Derniers Vers De Pierre De Ronsard

amusant, pourtant à la fin du poète on croit comprendre que l’Amour n’atteint pas sa cible et que l’Auteur périt de sa blessure, car la femme s’en vas. Nous changeons de siècle avec le troisième poème qui date du XVIème siècle et Pierre de Ronsard en est le poète. Ronsard est un poète que j’aime beaucoup et c’est en partie pourquoi j’ai choisi ce poème. De plus la façon dont il fait le blason de cette femme est à mon goût une très belle déclaration d’amour. On peut ici lire à quel point le poète est

d’Aubigné pour sa vision protestante et de la guerre à laquelle il a pris part. Mais aussi Les Essais de Montaigne pour sa réflexion humaniste personnelle sur les abus de la religion catholique. Et enfin le Discours sur les Misères de ce temps écrit par Ronsard pour son point de vue catholique. Nous verrons dans un premier temps les sources et les valeurs de l’humanisme et dans un second temps, les divergences d’opinions religieuses du XVIe siècle. I/ Les Sources et les Valeurs de l'Humanisme

différentes dans au moins cinq ou six foyers de civilisation. Le premier texte a été écrit par un des pères de l’église latine : Augustin D’Hippone (354-430). Les Confessions est une œuvre autobiographique de Saint Augustin, écrite entre 397 et 398. Pierre de Ronsard (1524-1585) est l’auteur des Discours des Misères de ce temps (1562), cet adepte de l’épicurisme est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Jacques le Fataliste, a été écrit par Denis Diderot (1713-1784) entre 1778 et

François Rabelais est né vers 1494 à Chinon, sous le règne de Charles VIII. Il suit des études chez les moine de l'Abbaye de Seuilly, où il reçoit un enseignement inadapté, qui suscitera chez lui le désir d'une éducation moderne. En 1520 au couvent du Puy St Martin, il se lie d'amitié avec un moine, Pierre Amy, qui lui procure des textes grecs, ce qui est très mal vu par la hiérarchie, laquelle lui confisque ces livres. Rabelais quitte alors cet ordre sombré dans l'obscurantisme, puis se met à voyager

cette culture prestigieuse en développant et en enrichissant la langue française, le vocabulaire, les images poétiques ( du Bellay : Défense et illustration de la langue française, 1549). Ce sera le triomphe, en France, des poètes de la Pléiade (Ronsard, du Bellay...) : art du sonnet, inspiré du poète italien Pétraque (1304-1374) ; imitation des poètes latins (comme Ovide dans Regrets de du Bellay), importance des références mythologiques ; influence du philosophe grec Platon selon lequel la réalité

 La Mythologie greco-romaine Le Banquet Des Dieux Hendrick van Balen et Jan Brueghel de Velours Vers 1606-1610 Huile sur cuivre Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de

b) Évocation détaillée de différentes partie du corps en décomposition c) Corps soumis aux rigueurs extérieur II-Appel à la compassion a) A l'adresse des frères humains Champ lexical de l'idée de pitié, fraternité b) Appel à la clémence divine Dernier vers de chaque strophe, toujours des références à Dieu c) Inscription dans le registre médiéval Allusion à l'enfer III-Un registre pluriel (différentes lectures possibles) a) Registre lyrique (apitoiement) 1ere personne, exclamative, retour à la compassion

SYNTHESE n°1 « Comme on voit sur la branche… » Ronsard Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose; La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur; Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose. Ainsi en ta première et jeune nouveauté

aux textes. Nous pouvons observer ceci dans « Langage, tangage ou ce que les mots me disent » de Michel Leiris. La musicalité est prédominante dans ses poèmes, au détriment du sens de ses écrits : « Barbizon – Zanzibar à barre d’horizon barbue » au vers 28 de son poème. Les allitérations en [b] en [z] et l’assonance en [a] le montrent bien. Ici, l’ajustement des mots peut confirmer la citation d’Alphonse Karr : « La musique commence où la poésie finit. ». Ainsi certains musiciens se sont essayés à

les arts, dans divers genres littéraires français ou autre mais sa présence dans la poésie française est très importante notamment avec Baudelaire et Ronsard. Pour moi naturellement la fuite représente une thématique parfaite pour une anthologie. Ce corpus est constitué de : * Comme on voit sur la Branche au mois de may de la rose, de Ronsard * Sonnet 113 de l’Olive, par Bellay * Marquise, de Corneille * A mes amis, de Parny * Le lac d’Alphonse, de Lamartine * L’horloge