Courbe De Laffer

une désincitation au travail (il faudra payer de plus en plus cher pour obtenir une retraite moindre) ainsi que des phénomènes de fuite : exode vers les pays qui taxent moins, développement du travail au noir, évasion fiscale, … cf. la célèbre courbe de Laffer ou le fameux « Trop d’impôts tue l’impôt ». Il faut donc réformer notre système de protection sociale pour en assurer la pérennité. Problème : quelles réformes ? Qu’il s’agisse de la réforme de l’assurance maladie ou de l’assurance vieillesse

de l’État avec une baisse des dépenses collectives mais ces baisses sont très relatives : 1947 : 48% , 1995 : 45%, 2009 : 47%. Ces consommations collectives sont assez contestées depuis les travaux de l'économiste américain Arthur Laffer qui est l'auteur d'une courbe le rendant célèbre. Par un travail très mathématique il a étudié l'efficacité de l'imposition. A mesure que l'on augmente les impôts l'efficacité diminue pour trois raisons : 1. plus il y a d’impôt, plus il faut faire de contrôles

intervenir activement dans l’économie en utilisant le levier de la demande. L’intervention de l’État a un effet multiplicateur sur la production (et donc sur la richesse globale). Au lendemain de la guerre, les conclusions keynésiennes, articulées à la courbe de Philips[44], sont au coeur de la politique économique recherchant un pilotage fin de l’activité économique hésitant entre deux écueils, l’inflation et le chômage. 2. Keynes et ses contradicteurs Face à la généralisation des remèdes keynésiens

agents ayant réévalué leurs anticipations, elle se traduira par une hausse de l'inflation et le retour du chômage à son niveau naturel. La mesure du taux de chômage naturel soulève de nombreux problèmes empiriques. (Voir également la théorie de la courbe de Phillips.) Chômage volontaire et involontaire Le chômeur volontaire refuse de travailler au salaire courant, les indemnités de chômage étant suffisamment importantes pour préférer l'inactivité. Dans ce sens, il s’agit donc plutôt d’inactifs et

d’un ensemble de mesures 22.2 Variance et écart-type 22.3 Erreurs aléatoires ou « indéterminées » 22.4 Intervalle de confiance de la moyenne 22.5 Comparaison de résultats — Tests paramétriques 22.6 Test de rejet – Quotient Q ou test de Dixon 22.7 Courbes d’étalonnage 22.8 Méthodes robustes ou tests non-paramétriques 22.9 Optimisation par la méthode un seul facteur à la fois EXERCICES RÉPONSES AUX EXERCICES TABLE DES CONSTANTES PHYSICO-CHIMIQUES BIBLIOGRAPHIE INDEX À nos enfants et petits enfants

alors celle de la distribution de la fiscalité. Certes, le rapporteur reconnaît qu’un haut niveau de prélèvement n’est pas toujours une garantie de croissance ni de justice sociale, mais il s’arrête là, remettant même en cause le principe de la courbe de Laffer présenté dans le rapport. Pourtant, la baisse des taux peut entraîner une augmentation des ressources fiscales, comme on l’a constaté dans les cas de la TVA à 5,5 % sur le bâtiment ou de la TIPP. De même, contrairement à une forte idée reçue

qui agace et dessert le candidat plus qu’il ne le sert. D’autant plus que l’accroche conduit souvent à une erreur méthodologique grave : la répétition et l’illogisme de plan. Dans ce sujet, par exemple, beaucoup de candidats ont commencé par la courbe de Laffer et la citation « Trop d’impôt tue l’impôt ». C’était maladroit car c’était s’interdire ensuite d’en reparler ensuite (répétition = faute de plan), dans la partie sur les aspects défavorables où elle pouvait avoir sa place. Le sujet n’étant même

qu’un niveau excessif du prélèvement fiscal constitue une véritable cause de la fraude fiscale. Ainsi, selon a. LAFFER, un économiste du courant de l’offre, « une pression fiscale élevée alourdit les coûts de l’entreprise et par conséquent décourage l’entreprise à se développer et l’oblige à frauder »1 , comme il ressort de la courbe suivante : D’après la courbe nous constatons que : Lorsque la pression fiscale dans l’économie augmente, les recettes fiscales croissent jusqu’à

d’amplifier le cycle au lieu de le réduire. Friedman croît davantage en une régulation naturelle des cycles. Finalement, une politique de court terme n’aura aucun impact sur l’activité, c’est en ce sens que Friedman rejette catégoriquement l’existence d’une courbe de Phillips. On ne combat pas le chômage avec de l’inflation. Nous reviendrons plus longuement sur ce point important dans notre chapitre suivant. Il découle de tout ceci la recommandation de mener des interventions graduelles et progressives. Les

L’économie de l’offre, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, GF-Flammarion, 1993, pages 303-304) et fonde ce qu'on appelle aujourd'hui « l'économie de l'offre », popularisée aux États-Unis, dans les années 1970, par Athur Laffer et sa célèbre courbe lui permettant d’avancer l’idée que « trop d'impôt tue l'impôt », et par George Gilder, dans Richesse et pauvreté 9 , où il écrit : « L'offre créant sa propre demande est un principe fondamental de l'économie classique appelé loi de Say