Courir Au Trépas

anaphore antithétique « M’es tu donné ». Dans la quatrième strophe, Rodrigue semble arriver à la conclusion qu’il veut mourir pour Chimène : « Il vaut mieux courir au trépas », « Je dois a ma maitresse aussi bien qu’a mon père » ; il se ressaisit finalement et se rend compte qu’il n’y a qu’un seule choix : la mort dans la gloire : « Trépas si mortel à ma gloire. » Ce pléonasme, d’ailleurs, met en évidence la mort imminente, inéluctable de Rodrigue, soit par l’épée du comte soit de tristesse pour

ponctuation très marquée ( ! et ?), interjections lyriques : « o »… -les stances marquent l’instabilité du héros par leur irrégularité. 2. Le lexique de la mort et de la maladie. -Champ lexical de la mort : « mortelle », « coup qui me tue », « trépas », « mourir », « mourons »… -Vocabulaire de la maladie : « « mal », « guérir ». Rodrigue est un héros souffrant. 3. La peur de la « gloire ternie ». -l’état instable du héros est mis en valeur par la notion récurrente d’honneur. Si offenser

Chimène ? Il vaut mieux courir au trépas. Je dois à ma maitresse aussi bien qu'à mon père ; J'attire en me vengeant sa haine et sa colère ; J'attire ses mépris en ne me vengeant pas. À mon plus doux espoir l'un me rend infidèle, Et l'autre indigne d'elle. Mon mal augmente à le vouloir guérir ; Tout redouble ma peine. Allons, mon âme ; et puisqu'il faut mourir, Mourons du moins sans offenser Chimène. Mourir sans tirer ma raison ! Rechercher un trépas si mortel à ma gloire !

ponctuation très marquée ( ! et ?), interjections lyriques : « o »… -les stances marquent l’instabilité du héros par leur irrégularité. 2. Le lexique de la mort et de la maladie. -Champ lexical de la mort : « mortelle », « coup qui me tue », « trépas », « mourir », « mourons »… -Vocabulaire de la maladie : « « mal », « guérir ». Rodrigue est un héros souffrant. 3. La peur de la « gloire ternie ». -l’état instable du héros est mis en valeur par la notion récurrente d’honneur. Si offenser Chimène

entraînera le mépris de Chimène. -La seule issue sera donc de venger son père. Beaucoup de mot concernant la mort (registre tragique) : «  atteinte mortelle » v.2 «  le coup qui me tue » v.6 « que je meurt de tristesse »v.53 « il vaut mieux courir au trépas » v.31 «  puisqu’il faut mourir, mourons du moins sans offenser Chimène v.39/40 Un monologue poétique : Il y a beaucoup de lien avec la poésie : -la versification ( vers long et vers cours ) -les images poétiques (v.1, 54…) Il y a une

a une hésitation de la part de Rodrigue, vers la ligne 25 , « cruel espoir ». Il revient même à se poser des question a lui-même. En effet cette hésitation étant tellement dur pour lui, il s’en revient à vouloir se suicider : « il vaut mieux courir au Trepas » Puis vient l’honneur, qui devient plus important que l’amour, Le héros Rodrigue réapparait ,en insistant bien sur sa nouvelle résolution, tout en insistant : « allons mon bras », « allons mon ame » Puis fini par comparer ca maitresse a

soit l’un ou soit l’autre doit être sacrifié ce qui augmente sa souffrance. Mon mal augmente à le vouloir guérir ; Tout redouble ma peine. De plus, il aime tellement Chimène qu’il est prêt à mourir au lieu de la trahir. Il vaut mieux courir au trépas. Je dois à ma maîtresse aussi bien qu'à mon père; J'attire en me vengeant sa haine et sa colère. Mais, ensuite, il renonce à cette pensé et prend la décision difficile de venger son père, conscient que sans l’honneur il ne mérite pas l’amour

n’est point à nous, penseur et chantre austère, De nier les grandeurs de la mort volontaire. D’un élan généreux il est beau d’y courir. Philosophes, savants, explorateurs, apôtres, Soldats de l’Idéal, ces héros sont les nôtres; Guerre, ils sauront sans toi trouver pour qui mourir. Mais à ce fer brutal qui frappe et qui mutile, Aux exploits destructeurs, au trépas inutile, Ferme dans mon horreur, toujours je dirai: Non ! O vous que l’Art enivre ou quelque noble envie, Qui, débordant d’amour

renoncement a la vie au sacrifice de l’amour Les trois dernières strophes de ce monologue délibératif amènent Rodrigue vers une décision résolue. - Dans la quatrième strophe, incapable d’un choix, Rodrigue se résout à mourir « Il vaut mieux courir au trépas » - L’anaphore et le chiasme des vers suivants :
« J’attire en me vengeant sa haine et sa colère J’attire ses mépris en ne me vengeant pas. » -et le parallélisme qui suit « l’un me rend infidèle, / Et l’autre indigne d’elle » montrent bien

V5 « funeste » V9 « ciel » V11 « fatal » V25 « destin » V27 «  le sort » -champ lexical de la mort : V20+28 «  mort » V24 «  trépas » V67 «  menace » V95 « peril » V100 «  mourir » V105 « veuve » Les mots à la rime : SORT/MORT ( V27+28 ) et ORESTE/FUNESTE ( V5+6 ) suggèrent que le sort d’Oreste est la mort. Oreste est un personnage en fuite, il semble courir pour échapper à son destin c) Scène miroir du dénouement -caractère d’Oreste : V38 « malheureux » V46 « déplorable » V17+18