Crise Du Personnage Romanesque

• « Sans personnage, point de roman » (Anthony Burgess). « Un roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin » (Stendhal). Certes, il y a une différence entre personnage et personne : l’un renvoie à la création littéraire, l’autre au réel. Mais quand le lecteur est plongé dans un roman, il arrive souvent que, pour lui, les personnages deviennent personnes et reflètent, comme un vrai miroir, l’image de la société dans laquelle il vit. • La seule fonction du personnage de roman est-elle

référentielle à la « vie intérieure » et veut aussi nous délivrer de tous les réflexes culturels qui nous séparent de la réalité. 3 – Le Nouveau Roman est la recherche aventureuse d’une nouvelle forme de discours, différente de la narration avec personnages propre au roman « balzacien ». En fait, l’originalité des romans de Robbe-Grillet se résumerait peut-être à la volonté de rapprocher autant que possible le roman du cinéma, conçu par Robbe-Grillet comme l’art du « présent perpétuel ». Abstract

d'analyse de Vincent Jouve proposée dans I'Eflet-personnage dans le roman, le présent mémoire aborde la relation complexe qui lie le lecteur aux figures discursives adolescentes dans les Enfants tembles de Jean Cocteau,les Chambres de bois d'Anne Hébert et le Nez gui voque de Réjean Ducharme. Bien que ces récits divergent sur le plan de la chronologie, il nous a semblé intéressant d'établir un rapprochement par rapport à la prédominance du personnage adolescent. Ces romans ont tous comme figures

d’étudier comment, par la narration, l’auteur exprime ce passage de la philosophie à la religion, en passant par l’expérience du néant ; comment l’écrivain signifie ce chemin de la conscience par la fiction du romanesque. I. L’aboutissement du parcours philosophique de B et P II. Un moment de crise III. L’espoir d’une renaissance par la religion I L’aboutissement du parcours philosophique de B et P 1) un chemin de la conscience de la philosophie à la religion (sorte de phénoménologie de

La poétique du roman * Les différents topoï . * Le topos de l’inconnu : le narrateur, pour faire oublier qu’il contrôle le récit, feint de tout ignorer de son personnage. * Le topos du nouveau : l’évocation d’un personnage découvrant, en même temps que le lecteur, le monde de l’histoire, naturalise la présentation de l’univers fictif. * Le topos du dévoilement : la description de l’aube, du lever du jour, permet de dévoiler progressivement et « naturellement » l’espace

50-60 ( Beckett, Cioran), et fait une critique acerbe de ses romans dans son ouvrage Professeurs de désespoir. D'autres écrivains en parallèle, durant la dernière décennie, utilisent sciemment le procédé de l'autofiction pour renouveler le genre romanesque (Christine Angot par exemple). Terme inventé par Serge Doubrovsky en 1977, l'autofiction est une sorte d'autobiographie romancée, qui rapprocherait ces écrivains des romantiques du XIXe siècle. On peut aussi regrouper quelques écrivains dans une

fonction (est-il « fait » pour quelque chose ?) qui détermine sa substance, sa matière, son champ d’inspiration ? • Que peut-on entendre par « exceptions » en art, et plus spécialement dans l’écriture romanesque ? De quelles espèces celles-ci peuvent-elles être ? Actions extraordinaires ? Personnages héroïques ? Psychologies hors du commun ? • Si l’art n’est pas fait pour peindre des exceptions, le réel est-il sa matière première ? Mais qu’est-ce, dès lors, que peindre le réel ? Le reproduire ? L’analyser

Le roman flaubertien se doit en outre d'obéir à deux disciplines corollaires: l'observation scientifique et l'impassibilité de l'observateur. Cette impassibilité cède souvent le pas, pourtant, à une ironie féroce, tant à l'égard des personnages excessivement romanesques, comme Emma Bovary ou Frédéric Moreau, qu'aux opportunistes sans scrupules, comme le pharmacien Homais. Se moquant de tout, Flaubert est l'écrivain du dérisoire, le chroniqueur du « rien »: c'est pourquoi il affirme que ses romans ne

la France. I - Le contexte historique et social L'évolution du roman au XIXème est foisonnante à l'image du contexte historique et social : roman lyrique, roman naturaliste, roman réaliste, roman histvrique, roman populaire .. Le genre romanesque s'adapte à une réalitée toujours en mouvement. 1) Le XIXème siècle est une période doublée de l'histoire de l'Europe et de la France : (depuis 1789 et la disparition de l'Ancien Régime, Le pays connait un nombre impressionant de changement de

spécifique, caractérisé par son écart à la norme grâce au jeu de la folie. Mots-clés : folie, personnage fou, société, voix, voie. Abstract: Madness is omnipresent in the text, does not reflect a state of illness; but is a voice which unveils social harm in order to open up a new 168 Introduction La folie, dans le texte L’insolation de R. Boudjedra est suggérée par un jeu scénique du personnage pivot. Ce fou ou plus exactement ce non fou porte le masque de la folie. Cette dernière prend une