Délit d'initié

Commentaire Cass. crim., 3 juin 2008, n°07-80079. Attaque : la réécriture du délit d'entrave par le Code pénal de 1992 a conduit les auteurs, une fois de plus, à s'interroger sur la cause et sur la portée de cette incrimination. L'interrogation s'avère d'autant plus intéressante que les condamnations pour entrave sont rares, et que les affaires concernés parviennent rarement jusqu'en cassation. C'est pourtant le cas de cette décision rendue par la Chambre criminelle de la Cour de cassation le

sur le fondement de la responsabilité civile… délictuelle.  Le pourvoi invoquait, logiquement, une violation de l’article 1382 du Code civil. En effet, à la différence de l’erreur spontanée, qui n’est qu’un vice du consentement, le dol est aussi un délit civil, au sens de ce texte, qui veut que « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer ». La réparation suppose donc que le présupposé de l’article 1382 du Code civil

judiciaire. Le siècle des lumières ainsi que les penseurs de la révolution ont, comme dans beaucoup d’autre domaines apporter un souffle nouveau dans la pensé des hommes. Dans son traiter des délits et des peines, Beccaria établit les bases et les limites du droit de punir, de proportionner les châtiments aux délits, de supprimer les supplices barbare, de prévenir le crime plutôt que de le réprimer. La rigueur du châtiment ne doit pas être l’élément central de la sanction. Ceci à entrainer une grande

PRESOMPTION D’INNOCENCE…………………………… 61 CONCLUSION. 71 INTRODUCTION « La justice doit respecter le droit pour chacun à être présumé innocent »[1]. C’est par cette citation que Cesare Beccaria dans son fameux Traité des délits et des peines, en 1764, s’inscrit parmi les premiers à évoquer le principe de la présomption d'innocence. L’affirmation que tout homme est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été reconnue par un jugement irrévocable a aujourd’hui valeur

théorie de l’exemple : "Loin d’édifier le peuple, il (le spectacle des supplices) le démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, ...toute vertu". Enfin il pense à l’âme du condamné (Préface de 1932, où Hugo cite l’oeuvre de Beccaria, Traité des Délits et des Peines, 1766, qui s’est lui-même inspiré de l’oeuvre de Montesquieu, De l’Esprit des Lois). ENONCIATION ET FOCALISATION Le narrateur est aussi le personnage : utilisation de la première personne. Le narrateur est différent de l’auteur

Chapelier eut pour effet de détruire les guildes, corporations et groupement d'intérêts particuliers, détruisant du même coup les usages et coutumes de ces corps. Cette loi fut abrogée en deux temps: Le 25 mai 1884 par la la loi Ollivier qui a aboli le délit de coalition puis par la loi Waldeck-Rousseau légalisant les syndicats. La loi de 1901 s'inscrit dans la continuité de ces textes et se place donc entièrement contre la loi Le Chapelier. En effet, elle pose affirme la liberté d'association ainsi que

fait commis par un autre ? L’article 121-4 du Code pénal défini l’auteur de l’infraction « est auteur de l’infraction, la personne qui commet les faits incriminés et la personne qui tente de commettre un crime ou dans les cas prévus par la loi, un délit ». Ce texte nous permet de constater que le Code pénal défini l’auteur par rapport au rôle qu’il a joué dans la réalisation matérielle de l’infraction. • Soit il a consommé l’infraction c’est à dire qu’il l’a réalisé totalement • soit il l’a

tout à fait possible en matière de conséquences juridiques. Suivant les articles 1382,1383,1384 du C civ il est important également de distinguer deux types de fautes : la faute intentionnelle qui correspond à un délit civil et la faute non intentionnelle qui correspond à un quasi délit civil. Dans tous les cas la réponse associée sera la réparation du préjudice causé à la victime. Par contre le mode d'engagement de la réponse sera différent : si le dommage est indépendant d'une quelconque faute

160 - Contre : 126 Le Sénat a adopté. (Vifs applaudissements sur les travées socialistes, communistes, sur de nombreusestravées de la gauche démocratique et sur diverses travées de l'U.C.D.P.) | La lutte contre la peine de mort Le traité des délits et des peines «Si les passions ou la nécessité de faire la guerre ont appris à répandre le sang humain, les lois, dont l'objet est d'adoucir les moeurs, ne devraient pas au moins multiplier cette barbarie ». Cesare Bonesana, marquis de Beccaria

sang de la victime crie vengeance contre celui qui l’a versé. » Mais en agissant ainsi, est-elle une légitime justicière ou devient-elle une abusive vengeresse ? Déjà en 1764, Cesare Beccaria remettait en cause la peine de mort avec son œuvre Des délits et des peines,  Dénonçant la cruauté de certaines peines comparées au crime commis. Il juge « barbare » la pratique de la torture et la peine de mort, et recommande de prévenir le crime plutôt que de le réprimer. Il créer donc le premier mouvement abolitionniste