Dans Quelle Mesure Le Spectateur Est Il

fonction des procédés comiques se double d’une fonction ontologique. Ce théâtre exprime la vision d’un monde absurde et son comique n’a pas de valeur intrinsèque. C’est que le comique permet, mieux que la tragédie ne le fait, de faire comprendre aux spectateurs une vision du monde désabusée et permet aussi de les faire réfléchir, de les surprendre. Ionesco privilégie les thèmes de l’absurde qui se trouvent dans l’ensemble de son œuvre théâtrale, plus particulièrement dans Rhinocéros. Le sujet de Rhinocéros

scène, un happy end, consiste en un éloge du théâtre (V, 5). Le vieux Pridamant consulte un magicien, Alcandre, sur le sort de son fils Clindor disparu depuis longtemps (acte I). D’un coup de baguette magique Alcandre met en présence du père et des spectateurs Clindor devenu valet d’un capitaine fanfaron. MATAMORE, CLINDOR CLINDOR Quoi ! monsieur, vous rêvez ! et cette âme hautaine, Après tant de beaux faits, semble être encore en peine ! N’êtes-vous point lassé d’abattre des guerriers ? Et vous faut-il

complotent contre la nouvelle maîtresse de Dubois et tentent d’organiser un mariage entre elle et Dorante afin qu’il puisse être à nouveau aisé financièrement. Ce texte invite donc le lecteur à s’interroger : Comment Marivaux parvient-il à faire du spectateur un complice du stratagème ? Après avoir montré l’impossibilité sociale et l’opposition de la pensée de Dubois avec celle de Dorante, nous verrons le dévoilement de l’intrigue à venir. I. Impossibilité sociale et

Projection dans le temps qui n'existe pas encore car utilisation : - du futur - conditionnel (l.3) - subjonctif « qu'il fasse lache...chaque princes » (vers 5) - impératif « apportez-moi » (vers 1) Avec tout ces modes verbaux qui projettent le spectateur vers des actions à venir que cet effet de retardement. Menace du dernier vers : « tu t'abuses, Jason, je suis encore moi-même ». Cette annonce donc déjà dès la quatrième scène la fin de la tragédie. C'est une tragédie de la vengeance. Médée restera

son père la concernant, à savoir rentré au couvent. Son père, constatant l'attachement sincère de sa fille pour lui, donne sa bénédiction à Angélique. Avant tout, l'effet principal de ces scènes sur le spectateur est un effet comique, Molière en usant de paradoxe et d'ironie amuse le spectateur/lecteur. Il emploie deux procédé à cette fin, en premier une mise en abyme et en second un paradoxe. La mise en abyme, qui est un procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre du même

Suzanne, la camariste (femme de chambre et confidente de la Comtesse). Etude : Acte I scène 1 Cette scène d'exposition débute lorsque Figaro est en train de mesurer la chambre que le Comte lui a donnée à lui et à sa future épouse Suzanne. En quoi cette scène remplit elle sa fonction de scène d'exposition ? I-Une scène qui informe le spectateur ? #Découverte des personnages principaux, de leur relation : Fiagro et Suzanne, futurs époux #Découverte du lieu de l'intrigue : une chambre du château du Comte

s'interroge sur la fonction même de celui-ci. L'art, pour Bergson, aurait pour but d’étendre notre vision de la réalité. Il ne se limiterait donc pas à une imitation mais serait plutôt une redécouverte du réel, transmettant la vision de l’artiste à ses spectateurs. Suivant cette thèse, nous pouvons nous poser plusieurs questions : Quel est la finalité de l’art, et que permet – il de découvrir ? Que provoque t’il chez ses interlocuteurs et comment le fait – il ? Le texte de Bergson débute par l’exposition

ce grand classique pour le rendre plus actuel. Cependant l’acte II pose la question de la réception par le spectateur ou le lecteur, des textes. Est-il préférable de voir la représentation de l’acte II pour apprécier sa profondeur ? Premièrement, la représentation permet de rendre un texte plus vivant. Effectivement la production orale du discours rend possible pour certains spectateur la compréhension des procédés comiques. Par exemple, dans l’acte II, scène 2, les interventions de Sganarelle

formes en elle. (31) Selon lui, la structure de base de tout drame est : personnage – objectifs – obstacles 1. Conflits et émotions Tout drame recèle un conflit soit par rapport aux protagonistes soit par rapport aux spectateurs. Dans tous les cas, il faut que le spectateur (ou le lecteur 1) soit informé et comprenne la source du conflit. Tout conflit génère de l’émotion, laquelle est plus ou moins taboue dans la vie mais autorisée dans la dramaturgie. De ce point de vue, d’ailleurs, la littérature

que la technique intervient dans la création de l’art. En effet, l’artiste ne va plus créer son art spontanément, puisqu’une réflexion se met en place. Tout cela dans un but précis : Recréer la beauté de la nature. L’artiste ne serait donc plus spectateur de son art, il ne serait alors plus un créateur libre, a priori désintéressé, cherchant exclusivement la beauté.  En imitant la nature, il est alors soumis à l’utilisation de techniques. Il utilise également des techniques enseignées dans des écoles