Cythère

lion qu’évoque-le vers 17, pour son caractère renfermé. « Watteau » est un peintre français (1684-1721), célèbre pour ses représentations de fêtes galantes. Baudelaire connaissait en tout cas une de ses plus célèbres toiles : L’Embarquement pour Cythère. « Goya » est un peintre et graveur espagnol (1746-1828), adulé par le Romantisme, notamment pour ses Caprices. Baudelaire fait nettement allusion à Tous tomberont au vers 26. Dans le poème « Bohémiens en voyage », un personnage de la mythologie grecque

Quiros (1605), qui traverse l'archipel des Tuamotu. Toutefois, c'est au cours du XVIIIème siècle, que se multiplient les découvertes : Wallis débarque à Tahiti en 1767, suivi par Bougainville en 1768, qui lui donne le nom idyllique de "Nouvelle Cythère", faisant ainsi fantasmer l'Europe sur ces îles lointaines du Pacifique Sud. Le Capitaine James Cook visite trois fois Tahiti de 1769 à 1777, ainsi que les Iles-sous-le-Vent, les Marquises et les Australes. L'histoire de la conquête du Pacifique

D'après Hésiode, elle est née de la semence immortelle d'Ouranos, dont les organes sexuels tranchés par Cronos sont tombés dans la mer (le terme grec aphros signifie «écume»); chez Homère, elle est la fille de Zeus et de Dioné. Portée par Zéphyr à Cythère puis à Chypre, elle est parée et couronnée d'or par les Heures, qui la transportent ensuite sur l'Olympe. Déesse de la beauté aux amours multiples (elle trompe son mari Héphaïstos, notamment avec Arès), elle personnifie la beauté radieuse et la séduction

martyre, d’une victime sacrificielle qui s’offre à l’humanité en se substituant ainsi à la figure du Sauveur. Pour prouver qu’une telle théorie n’est pas exagérée, McGinnis interprète le poème « Un voyage à Cythère »[257], en y montrant un parallèle entre Vénus et Jésus Christ. Or, l’île de Cythère, on le sait, est associée à Vénus et au culte de l’amour. D’après McGinnis, dans le poème, Baudelaire révèle l’image dans laquelle, au lieu de la courtisane sacrée, on trouve seulement « un gibet à trois

aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je servis, engagé par mes premiers serments. Hélas ! quand reviendront de semblables moments ? Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ? Ah ! si mon cœur osait encor se renflammer ! Ne

grand nombre de mortels, car ses liaisons avec les habitants du ciel, de la terre et de la mer furent incalculables, infinies. Il existe aujourd’hui de nombreux temples à son effigie, dans l'île de Chypre, à Paphos, à Amathonte ; dans l'île de Cythère, etc. D’où viennent ses nombreux prénoms dérivés : Cypris, Paphia, Cythérée. On l'appelait aussi Dioné, comme sa mère ; Anadyomène, c'est-à-dire sortant des eaux… Vénus n'est pas toujours, il s'en faut, la déesse aimable des Ris et des Grâces

Sylvie était encore une « petite fille », Adrienne et le narrateur semblent plus âgés mais sans que l’on puisse évaluer un âge précis. Chap. IV : Quelques années plus tard, une fête organisée sur une île, vécue par le narrateur comme le Voyage à Cythère de Watteau, lui permet de se réconcilier avec Sylvie. Chap. VII : un soir de la Saint Barthélemy, une autre fête donnée à l’ancienne abbaye de Châalis, seconde apparition d’Adrienne dans une représentation allégorique sous forme d’un ange célébrant

encore Junon se présente en déesse du mariage (cfr 4, 59 et 4, 99). hyménée (4, 125-127). Hymen ou Hyménée, nom grec, désigne le dieu du mariage. Mais il s'emploie aussi comme synonyme de « mariage ». Cythérée (4, 128). Épiclèse de Vénus, adorée à Cythère, une île au sud du Péloponnèse, où elle avait un temple magnifique (cfr 1, 257). sourit (4, 128). Chez Homère, une des épithètes d'Aphrodite est philomeides, « qui aime les sourires ». Horace (Odes, 3, 27, 67) la présente souriant d'un malicieux

n'est jamais si heureux ni si puissant que lorsque son génie se trouve aux prises avec les appas d'une jeune beauté. Les muscles, les plis de la chair, les ombres des fossettes, les ondulations montueuses de la peau, rien n'y manque. Si l'île de Cythère commandait un tableau à M. Ingres, à coup sûr il ne serait pas folâtre et riant comme celui de Watteau, mais robuste et nourrissant comme l'amour antique. » On peut rapprocher ses remarques du sonnet 17 des Fleurs du Mal, « la Beauté » : « je

altérité rime souvent avec aliénation, elle est ordre nécessaire pour le je ou le moi dont il s'agit. Dans un texte qui reprend l'image du départ maritime, motif classique -Le Lorrain- ) ou romantique -Rimbaud-, il ne s'agit pas d'un embarquement pour Cythère. Ce clown est sans écuyère. Le paradis à deux n'est pas l'un des idéaux de Michaux. D'où une métaphysique implicite du rapport aux autres. La brutalité régit le rapport avec eux. Brutalité d'eux à mon égard dans cette litote : Plume ne peut pas dire