Dépollution des sols

ensemble : mais il ne s’agit que d’un indicateur, les dépenses environnementales pouvant, surtout pour les produits et les équipements, se traduire par des importations. Evolution du chiffre d’affaires des éco-entreprises gérant les services de dépollution(1) 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 1996 1997 1998 1999 2000 16 000 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 déchets ménagers récupération Total (échelle de droite) déchets industriels eaux usées Pour les autres, il faut combiner

croissance (en intensité, mais aussi en qualité) peut être compatible avec le développement durable. A) Les effets négatifs d’une forte croissance - Une croissance élevée peut conduire à l’épuisement des ressources naturelles : Energie, eau, sols, forêts. Il faut à ce sujet distinguer entre ressources non-renouvelables (ex. pétrole) et renouvelables. L’épuisement des ressources non-renouvelables soulève une question d’équité intergénérationnelle : les générations présentes "pillant" la planète

à interdire les pollutions les plus graves et à sanctionner leurs auteurs, à faire supporter aux auteurs de pollutions plus légères inévitables, la charge financière du traitement de leurs eaux usées, en les incitant par ailleurs à améliorer la dépollution de leurs rejets. C’est surtout cette loi qui introduit en France le cadre géographique du bassin versant pour la gestion des problèmes d’eau. Le décret du 3 janvier 1989 (décret 89-3), "relatif aux eaux destinées à la consommation humaine", fixe

délicate car les attentes de la population peuvent varier dans le temps avec la hausse du niveau de vie. Empreinte écologique : Indicateur de la pression qu’exerce l’homme sur l’environnement par la mesure de l’épuisement du capital naturel (eau, forêts, sols...) qu’entraînent les activités humaines. Surface productive dont une population a besoin pour produire les ressources qu’elle consomme et absorber les déchets qu’elle génère. Intensité en ressources naturelles / en ressources énergétiques / carbone

provoquées par la consommation de certains biens (tabac, bruit, déchets polluants…) et les externalités de production, provoquées par l’activité productive des entreprises (émission de gaz polluants comme le soufre, pollution par les nitrates des sols et des cours d’eau,…). Les externalités bilatérales sont celles qui résultent de l’action d’un agent sur le bien être d’un seul autre agent. Les externalités sont cependant le plus souvent causées par l’action de plusieurs agents (pollution atmosphérique)

revêtement de surface, boues résultant du travail des métaux, dépollution d’eau, etc. | Traitement physico-chimique minéral : neutralisation des acides et des bases, transformation des produits toxiques solubles en composés insolubles précipités au sein de la solution, séparation des solides et des liquides par décantation ou par filtre. | Déchets liquides polyphasiques.Tels que résidus de lavageet de dégraissage descuves et des sols. | Traitement physico-chimique organique en deux étapes : séparation

importante et se sont fortement urbanisés, souvent de manière anarchique. Leur situation est donc aujourd’hui le plus souvent dramatique car les pollutions sont très importantes et les infrastructures, de traitement des eaux d’alimentation ou de dépollution des eaux usées, le plus souvent inexistantes. Les différentes formes de pollution L'activité humaine, qu’elle soit industrielle (chimie, papeterie, industrie agroalimentaire, etc.), urbaine (usages domestiques, commerce

quasi systématique des eaux par ruissellement. « Faire propre » ! C’est bien souvent la raison invoquée par les collectivités et les particuliers pour justifier le désherbage chimique. Pollution de l’eau : une responsabilité partagée Eaux, air, sols : avec 95% des usages, l’agriculture est la principale responsable de la pollution de l’environnement par les pesticides. Avec seulement 5% des usages, particuliers et collectivités pourraient être responsables jusqu’à près de 30% de la pollution de

l’irrigation, comme il est écrit plus haut l’irrigation représente 70% de la consommation d’eau douce, l’eau s’infiltre dans les sols en entrainant toutes sortes de produit chimique, et polluant. Cela contribue à polluer une eau qui par définition est très lente à se renouveler. A titre d’exemple nous pouvons prendre L’Europe, avant que des efforts soient fournis pour la dépollution du Rhin, ce fleuve transportait 4000 tonnes de métaux lourd et environs 7000 tonnes d’hydrocarbure chaque année. En Russie

l'assainissement de ces nappes phréatiques (coût de remplacement) ou à travers la montée des coûts médicaux induits par cette pollution. [...] Des estimations pourraient être faites, sur la base de prix fictifs pour ces divers services de santé et de dépollution. Mais le calcul n'est jamais tenté. On est donc en présence d'une asymétrie comptable entre la manifestation des profits de cette activité, qui est immédiatement saisissable dans les cadres comptables utilisés, et celle des coûts, dont la saisie