Critique De La Société Par Flaubert Dans Madame Bovary

Madame Bovary, Gustave Flaubert Première partie, Chapitre 8 Quelques hommes, une quinzaine […] la cuiller entre les dents. Axe de lecture : - Ambiance luxueuse // Référence italienne. - Etat semi - léthargique d’Emma Contexte : Emma et Charles ont été invités à participer à un bal donné par le compte de la Vaubyessard. Emma ayant toujours rêvé d’appartenir à ce milieu va tout de suite trouver ses repères, et être émerveillé par ce luxe, alors que Charles, va

humaine, qui met en scène l’ensemble des classes sociales, sauf la classe ouvrière, montre que l’argent a une place fondamentale dans toute la société du XIXe siècle. Les politiques voient dans le Réalisme une idée qui conduit à offenser la religion et à propager le désordre social 4)Les Sujets L’un des buts des réalistes est de dénoncer les défauts de la société, notamment la bourgeoisie qui est réputée pour son étroitesse d’esprit, son hypocrisie, ou encore pour son amour de l’argent et du profit

poétique spécifique : c'est encore un genre sans règles précises. Cette situation forme un contraste très fort avec la fin du XIXe siècle où le genre romanesque est dominant. Dans De la littérature (ouvrage qui évoque l'histoire de la littérature), Madame de Staël (1766-1817) ne mentionne même pas le roman, excepté quelques pages sur le roman anglais. L'auteur constate aussi que les romans psychologiques sont bien souvent écrits par des femmes. ◦ Le roman est à cette époque un genre en marge, bien

Caractères, connut son apogée avec le moraliste Jean De La Bruyère (Les Caractères), le fabuliste Jean De La Fontaine (Les Fables) et le dramaturge Molière (L’école Des Femmes, L’avare, Le Misanthrope, Dom Juan…etc.) Expression de la décadence de la société et des mœurs, ces œuvres ont dû préparer l’aspect révolté des écrits du siècle des Lumières. L’exemple le plus saisissant est celui de Denis Diderot à travers son œuvre Jacques Le Fataliste dont le titre indique déjà la naïveté et la simplicité d’esprit

croise mais celui-ci va se repentir en s’apercevant que ce qu’il fait est mal et aider son prochain comme Fantine et sa fille Cosette. Dans le roman de Flaubert Madame Bovary, le personnage Emma Bovary est mis en avant. Celle-ci incarne une femme s’ennuyant de sa vie, la trouvant trop monotone car elle rêve de voyages et de vie trépidante. Flaubert centre son récit sur cette femme et son roman recèle des aspects réalistes et des aspects romantiques ainsi que de la terne réalité aux fastes de l’imagination

dans cette écriture parodique la critique implicite du genre des romans précieux, qui se voulaient épiques, même si les romans comiques, moins nobles, plus populaires, s’adressent à des lecteurs différents. Ces romans-fleuves (aussi bien les romans précieux que les romans comiques) ont des intrigues souvent enchâssées et entremêlées, typiques du baroque. 3. Les héros parfaits du roman classique. Le chef d’œuvre du roman classique est la Princesse de Clèves de madame de la Fayette (1678). A l’opposé

 La Fontaine a dit « Je me sers des animaux pour instruire les hommes », en effet, ce grand poète a écrit de nombreuses fables où il met en scène des animaux afin de critiquer la société de son époque. Ce fabuliste passe par la fiction, et donc par l'argumentation indirecte, pour partager ses idées et convaincre ses lecteurs. On pourra donc se demander si le recours à la fiction est un moyen efficace pour faire passer un message au lecteur. Dans un premier temps, nous étudierons les avantages de

Gustave Flaubert Madame Bovary BeQ Gustave Flaubert Madame Bovary Mœurs de province roman La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 715 : version 2.0 2 Du même auteur, à la Bibliothèque : Œuvres de jeunesse I et II 3 Madame Bovary Édition de référence : Paris, Librairie de France, 1929. « Édition du centenaire » Illustrations de Pierre Laprade. 4 À Marie-Antoine-Jules Sénard membre du Barreau de Paris ex-président de l’Assemblée

récit en prose, imaginé par l’auteur, qui cherche à éveiller l’intérêt du lecteur par la peinture des mœurs, l’analyse des caractères et la singularité des aventures. » Au XIXème siècle, le roman est aussi beaucoup utilisé comme instrument pour critiquer la société : les plus grands auteurs dénonciateurs furent Victor Hugo et Emile Zola. Le roman est une œuvre imaginée, mais les auteurs du XIXème siècle, utilisèrent pour créer leurs personnages, les mœurs de leur temps. Pour commencer, l’écrivain a souvent

souverains. Sur un plan économique, la Révolution industrielle changera massivement le panorama social. Le phénomène de l’urbanisation entraîne la paupérisation partielle de la société et provoque, par conséquent, l’angoisse et l’incertitude. La question de la place de l’individu dans un tel système est omniprésente dans la société ainsi que dans la littérature. Avant d’essayer de trouver une réponse à cette question dans la littérature de l’époque, il faut faire remarquer que poser cette question est