Cournot Bertrand Stackelberg

Duopole Le duopole est une structure de marché oligopolistique dans laquelle deux entreprises offreuses font face à une demande atomistique (c’est-à-dire à une infinité de demandeurs). Cette théorie a été établie par Antoine-Augustin Cournot en 1838 (Recherche sur les principes mathématiques de la Théorie des Richesses). Cette situation peut donner lieu à une entente entre les firmes et à un abus de position dominante ou a une situation de concurrence. Dans les faits, l'existence d'un duopole permet

Oligopole Les oligopoles non coopératifs Les oligopoles coopératifs Introduction au chapitre On va considérer les configurations suivantes : Concurrence en quantité (concurrence à la Cournot) Concurrence en prix (concurrence à la Bertrand) Concurrence quand il y a une entreprise leader (modèle de Stackelberg) Collusion ou cartel ou entente → modèle approprié dépend du marché étudié Question : Quels sont les facteurs qui déterminent l’équilibre d’un oligopole ? Ch. 5 – Oligopole Les

de marge est égal à l’inverse de l’élasticité-prix. Le taux de marge est donné en pourcentage. DUOPOLE DE COURNOT Les deux entreprises cherchent à maximiser leur profit par les quantités. Elles connaissent toutes les deux la fonction de demande du marché. Chaque entreprise sait ce que l’autre va faire donc il apparait très rapidement un équilibre sur le marché (équilibre de Cournot à l’intersection des fonctions de réactions R1 et R2). Pour trouver les quantités, les prix, les profits, etc

Revue de la concurrence parfaite Marché P D P S Entreprise individuelle CmLT P0 P0 Q0 Q CMLT D = Rm = P q0 Q 9 1. Le monopole Notre analyse du monopole commence par celle du monopole ‘faible’ (P(x) linéaire), appelé aussi le ‘monopole de Cournot’ (économiste français – 1801-1877 à l’origine de l’analyse mathématique des marchés noncompétitifs). Les hypothèses du monopole : 1.  un producteur unique, mais une multitude d’acheteurs ; 2.  un produit spécifique (pas de biens substituables) ;

obtenus di¤èrent beaucoup selon que l’ suppose que la variable choisie par les on …rmes est le prix (concurrence à la Bertrand) ou la quantité (concurrence à la Cournot). Les résultats dépendent aussi de l’ ordre des choix des …rmes. On peut supposer que les …rmes choisissent leurs actions simultanément ou séquentiellement. Lorsque les choix sont séquentiels, on parle de modèles de Stackelberg. Les résultats varient aussi en fonction du degré de coopération autorisé entre les …rmes. Ces dernières peuvent

(Air France par exemple), tarification au prix des réservations Il y a aussi l’état de duopole : Les grands auteurs qui ont inventé cette catégorie sont A Cournot 1834 (quelle variable va utiliser l’entreprise pour maximiser ses profits ?) ; Bertrand 1886 (A quel niveau faut-il fixer les prix pour avoir la meilleure part de marché) ; H Stackelberg (Recherche et développement). Le duopole est bien sur caractérisé par un marché à deux entreprises Il y a également les oligopoles : le nombre d’entreprise

quand on est deux, on ne partage pas le gâteau en 2, la taille du gâteau est réduite. La taille du gâteau dépend du modèle. ★ Modèle de COURNOT : il y aura concurrence mais finalement les profits seront préservés. Quand le nombre de firmes augmente, la taille du gâteau va diminuer et donc à l’infini on se retrouve dans une situation de CPP. ★ Duopole de BERTRAND : Quand on est 2, c’est déjà trop tard, le gâteau sera presque = 0. Exemple très connu de duopole : airbus contre Boeing. La concurrence

situations oligopolistiques. A - 2 types d’approche : Cournot : approche en quantités Bertrand : approche en prix B - L’équilibre du marché oligopolistique Chacune des entreprises a un poids sur le marché (différent de la situation de la concurrence parfaite). Chacune cherche à maximiser son profit mais devra le faire en tenant compte des actions des autres firmes. II - La concurrence par les quantités : l’oligopole selon Cournot et Stackelberg A - Deux cas de figure : • soit les firmes sont interchangeables

3) Déterminer E1 et E2. Les jeux où les joueurs prennent leurs décisions (définissent leurs stratégies) isolément (individuellement, sans concertation avec les autres), sont appelés jeux non coopératifs. Exemples : les situations de duopole de Cournot. Ceux basés sur les actions jointes d'un groupe de joueurs sont appelés jeux coopératifs. Exemples : les situations de cartel. Le cours est consacré aux jeux non coopératifs et est articulé en trois chapitres : les jeux et leurs représentations

Oligopoles Armel JACQUES Première mise en ligne : 10 septembre 2006 Cette version : 5 septembre 2011 Contents 1 Introduction 2 Concurrence à la Cournot 2.1 Condition de premier ordre de la maximisation du pro…t . . . . 2.2 Duopole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2.1 Fonctions de meilleures réponses : . . . . . . . . . . . . 2.2.2 Equilibre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2.3 E¢ cacité au sens de Pareto ? . . . . . . . . . . . . . . . 2