Courir Au Trépas

de l’Académie’’, 1694). «le sort dont la poursuite» : C’est, en fait, le sort qui poursuit Oreste. Subligny critiqua âprement ces deux vers ; il aurait voulu «persécution» au lieu de «poursuite» - Vers 66 : Racine avait d’abord écrit : «Me fait courir moi-même au piège que j’évite». Pour Subligny, «moi-même» était une cheville. On pourrait aussi préférer «que je cherche à éviter», «que je voudrais éviter». - Vers 70 : «en sa cour» : Racine, comme tous les écrivains de son temps, employait «en»

de l’Académie’’, 1694). «le sort dont la poursuite» : C’est, en fait, le sort qui poursuit Oreste. Subligny critiqua âprement ces deux vers ; il aurait voulu «persécution» au lieu de «poursuite» - Vers 66 : Racine avait d’abord écrit : «Me fait courir moi-même au piège que j’évite». Pour Subligny, «moi-même» était une cheville. On pourrait aussi préférer «que je cherche à éviter», «que je voudrais éviter». - Vers 70 : «en sa cour» : Racine, comme tous les écrivains de son temps, employait «en»

sa grandeur. La pièce d’Eschyle1 Les Perses se déroule dans le palais de Suse. S’y retrouvent alternativement la vieille reine Atossa, femme du défunt roi perse Darios, son fils malheureux, le roi Xerxès, l’un des rares guerriers à avoir échappé au trépas, et le chœur formé des conseillers du roi. © Groupe Eyrolles 1. 525-456 avant J.-C. 23 Philosophie des émotions Évocation affligée du passé Apprenant la défaite des vaisseaux et de toutes les troupes perses, le chœur des conseillers

je m'accusai d'ingratitude : " Mais enfin, lui dis−je, ô mon père ! tu le vois toi−même : je meurs si je ne la reprends la vie de l'Indien. " Lopez, frappé d'étonnement, voulut me détourner de mon dessein. Il me représenta les dangers que j'allais courir en m'exposant à tomber de nouveau entre les mains des Muscogulges. Mais, voyant que j'étais résolu à tout entreprendre, fondant en pleurs et me serrant dans ses bras : " Va, s'écria−t−il, enfant de la nature ! reprends cette indépendance de l'homme

ombres prenaient des formes humaines, le ciel semblait électrique. Jules fit semblant de ne pas le ressentir. Au même instant , dans la vallée , Jason s'endormait sous sa couette. Un hurlement féroce déchira le ciel, et le couple, effrayé, se mit à courir. Ils étaient pourchassés par des animaux féroces, ils les voyaient, les ombres se rapprochaient à grands pas. Les cris du ciel devenaient de plus en plus stridents et fréquents. Certaines fois, c'était le son d'un barillet que l'on recharge qui froissait

cieo, es, ere, ciui, citum : custos, odis, m. : discurro, is, ere, cursi, cursum : incrementum, i, n. : reluceo, es, ere, luxi, - : temere, adv. : uallis, is, m. : uelocitas, atis, f. : mettre en mouvement, provoquer, produire gardien courir en tous sens l'accroissement briller en retour, renvoyer de la lumière à la légère, au hasard la vallée la rapidité B) TRADUCTION Il est superflu à présent de montrer qu'une si grande oeuvre subsiste non sans un protecteur, et que cet ensemble

beuvant et mangeant ». Voilà la vérité. C'est Rabelais qui nous en instruit. Il a exception faite pour le dicté Gargantua et Pantagruel, garnon pas en mangeant et en buvant Tiers livre mais en dons-nous de prendre une boutade à la lettre, laissant courir librement son imagination et sa fantaisie, changeant le lieu de la scène sans nous en avertir, oubliant. — — — — L'HOMME ET L'ŒUVRE dans un livré ce qu'il avait annoncé dans l'autre, — 27 commen- çant un chapitre par des facéties de songe-creux

méditation de la mort et surtout le mépris du corps et du sensible en sont l’effet. Le bonheur de la vie présente, commandée par l’harmonieuse « sympathie » entre âme et corps est perturbée. Et surtout la crainte n’est pas éliminée. Au « beau risque à courir » fait écho le « risque terrible » guettant celui qui ne s’est pas assez occupé de son âme. Cf. Gorgias, République: mythes sur les effroyables tourments qui menacent les âmes des méchants ou de ceux qui se sont insuffisamment purifiés. Pour Epicure

avec beaucoup de dignité. Professionnelle ! CHRISTIAN. Où seront-ils postés ? LE TIRE-LAINE. À la porte de Nesle. Sur son chemin. Prévenez-le ! CHRISTIAN, qui lui lâche enfin le poignet. Mais où le voir ! – 37 – LE TIRE-LAINE. Allez courir tous les cabarets : le Pressoir D’Or, la Pomme de Pin, la Ceinture qui craque, Les Deux Torches, les Trois Entonnoirs, – et dans chaque, Laissez un petit mot d’écrit l’avertissant. CHRISTIAN. Oui, je cours ! Ah ! les gueux ! Contre un seul homme

côté de ce bois se voient deux prairies, dont le vert gai continu fait une émeraude à perte de vue. Le mélange confus des peintures que le printemps attache à cent petites fleurs égare les nuances l’une dans l’autre et ces fleurs agitées semblent courir après elles-mêmes pour échapper aux caresses du vent. On prendrait cette prairie pour un océan, mais parce que c’est une mer qui n’offre point de rivage, mon œil, épouvanté d’avoir couru si loin sans découvrir le bord, y envoyait vitement ma pensée;