Décret contre les prêtres réfractaires

est présenté par Thouret. 30 septembre 1791 : L’assemblée se sépare. 3 septembre 1791 : Le texte est voté. Il comporte 7 titres et 209 articles. 14 septembre 1791 : le roi lui jure fidélité. 10 août 1792 : Veto du roi sur deux décrets : immigrés et prêtres réfractaires. Invasion des Tuileries par la population. Vote de la suspension du roi par le corps législatif. 26 août 1792 : élections (suffrage universel « théorique » : pas de femmes ni de domestiques, vote public et non secret). 20 septembre

Etats généraux s’appellent désormais Assemblée nationale. Il s’agit d’une véritable révolution juridique car la nation est désormais considérée comme seule souveraine et non plus le roi. Dans cette logique, le même jour, l’Assemblée nationale vote un décret ordonnant la perception des impôts. Le 19 Juin 1789, le clergé rejoint majoritairement le tiers alors que la noblesse s’y refuse et adresse une protestation au roi. En réaction le roi ordonne la fermeture de la salle de réunion de l’Assemblée nationale

administratifs. -Vient ensuite l’Assemblée législative, qui durera à peu près un an, mais beaucoup de dysfonctionnements surviendront à cause de la séparation trop stricte des pouvoirs. La Révolution a suscité une forme d’opposition, de résistance (contre-révolution), qui va notamment se fonder sur des éléments religieux. Dans ce contexte, il y aura émergence de l’idée de précipiter la France dans la guerre. La France déclare ainsi la guerre à l’Autriche en 1792. Avec la guerre, la Révolution se radicalise

procession devant le roi dans l'ordre de l'Ancien Régime : 1. Clergé = habit clérical 2. Noblesse = épée + habits d'apparat 3. Tiers État = on leur a imposé un habit noir Dernière image de la société d'ancien régime. Composition : Clergé 331 → 270 prêtres → 46 évêques ( certains du coté de la noblesse libérale , Taleyrand) Noblesse 330 → 90 Nobles libéraux Tiers – État → hommes de loi +++

département et une commune égale une paroisse. Ensuite un Eglise démocratisée par le système de l’élection, les curés et les évêques seront élus par les citoyens actifs et les électeurs départementaux. Puis un Eglise égalitaire et fonctionnarisée, les prêtres comme les évêques vont devenir salariés par l’état, ils deviennent en quelque sorte des fonctionnaires, ce qui signifie l’obligation de tous les curés et les évêques de prêter serment comme les autres citoyens. Enfin la vente de biens du clergé, sous

le 14 juillet 1789. Après cette Constitution de l'Assemblée Nationale, la monarchie réagit par les armes. Elle masse une troupe d'environs 20 000 soldats aux abords de Paris. Elle renvoie un ministre assez populaire, Necker, et le remplace par un contre-révolutionnaire notable. Cela suffit pour déclencher une insurrection parisienne. Les artisans, boutiquier (etc) se soulèvent et commencent à s'armer : ils créent une milice bourgeoise, et sont là pour protéger l'Assemblée Nationale. Pour cela, ils

traditionnelle A. Fondements philosophiques d’une contestation élitiste B. Affirmation politique d’une contestation élitiste II. Une opposition Parlementaire à la Monarchie Absolue A. Une affirmation des Parlements contre la Royauté B. Une victoire des Parlements contre la Royauté. Pour la semaine prochaine : analyser le plan et le remplir ! Séance : la Crise de la Monarchie Absolue. Monarchie Absolue = le Roi est le seul titulaire de la Souveraineté Théorie de la Monarchie Absolue :

Révolution Française avait imposé la Constitution civile du Clergé par laquelle les prêtres devenaient en quelque sorte des fonctionnaires au service de l’Etat. Le 18 septembre 1794, la Convention Thermidorienne supprime le budget de l’Eglise assermentée et abroge en fait la Constitution civile. Dorénavant, “  la République ne paie plus les frais ni les salaires d’aucun culte". Le 3 ventôse an III ( 21 février 1795) un décret rétablit la liberté de culte, à condition que les cérémonies aient lieu dans

PEUR, qui se répandit dans tout le pays (à l'exception de la Bretagne, de l'Alsace, de la Lorraine, de la Gascogne et d'une partie du Languedoc) à partir du 20 juillet. Les paysans prirent les armes pour se défendre contre la menace supposée et, la crainte passée, se tournèrent contre la noblesse pour détruire les traces écrites des droits féodaux, allant parfois jusqu'à incendier les châteaux. Dans la nuit du 3 au 4 août 1789, pour mettre fin au soulèvement des paysans, les députés votèrent

les répressions les plus terribles par la nécessité de juguler une « contre-révolution » toujours renaissante et toujours plus dangereuse, voire féroce. Le rejet de la Révolution n'a pas été moins fort de la part de nombreux Français « émigrés » de l'intérieur ou de l'étranger : nobles et membres du clergé, mais aussi toute une partie de la population qui a pris peur ou s'est sentie persécutée. Certains ont lutté ouvertement contre la Révolution, dans les « armées des princes » et dans les journaux