il priait devant une statuette de St Nicolas. Il la déclare miraculeuse, empêchant notamment

Claude Frollo), mais elle est sauvée par l'intervention d'un capitaine de la garde, Phœbus de Châteaupers. Un peu plus tard, Gringoire recroise la route d'Esmeralda et continue à la suivre, mais il se retrouve sans le vouloir au cœur de la Cour des miracles, le quartier hanté par les pires truands de la capitale. Il manque y être pendu, et doit la vie à l'intervention d'Esmeralda qui le prend pour mari, mais seulement pour le sauver. Le livre III évoque Notre-Dame de Paris, son histoire et ses

siècle, le palais des doges date a peu près de 810 avant J-C. Le palais a été construit par un doge du nom d’Angelo Partecipazio. Le palais était à l’origine, le siège des pouvoirs: législatif, exécutif et judiciaire, ils étaient organisés autour de la cour intérieure du palais. Les pouvoirs étaient logés dans des bâtiments distincts architecturalement, qui aujourd’hui ont été visuellement effacés. *Le doge (dux en latin, qui veut dire « chef ») était le dirigeant de la République indépendante de Venise

capitaine séduisant cependant aussi peu généreux qu’il n’est intelligent. Agée de seize ans, enlevée à sa mère et élevée parmi les brigands de la Cour des Miracles, Esmeralda succombe ainsi au charme du capitaine, peu avant d’épouser le poète Gringoire pour lui éviter la potence, selon une tradition de son peuple qui veut que tout condamné à mort à la Cour des Miracles peut être sauvé par l’amour d’une belle. Malheureusement pour la jeune fille, qui attend tout du jeune Phoebus sans savoir qu’il est déjà

nouvelle institution, l’Institution des Invalides, chargée d’accueillir ses soldats invalides ou âgés. Au XVIIème siècle, c’est à la Cour des Miracles que les personnes exclues de la société se retrouvaient à Paris. Cette cour désignait de grands espaces insalubres où les exclus vivaient, et à la nuit tombée, les soucis de chacun disparaissaient, comme par miracle. Il faudra attendre le XVIIIème siècle et le temps des Lumières pour que l’homme se fasse une nouvelle idée sur le handicapé, loin des

DE LA FONTAINE C’est une satire de la cour et de l’hypocrisie des courtisans De plus c’est aussi une critique de la naïveté du roi. Il faut savoir que ce que Jean de La Fontaine dénonce dans ce texte ne s’applique pas à son époque puisque c’est Louis 14 qui a inventé le concept de la cour pour augmenter son pouvoir. Il y a du vers 1 au 16, le récit du deuil à la cour Du vers 17 au 23, une parenthèse permettant d’analyser le fonctionnement de la cour. Du vers 24 au 38, on a l’accusation du