Denouement De Polyeucte

(Médée), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lança dans la voie de la tragédie historique — il fut le dernier des poètes dramatiques de sa génération à le faire —, donnant ainsi ce que la postérité considéra comme ses chefs-d’œuvre : Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Héraclius et Nicomède. Déçu par l'accueil rencontré par Pertharite (1652, pendant les troubles de la Fronde), au moment où le début de sa traduction de L'Imitation de Jésus-Christ connaissait un extraordinaire succès de librairie, il

donna l'ordre à l'académie naissante d'en publier la critique, et les observations de l'académie ne servirent qu'à faire mieux apprécier le génie de Corneille. Il n'y répondit que par de nouveaux chef-d’œuvre. Les Horace et Cinna parurent en 1639. Polyeucte, représenté en 1640, fut immédiatement suivi de la Mort de Pompée et du Menteur, la première bonne comédie, comme le Cid avait été la première bonne tragédie. Après tant de chefs-d'oeuvre, auxquels il faut joindre encore Rodogune et Héraclius, Corneille

les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille. Quand sa pièce, Bérénice, a été critiquée parce qu'elle ne contenait pas de morts, Racine a contesté le traitement conventionnel de la tragédie. Corneille pratiquait aussi une tragédie à dénouement non sanglant ou tragi-comédie, genre apprécié auparavant mais sorti des murs du public depuis. À la même époque, Jean-Baptiste Lully met au point avec Quinault une forme de spectacle hybride, la tragédie en musique ou tragédie lyrique.Nombreux sont

le baroque, la préciosité et le classicisme. Il est à la croisée de ces différents mouvements littéraires. Il commence par écrire des comédies avant de devenir un auteur de tragédies, notamment Le Cid (1637), Horace (1640), Cinna (1641) et Polyeucte (1642), qui ouvrent la voix aux héros classiques qui ont à faire un choix entre leur raison et leur passion (raison supérieure et passion personnelle). C’est un auteur à succès, pensionné par le roi Louis XIV mais qui sera peu à peu écarter par

tragi-comédie et la pastorale. La tragi-comédie et une tragédie qui se finit bien. L’amour y occupe une grande place. La pastorale est une idylle entre bergers et bergères, dans un cadre champêtre. Leurs amours sont longtemps contrariées, mais le dénouement est heureux. La tragédie de 16ème siècle est bien différente de celle de 17ème siècle. C’est le triomphe des règles (17ème siècle ) 1ui marque un tournant décisif et qui annonce le renouveau de la tragédie proprement dite. Les règles comprennet

certaines catégories de personnages. Caractéristiques et fonctions : Structure et thèmes : la structure de la comédie rappelle celle de la tragédie, elles se composent d’une exposition, de péripéties de l’intrigue et d’un dénouement. Mais, sauf quelques exceptions, le dénouement est heureux et favorisé par un deus ex machina mettant fin à la crise pour la joie de tous pour la comédie. L’action se déroulant dans un contexte populaire ou bourgeois mettant en scène une humanité commune aux prisses avec

l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684) : Le Cid (1636) Horace (1640) Cinna (1641) Polyeucte (1643) Racine (1639-1699) : Andromaque (1667) Iphigénie (1674) Phèdre (1677)

entre deux ou plusieurs personnes exalte le sentiment du sublime, en ajoutant l’intérêt dramatique de la surenchère à la simple admiration. L’émulation héroïque se trouve partout dans Corneille, mais elle produit ses plus grands effets dans les dénouements : la magnanimité, appelant en retour la magnanimité, y fait comme un feu d’artifice final, par lequel l’auteur semble vouloir épuiser les désirs du spectateur. La parenté est visible entre la compétition de grandeur d’âme, telle qu’elle apparait

ou l’Innocence persécutée (1631) La Veuve (1632) La Galerie du Palais (1633) La Suivante (1634) La Place royale (1634) Médée (1635) L’Illusion comique (1636) Le Cid (1636) Horace (1640) Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641) Polyeucte (1642) La Mort de Pompée (1644) Le Menteur (1644) Rodogune (1644) Théodore (1646) Héraclius (1647) Andromède (1650) Don Sanche d’Aragon (1650) Nicomède (1651) Pertharite (1652) Œdipe (1659) La Toison d'or (1660) Sertorius

parti et défendre leurs bons droits, contre la tyrannie - ds les tps des complots : les grds se trouvèrent svt alliés au bas peuple ou + exactement se servirent de lui théâtre de Corneille : plein de soulèvement populaire : le peuple s’émeut pr Polyeuct, Héraclius, Nicomède ms évidemment pas de représentants sur scène. Il joue tt entier 1 rôle de lointain comparse A peine ceux dt ils servent la cause parlent-ils d’eux que c’est pr le mépriser. - les grds au temps de la Fronde utilisaient le peuple