David Le Breton Anthropologie

s'engager dans quelque chose qui est de l’ordre de l'amitié, d'un réel échange où il mettra de sa personne. C'est le prix à payer pour donner à son malade le sentiment qu'il est encore quelqu'un pour quelqu'un. (Maurice Abiven) David Le Breton : anthropologie du corps et modernité (2005) La vieillesse et la mort ne sont pas des tabous, elles sont les lieux de l'anomalie. Le vieillissement intolérable : le corps défait. Le souci de la santé et celui de la forme sont les clés de voûte des

Des vieillesses multiplesDochead dossier Sous-dochead Le corps dans les soins Surtitre sociologie Des vieillesses multiples David Le Breton Anthropologue, sociologue, professeur Faculté des sciences sociales, 22, rue René-Descartes, 67300 Schiltigheim, France Adresse e-mail : david.le.breton@unistra.fr (D. Le Breton). Résumé Vieillir n’est pas univoque. Certains prennent de l’âge dans une sorte de continuité paisible et heureuse de leur existence, alors que d’autres sont confrontés

cultures de petite dimension » (Rivière). Précisions terminologiques ; Anthropologie, ethnologie, ethnographie. Ethnographie : travail de terrain. Anthropologie : penser l’autre et le même ; la question de l’altérité. L’anthropologie est une conception plus large car elle englobe différents courants. Kilani : «  Entreprise de traduction de culture » Lévi-Strauss « science sociale de l’observé » 3. Vers une sociologie (anthropologie) généralisée ? A partir des années 1950, on observe un rapprochement

religion, le rapport avec la mort, les relations entre les hommes et les femmes, la nourriture... L'anthropologie, c'est l'étude savante de ces coutumes et donc de cette culture (exemple: Claude Lévi-Strauss). Il y a 3 sociétés, correspondant à 3 anthropologies: - l'anthropologie des sociétés traditionnelles : définit par la soumission et l'immobilisme: une identité très forte, une seule communauté et une religion à laquelle on adhère. Elle s'affaiblit à la Renaissance ( en Europe) par un mouvement

ce qu'il vit et ce dans le but de tendre encore à une meilleure compréhension de sa douleur. VI- BIBLIOGRAPHIE 1. Livres - Avet S., Avet F., Lacombe F Douleur : compétences et rôle infirmier - Paris : Med-Line Année 2006 - David Le Breton Anthropologie de la douleur - Editions Metailié 2006 - Dirigée par Nicole Loraux sous la direction d'Evelyne Guez et Pablo Troianovski Sciences humaines et SI - Etudiants IFSI - Editions Lamarre - Serge Marchand Le phénomène de la douleur

santé publique relatif à l’exercice de la profession, décret 2004-802 du 29 Juillet 2004 paru au journal officiel le 9 Août 2004 • http://www.legifrance.gouv.fr Mes autres lectures envisagées sont : OUVRAGES : • LE BRETON, David : Anthropologie de la douleur, Edition Métailié, Paris, 1995, 240 pages • ROSENZWEIG, Michel, Drogues et civilisations : une alliance ancestrale, de la guerre à la pacification, Editions De Boeck université, Bibliothèque Nationale, Paris : Avril 2008

plus amples informations sur l’enfant : son sommeil, son appétit, ses activités ludiques. Ils sont là pour rassurer, encourager, distraire et consoler leur enfant. Il existe différentes attitudes face à la douleur. Comme le dit David Le Breton dans son livre Anthropologie de la douleur : « le nourrisson souffre comme en témoignent ses cris, ses pleurs, ses craintes, son refus des contacts, son incapacité à jouer, son agitation ou sa prostration. »  Il ajoute que l’environnement familial a un rôle

place dans le monde devient problématique. Ce manque d’investissement de soi par la société est intériorisé. En plus, la société de consommation nous pousse à nous dévaloriser pour consommer davantage. C’est un cercle vicieux et destructeur » (David Le Breton, 1990). En d'autres termes, l'image du corps est devenu un élément de comparaison essentiel quant à notre place sociale et surtout un indicateur primordial de notre bien-être L'image du corps est une notion utilisée dès le début du XXème siècle

se sont polarisés (stations) et sédentarisés (villégiatures), la pratique de l’itinérance n’a pas disparu pour autant. Outre son épanouissement dans de grands voyages (ou errances) individuel(le)s célébrés par la littérature (R -L. Stenvenson, A. David-Neel, E. Maillard, H. de Monfreid, A. Rimbaud…), elle a en partie trouvé une voie de développement dans le tourisme, qu’il soit motorisé, équestre ou pédestre, mais aussi dans les pratiques d’éducation à la jeunesse (des « voyages en zigzag » de R

départir de son association au processus de colonisation. Cela a été grandement favorisé par la décolonisation et l’intérêt porté par certains ethnologues au local, à l’ethnographie du proche comme par exemple du paysan Français. (…) c. Anthropologie. Ce terme mérite d’être cité car il prête souvent à confusion. En effet l’anthropologie n’est pas ce que les anglo-saxons appellent « anthropology » et pourtant certains auteurs français utilisent les deux termes comme des synonymes. Le mot