Débauche

Florence républicaine du quattrocento, grand guerrier et mécène. -Le surnom éponyme : Lorenzaccio. Surnom donné par le peuple, péjoratif. Il fait allusion au « mauvais Lorenzo », au personnage sinistre, dépravé et traître, « modèle titré de la débauche Florentine » (Sire Maurice, I4). « Lorenzaccio » est toujours employé accompagné de formules de mépris : « Lorenzaccio, le diable soit de toi » (1ère occurrence, I2) ; « ce misérable » + « j’étouffe de voir une pareille lèpre se traîner sur nos fauteuils

sous une multitude d’aspects différents. Il convient de dire que Lorenzaccio est un porteur de masques, ayant pour but d’occulter sa personnalité profonde. Parmi ces nombreux masques, on peut retrouver l’homme fragile, le séducteur, l’hypocrite, le débauché agissant avec le duc, ou encore le manipulateur. Cette dualité du personnage est également ressentie par celui-ci. Face à lui-même, il apparaît comme l’image un spectre ou d’un fantôme. Il apparaît de la même manière dans un rêve de Marie Soderini

mystère ou dotée d’un caractère surnaturel ou magique. Ensuite, ce même héros doit mener une vie dépravée et vicieuse, une vie qui connaît aussi bien le crime que la débauche, jusqu’au moment d’une brusque et subite conversion. Et enfin il doit mourir pour la cause à laquelle il était converti. Ces quatre critères (naissance magique, débauche, conversion et martyre) semblent bien remplis dans l’histoire de Julien. D’abord, pour la naissance magique : Julien Sorel n’a pas de 368 Vie de Julien Sorel

ligne 16 : quand le débauché […] observateur », utilisation d’un présent gnomique =>valeur universelle qu’il donne à sa pensée. - notion de maturité ici, d’évolution dans le temps en accord avec un certains talent inné. - pour cela, Balzac utilise une métaphore qui effectue un croisement dans son idée. La qualificatif « débauché » L10 conduira à celui « d’observateur », L11 et l’image de chrysalide qui conduit au verbe éclore. - ainsi, il commence par le traité de débauché, qualificatif péjoratif

les thèmes de l'amour et la mort sont sont intimement liés dans la monstrueuse rencontre entre Eros et Thanatos 3) La mort de Lorenzo  Lorenzo n'ignore pas son sort mais il ne cherche pas à se révolter, de manière à se racheter de sa vie de débauche.  Il apparait pour la dernière fois dans l'acte 5 scène 6 dans un ultime entretien avec Philippe Strozzi qui veut le sauver. Au cours de ce dialogue, Lorenzo révèle à Philippe ses désillusions et finalement son sentiment d'échec et d'inutilité.

que Musset a choisi d'accorder au duc un rôle particulièrement important. N'oublions pas, par exemple, que c'est ce personnage qui prononce les tous premiers mots de la pièce. Tout commence ainsi, dans la scène 1 de l'acte I, par le spectacle de ce débauché qui séduit les jeunes femmes de Florence et s'exprime avec vulgarité. Son statut en fait également un personnage à part : il est à la tête de Florence et l'auteur ne manque pas de nous rappeler cette information, puisque Lorenzo, lorsqu'il s'adresse

réels : Don juan Tenorio aurait authentiquement vécu à Séville au début du 16e siècle, modèle de débauché et de transgresseur, ayant tué un commandeur. Les moines du couvent où était enterré sa victime l’y auraient attiré pour le mettre à mort, puis auraient fait incendier les lieux et fait courir le bruit de son trépas surnaturel. Plus tardif, un autre Don juan, Don Miguel de Manara, après une vie de débauche, se serait converti en entrevoyant sa mort et sa damnation prochaine. Plus généralement, le

la possibilité d’un double jeu de Lorenzo, d’autant plus qu’il répète trois fois « C’est bien fort ».. L’acte I s’est donc attaché à montrer aux spectateurs la corruption des mœurs due au règne d’Alexandre, la bassesse apparente de Lorenzo qui débauche les jeunes filles pour le compte du Duc, sa lâcheté. Les mauvaises actions de Lorenzo, son déshonneur donnent à sa tante Catherine et surtout à sa mère Marie l’impression d’avoir perdu celui qu’elles aimaient ; elle le compare à « un spectre hideux

qui font passer la chose la plus infâme pour quelque chose de poétique. Nous avons l'exemple de sa longue réplique du début de l'acte 1 scène 1, « […] Deux grands yeux languissant, cela ne trompe pas. Quoi de plus curieux pour le connaisseur que la débauche à la mamelle ? […] Une jeune chatte qui veut bien bien des confitures, mais qui ne veut pas se salir la patte. Proprette comme une Flamande ![…] Jamais arbuste en fleur n'a promis de fruit plus rare […] » ; Lorenzo nous parle ici de « courtisanerie »

les accompagneront dans le mariage. Soyons donc au clair sur la norme divine quant au mariage telle que l’exprime l’auteur de la lettre aux Hébreux : «Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les débauchés et les adultères» (13:4). Quand un chrétien et une chrétienne tombent dans le péché sexuel, ils doivent confesser leur faute à Dieu, ainsi que l’un à l’autre, implorer le pardon en Jésus-Christ et se repentir en réitérant leur engagement à obéir