Depuis Aristote Le Rire Est Considéré

résultat défini au préalable. Or depuis la Renaissance l'artiste se distingue de l'artisan, en effet au 15eme siècle à Florence certains peintres ont révolutionné la peinture en montrant que l'artiste était un intellectuel et en 1571 les peintres et les sculpteurs sont émancipés de leur corporation à Florence. Ils peuvent ainsi peindre à leur manière, c'est à dire s'individualiser. Si l'art possédait des règles explicites avant la Renaissance celui-ci n'était pas considéré comme un art tel que nous le

la purgation des passions de la même nature. » Aristote, La poétique chap.VI Selon les Grecs, l’art imite le réel. Il existe deux façons d’imiter le réel : - par le récit raconté (c’est la diégésis), - par la représentation de personnages agissants (c’est la mimésis). La première façon d’imiter la réalité peut être l’épopée, la fable ou encore le roman. La deuxième façon est le théâtre. La tragédie est donc une forme théâtrale qui, selon Aristote, est «l’imitation faite par des personnages en

et en Europe simultanément. C’était l’endroit où l’on traitait le patient selon ses maux. On y essayait d’apprendre aux gens la façon de travailler sur soi, sur la représentation du monde ou les désirs pour mieux vivre [« pratiquer la bonne vie » Aristote, « délivrée de la peur de la mort » Epicure, « débarrassée du frein de la mauvaise foi » Sartre]. Mais on ne pouvait y guérir que les hommes en bonne santé psychique et non les cas avérés de maladies psychiques [dépression, névrose, psychose…].

Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit ainsi la tragédie : « La tragédie est donc l’imitation d’une action noble, conduite jusqu’à sa fin et ayant une certaine étendue, en un langage relevé d’assaisonnements dont chaque espèce est utilisée séparément selon les parties de l’œuvre ; c’est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen d’une narration, et qui par l’entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre. » Aristote, Poétique

l’épopée, à la tragédie, et à la comédie. Il est aussi l’auteur de la rhétorique. 亚里士多德的著作，一般论述 &Théorie générale de la nature et du destin de la poésie &Théorie de la création littéraire, de la littérarité文学性 Littérarité: caractère d’un texte considéré comme littéraire La distinction entre rhétorique et poétique Qu’est-ce qu’on entend par rhétorique? 修辞是指什么 ? Qu’est-ce qu’on entend par poétique? 诗学是指什么 ? La rhétorique renvoie à la pratique de l’orateur, cad on pose la renvoie à la grande pratique

Introduction : On a coutume de considérer la littérature en général comme étant un art qui emprunte ses sujets et ses thèmes de prédilection à la réalité. Le théâtre par exemple est par définition, en tant qu’art de la mimésis, c’est-à-dire en grande partie de l’imitation et donc de la représentation, le vecteur des passions et des souffrances humaines. Cependant, force est de constater que, la plupart du temps, ses effets permettent un grossissement de la réalité qui semble transfigurer celle-ci

fois sous une forme différente, le récit de Rabelais semble passer d’un genre à un autre, sans que l’on puisse s’en rendre compte autrement qu’après coup. Le conte appartient au genre narratif, c’est un des deux modèles de la mimésis définie par Aristote, celle dans laquelle les personnages ne sont pas représentés directement mais interviennent dans une action racontée par un narrateur. Pour nous, le conte appartient à la catégorie du récit et obéit aux règles et aux principes de tout texte narratif

dans Le Jeu de l’Amour et du Hasard mais demeure Silvia pour les spectateurs. Le jugement est dévolu au spectateur, exemple Fin de Partie (Beckett) HAMM : On n’est pas en train de…de…signifier quelque chose ? CLOV : Signifier ? Nous signifier ! (Rire bref) Ah elle est bonne ! HAMM : Je me demande (Un temps) Une intelligence, revenue sur terre, ne serait-elle pas tentée de se faire des idées, à force de nous observer ? (Prenant la voix de l’intelligence) Ah, bon, je vois ce que c’est, oui, je vois

yeux des amateurs. On possède deux voies majeures pour aborder une pièce de théâtre, soit en tant que spectateur, soit en tant que lecteur. La lecture permet de savourer l’œuvre et de s’immiscer à travers les lignes dans la pièce mais d’après Aristote, l’essence de la théâtralité consiste à « imiter » les hommes en répétant leurs actions. Suivant cette définition, on pourrait affirmer comme Dorval, un personnage de Diderot dans « Les Entretiens sur le fils naturel » : «Une pièce est moins faite

mais demeure Silvia pour les spectateurs. Le jugement est dévolu au spectateur, exemple Fin de Partie (Beckett) HAMM : On n’est pas en train de…de…signifier quelque chose ? CLOV : Signifier ? Nous signifier ! (Rire bref) Ah elle est bonne ! HAMM : Je me demande (Un temps) Une intelligence, revenue sur terre, ne serait-elle pas tentée de se faire des idées, à force de nous observer ? (Prenant la voix de l’intelligence) Ah, bon, je vois ce que c’est