Croire Obéir Combattre La Religion Fasciste

du mot Etat. Il réfléchit sur la conquête, l’exercice du pouvoir et les conditions pour se maintenir au pouvoir et les risques qui le font perdre. Une méthode : il adopte une démarche positive qui coupe les études politiques de la morale et de la religion. Il devient un témoin et un observateur. Avec lui, l’analyse du politique devient descriptive et non plus seulement normative. Il se met à l’école des faits. Il renouvelle la technique de l’observation. Des lois : à partir des faits qu’il observe

religieuses et de la dénonciation de l’intolérance de son temps. L’auteur a reproduit à Formose la religion cruelle des Aztèques et la rigueur fanatique des jésuites et l’intolérance catholique. Cette utopie qui ne mérite pas son nom (puisqu’elle est localisée dans le temps et dans l’espace, alors que l’utopie est de « nulle part »), peut être lue comme une critique radicale de toutes les religions et surtout des théocraties. Il anticipe les analyses lucides de l'abbé PRÉVOST. 5. Bernard MANDEVILLE :

calme, si uni, simple, que l'on découvre quand on émerge des nuages, prenait pour moi une valeur inconnue. Cette douceur devenait un piège. J'imaginais cet immense piège blanc étalé, là, sous mes pieds. Au-dessous ne régnaient, comme on eût pu le croire, ni l'agitation des hommes, ni le tumulte, ni le vivant charroi des villes, mais un silence plus absolu encore, une paix plus définitive. Cette glu blanche devenait pour moi la frontière entre le réel et l'irréel, entre le connu et l'inconnaissable

compréhension relève précisément du préjugé, c’est-à-dire d’une pré-opinion qui résiste ou non à l’épreuve des faits. Le philosophe allemand estime que les penseurs des Lumières ont commis l’erreur de déprécier systématiquement le préjugé, et de croire qu’euxmêmes lui échapperaient. Une opinion assez partagée par Hannah Arendt qui faisait remarquer que les Grecs « découvrirent que le monde que nous avons en commun est habituellement considéré d’un nombre infini de situations différentes, auxquelles

calme, si uni, simple, que l'on découvre quand on émerge des nuages, prenait pour moi une valeur inconnue. Cette douceur devenait un piège. J'imaginais cet immense piège blanc étalé, là, sous mes pieds. Au-dessous ne régnaient, comme on eût pu le croire, ni l'agitation des hommes, ni le tumulte, ni le vivant charroi des villes, mais un silence plus absolu encore, une paix plus définitive. Cette glu blanche devenait pour moi la frontière entre le réel et l'irréel, entre le connu et l'inconnaissable

calme, si uni, simple, que l'on découvre quand on émerge des nuages, prenait pour moi une valeur inconnue. Cette douceur devenait un piège. J'imaginais cet immense piège blanc étalé, là, sous mes pieds. Au-dessous ne régnaient, comme on eût pu le croire, ni l'agitation des hommes, ni le tumulte, ni le vivant charroi des villes, mais un silence plus absolu encore, une paix plus définitive. Cette glu blanche devenait pour moi la frontière entre le réel et l'irréel, entre le connu et l'inconnaissable

calme, si uni, simple, que l’on découvre quand on émerge des nuages, prenait pour moi une valeur inconnue. Cette douceur devenait un piège. J’imaginais cet immense piège blanc étalé, là, sous mes pieds. Au-dessous ne régnaient, comme on eût pu le croire, ni l’agitation des hommes, ni le tumulte, ni le vivant charroi des villes, mais un silence plus absolu encore, une paix plus définitive. Cette glu blanche devenait pour moi la frontière entre le réel et l’irréel, entre le connu et l’inconnaissable

souciait pas de peindre ressemblant, mais un individu, doté de particularités physiques. Signe des temps, ce changement dans la représentation témoigne d’un intérêt nouveau pour l’homme, qui devient alors un objet de préoccupation, à côté de la religion et des œuvres pieuses. Le choix du 3 Réponses aux « … à vous… » Moyen Âge cadrage, centré sur les détails de la tête et des épaules (mais vus de profil, comme sur les médailles) annonce la vogue du portrait en buste des siècles suivants

imaginaires), et en même temps au-dessus de nous, en dehors de la Société qu’elle observe sans être vue ? Cette « religion civile », ce ministère de l’ « intérieur » (de l’intériorité de nos âmes), exutoire de nos grandes peurs urbaines, produite à l’ombre de la Loi et de l’égalité démocratique, ne se confondrait-elle pas avec l’Oeil de l’Etat ? De cet Etat qui porte en lui sa propre religion, et qui, en 1989, a fait (en idée là encore) de chaque citoyen à la fois un suspect en puissance et le seul «

moderne. Nous faisons toujours beaucoup trop de plans et nous pensons beaucoup trop peu. Tout appel à la réflexion nous irrite et nous avons horreur des arguments non familiers qui ne cadrent pas avec ce que nous croyons ou avec ce que nous voudrions croire. Nous nous avançons vers le futur comme nous avancions vers la guerre, les yeux bandés. Or, c'est précisément à cet égard que j'ai voulu servir le lecteur. Je me suis proposé de le faire réfléchir. Cependant, pour atteindre ce but, il était essentiel