Critique De La Société Les Misérables De Victor Hugo

romantisme monarchique et chrétien. De 1815 à 1820, un état d'âme collectif apparaît : le « mal du siècle », présent notamment dans Les Méditations de Lamartine et les Contemplations de Hugo. Mal contemporain du Premier Empire (Sénancour, Chateaubriand, Constant) et qui s'intensifie avec la fureur napoléonienne. (Hugo sera exilé). Pour définir pertinemment le romantisme, on peut citer Baudelaire : « Le romantisme n’est précisément ni dans le choix des sujets ni dans la vérité exacte, mais dans la

peu écrit sur les souterrains : parler des souterrains fait peur. A l'écrivain tout d'abord. Et pour cause : le souterrain est obscur, enfoui, profond, sale dans l'imaginaire collectif. C'est l'endroit des égouts, de ce que la société rejette. Parler de ce que rejette la société, c'est également prendre le risque d'être soi même rejeté, en tant que romancier. C'est le risque de « salir » ses lettres avec la boue du sous-sol. Assurément, écrire sur l'amour ou sur l'honneur est un pari moins dangereux

charmes et les amertumes de la passion. Dandy endetté, il est placé sous tutelle judiciaire, et connaît, dès 1842, une vie misérable Il commence alors à composer plusieurs poèmes des Fleurs du mal. Critique d'art et journaliste, il défend en Delacroix le représentant du romantisme en peinture, mais aussi Balzac Plus tard, il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure dans son uvre bbbbbb Les Fleurs du mal paraissent en 1857 à 500 exemplaires

en réaction contre le |liberté, c’est « le libéralisme en littérature », il |Intérêt pour l'ordre social, la loi | |classicisme jugé trop rigide et le |s'agit de se libérer des contraintes en cherchant |pour organiser la société, l'esprit | |rationalisme et l'anticléricalisme de la |l’évasion dans le rêve, dans l’exotisme. Développant un |des lois. L'histoire va dans le bons | |philosophie des lumières du XVIIIème |goût pour le mystère, le fantastique, il prône

T E X T E (Hugo rejette ici les normes classiques qui imposent leurs interdits au théâtre et en poésie.) Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en caste ; Les uns, nobles, hantant les Phèdres, les Jocastes, Les Méropes (1), ayant le décorum pour loi, Et montant à Versaille (2) aux carrosses du roi ; 5 Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires

Judiciaire ; délibérative ; démonstrative Fable : Argumentation par apologue, Indirecte, justifiée par un récit fictif Maxime : On énonce une thèse, on n’argumente pas, ne justifie pas, souvent par proverbe. Utilisation quotidienne La Bruyère critique les gens de son temps. Les philosophes mettent l’argumentation au service de leurs combats, foisonnement d’idées et de débats, cherche à toucher tous les publics Vont ce réunir dans les salons, les cafés. Echanges avec la presse, avec les moyens

intérêt philosophique, bien que fréquemment polluées par quelque anecdote, expérience ou incident trivial. Mais ce sont les visions de quelqu’un qui a essayé de mener sa vie dans une certaine solitude mentale, libre de la pression intellectuelle que la Société impose à ses membres. Elles furent donc les visions de Rousseau dans toute leur signification. L’éditeur de Rousseau de 1960, Henri Roddier, affirme que les Rêveries ont inspiré la forme littéraire à la fois de l’essai personnel intime et du journal

Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877). ALBERT COHEN : Albert Cohen, né à Corfou, 16 août 1895, mort à Genève

Pour répondre à cette question, nous commencerons donc par développer le côté inutile de l’art et ensuite nous verrons que celui-ci présente des usages importants. Tout d’abord, l’art est peut être considéré comme inutile car il renvoie à la société une image faussée par toutes ses règles strictes et la bienséance qui l’entoure. Tous ces éléments bercent le spectateur dans une illusion qu’il croit la réalité. Car l’artiste peint ce qu’il veut montrer mais finalement, chacun va interpréter cet

|1824-1830 |Charles X | | | |1830-1848 |Monarchie de Juillet |1830-1848 |Louis-Philippe 1er |1831 : Notre Dame de Paris, Hugo | | | | | | |1833 : Eugénie Grandet, Balzac | | | | |