Damnation

se reprend, mais par orgueil : «Non! Moi qui détiens les clés Du ciel et de l'enfer, suprême seul en Angleterre, Moi qui lie et délie, investi du pouvoir par le Pape, Irai-je m'abaisser à désirer pouvoir mesquin? Délégué pour frapper sentence de damnation, Condamner les rois, et non servir parmi leurs serviteurs, Tel est mon rôle au grand jour.». Le second Tentateur renonce avec clairvoyance : «Alors, je vous laisse à votre destin. Votre péché monte vers le soleil, et couvre les faucons du Roi.».

Baudelaire Le mal moral : sadisme et goût du crime hantent les âmes Le mal physique : souffrance du corps et des nerfs du poète Le mal métaphysique : celui d’une âme angoissée par l’absence de Dieu, assaillie par le tourment du péché et de la damnation De plus, on se trouve face à une composition qui rompt avec la tradition romantique. On ne découvre pas les étapes chronologiques d’une évolution intérieure comme chez Hugo. L’’ouvrage est divisé en 6 sections, de très inégale longueur. Les titres

sa mère «   Ah ! que n’ai-je mis bas tout un nœud de vipères,Plutôt que de nourrir cette dérision !Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères Où mon ventre a conçu mon expiation ! », cette première section « spleen et idéal » s’achève avec la damnation « Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !  ». La seconde partie est « les tableaux parisiens » c’est une section de poèmes qui suivent le chemin d’un poète flâneur, errant dans les rues de la capitale, c’est une succession de choses vues « Je

La journée ou Amica disparait, François est certain qu’elle est allée le dénoncer et pour ne pas voir les conséquences de ce mal qu’il a fait et qui l’obsède, il met fin à sa vie. Il se voit, par rapport à sa mère, comme ayant « participé à sa damnation », mais il croit aussi qu’elle a participé à la sienne (p.50) Sa mère l’aura donc obsédé jusqu'à la fin, jusqu'à le rendre fou et l’amener à être, finalement le contraire de ce qu’elle voulait qu’il soit. Elle le voulait rachetant ses pêchés, rachetant

l’idée de l’homme déchiré. Ainsi, Baudelaire passe son christianisme agonisant, qui manque de foi au mystère de la rédemption. Le Christ apparaît comme l’homme abandonne par Dieu. Après la notion de l’homme damné surgit le plaisir voluptueux de la damnation. Une autre tension établie chez Baudelaire révèle la notion de l’idéalité vide. À partir de son Christianisme qui tombe en ruine, le poète s’utilise de conceptions, comme « brûlante spiritualité » et « d’idéal », qui reçoivent noms imprécis.

éprouve le besoin pressant de « revenir aux sources ». L’univers rural, bien que « brûlé » par les affres de la guerre, pour son âme affamée, a la verdeur d’un îlot d’équilibre, de paix intérieure et de concorde sans lesquels sa vie est vouée à la damnation et à l’errance : « Et aujourd’hui, plus que d’ordinaire, il avait besoin de cet endroit et de ses habitants pour repartir dans la vie » ( page 8). Tous les deux, Zango et l’enfant prodigue, ont éprouvé le besoin de jouir du pardon salvateur symbole

à provoquer le ciel (Don Juan : « Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit » Sganarelle : « Votre religion, à ce que je vois, est donc l'arithmétique ? ».), ce qui lui réservera une mort atroce, et sa damnation éternelle. • L’honneur : L’honneur est un principe moral qui régit la conduite des nobles principalement, mais aussi des roturiers, comme le montre l’allusion de Charlotte : «  Je suis une pauvre paysanne, mais j’ai l’honneur en recommandation

années de désespoir => meurent avant 50 ans) Hyperboles (IL EST SUR, SUR CENTS...IL Y A EN A CENT TOUT JUSTE) Paradoxes (MALHEUR ETERNEL,DAMNEES) contraires à la fonction des religieuses Gradation (FOLLES, STUPIDES OU FURIEUSES) Chiasme général (damnation céleste // souffrance terrestre) => DESESPOIR, DECHEANCE TOTALE : un désespoir de quarante, de cinquante années, et peut-être un malheur éternel cent tout juste de damnées, sans compter celles qui deviennent folles, stupides ou furieuses en attendant

Dans l’épître romain (XII.XIX) « Vindicta mii », à moi la vengeance. Shakespeare intoduit une 2ème ambiguité, sur la nature du fantôme : soit agent divin en quête de justice, soit un démon. Georges Wilson Knight voit dans Hamlet la tragédie de la damnation, et un Hamlet perdu dans le mal. Tous les points de vue donnés dans la pièce : Horatio, point de vue du sceptique, le point de vue du catholique s’incarne dans le fantôme qui parle de purgatoire. Marcellus et Horatio puis Hamlet lui-même dans un

L’encyclopédie est un ouvrage dont le but est d’exposer et de couvrir l'ensemble des champs du Lsavoir ou des Lconnaissances, ou une partie déterminée de ceux-ci. Les principales œuvres de Montesquieu sont : Les Lettres Persanes (1721) La damnation éternelle des païens (1711) Le Temple de Gnide (1724), poème De l'esprit des lois (1748) Les principales œuvres de Voltaire sont : Zadig (ou la Destinée), 1748 Œdipe, 1718 Le Fanatisme ou Mahomet