Céline Voyage Au Bout De La Nuit Bardamu

des deux personnages Dès le début du texte, il est question de circonstances du déroulement de la scène. La narratrice évoque en premier lieu le cadre temporel comme le suggère le champ lexical de l’obscurité dans la ligne 1 : «nuit fut venue » «obscur », Ainsi la nuit semble être le moment idéal pour le Duc de Nemours pour accéder dans le pavillon. La scène est décrite à travers les yeux du gentilhomme, celui-ci désigné par le pronom « il » comme en témoigne l’expression : »il reconnut » et par

utilisés par les auteurs pour faire ressentir la violence et l’absurdité de la guerre ?Corpus : extrait n°1 Owen Wilfred Dulce et decorum pro patria mori ; extrait 2 des croix de bois Dorgelès (sujet bac 2005) ; ; extrait 3 extrait Voyage au bout de la nuit de Céline ; extrait 4 Le grand troupeau Giono p 72 et une planche de Tardi (que le texte). Mise en œuvre : Travail préparatoire : Lecture personnelle à la maison de l’ensemble du corpus.1. Par 4 : chaque élève hérite d’un texte à travailler.

Louis Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1952) | * Extrait qui relate l’épisode où le personnage est confronté à la guerre après s’être engagé sur un coup de tête. * Personnage ordinaire qui transmet toutes ces émotions lois de toutes considérations héroïques. Lecture du texte… Quelle représentation de la guerre est traduite par ce narrateur ? Nous verrons tout d’abord que Bardamu, anti-héros, est le premier témoin des combats. Et ensuite

une œuvre prolongée dans la durée par exemple Amers en 1957) ou Pierre Reverdy (Plupart du temps, 1945, regroupement des poèmes de 1915-1922) qui explorent « l'Esprit nouveau » en recherchant la présence de la modernité et du quotidien (la rue, le voyage, la technique) et l'éclatement de la forme (disparition de la rime, de la ponctuation, du vers métré et audaces stylistiques exploitant l'expressivité des images, les ressources du rythme et des sonorités…). Ils préfigurent des recherches plus systématisées

surtout scandalisé par ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles ». On observe une autre vision de la guerre un siècle plus tard avec Bardamu, antihéros bien célèbre de Voyage Au Bout De La Nuit de Céline, ne retenant pas ses mots qui est employé pour critiquer sans détours la Première Guerre Mondiale. Il est le porte-parole de Céline et, de par ses fonctions, parvient à faire passer aux lecteurs un message personnel sur la guerre.

héros sont enfantés par des dieux. Les premières grandes œuvres de la littérature occidentale, L'Iliade (sur la guerre de Troie)  et l'Odyssée (le retour d'Ulysse dans son île d'Ithaque pour retrouver son épouse Pénélope) d'Homère, sont des récits de voyage qui glorifient les héros sous la forme de chants poétiques. Des personnages nés le plus souvent d'un dieu ou d'une mortelle (et vice versa), qui accomplissent des exploits extraordinaires, avec l'aide des dieux de l'Olympe. La poésie homérique va

folie : aller au-delà des topoï romanesques associés au personnage féminin (du réalisme au lyrisme). Le ravissement de Lol V. Stein, Marguerite Duras, 1964. Pour aller plus loin : le topo du bal dans le roman: «  La Parure », Contes du jour et de la nuit, Maupassant. Jane Eyre, Charlotte Brontë Belle du Seigneur, Albert Cohen Leçons de synthèse : I : L'effet-personnage. II : Le personnage féminin dans le roman. Leçon possible : Le roman et le réel. Devoir de type bac :........

témoignent d’une vitalité constante du genre. La prise en compte de ces phases successives conduit à adopter le plan suivant : I – Le roman de la condition humaine a) Fresques et romans-fleuves b) Des livres « nés de la guerre » : Malraux, Bernanos, Céline c) Roman prolétarien ou progressiste : Aragon, Guilloux, Nizan d) Ecritures de l’absurde : Giono, Sartre, Camus II – Les remises en question a) Le doute systématique : Sarraute, Barthes et Robbe-Grillet b) Le roman aléatoire : Queneau et Perec

transforment, et rendent au lecteur sa capacité à ressentir un monde sur lequel il s’est habitué à penser. Autre exemple : l’écriture des sensations de Claude Simon, notamment dans Le Tramway. Dans ce roman publié en 2001 qui décrit le voyage d’un tramway parallèlement au voyage vers la mort, Simon travaille sur la langue en privilégiant les sens et les sensations : «respirant les senteurs des pins et des figuiers ». « les petites cueilleuses impubères dont les jambes pendantes dorées par le soleil et

qui « le premier homme qui passe est un héros suffisant » (Deux définitions du roman). le personnage peut être destiné à illustrer la contingence, l'absurde (Meursault dansL'Étranger de Camus,  Roquentin dansLa Nausée de Sartre, Bardamu dans Voyage au bout de la nuit de Céline). le Nouveau Roman a choisi d'abolir le héros et de confier la représentation d'un monde énigmatique à des individualités transparentes ("L'époque actuelle est plutôt celle du numéro matricule" écrit Robbe-Grillet). III - LE ROMAN