Derozerays

Nous pouvons, dès le début de l’extrait, constater que la scène est une scène très vivante et réaliste. En effet, l’usage du point de vue externe donne du réalisme en plongeant le lecteur dans la scène. De même, l’alternance du discours direct (Mr Derozerays et Lieuvain) et de la narration descriptive (Rodolphe et Emma) implante une dynamique dans le texte, le rend vivant. Cependant, le réalisme ne va pas être le seul registre évoqué dans cet extrait. En effet, on assiste à une véritable parodie

savais-je que je vous accompagnerai? ». Derozerays: « soixante et dix francs! ». Amour et sonorité lourde et vulgaire: Rodolphe: « quand je suis venu chez vous (...) ». Derozerays: « (...) culembourg, race porcine (...) ». Des phrases qui semblent créer des filigranes, qui correspondraient aux commentaires de Flaubert: Rodolphe: « cent fois (...) resté » Derozerays: « fumiers! »: sorte d'insulte. Rodolphe: « comme je resterai (...) ma vie » Derozerays: « (...) un médaille d'or! » Association

d’entrecroisement des deux discours : celui du président du jury, M. Derozerays de la Panville (blabla endormant, clichés à la gloire de l’agriculture, morceaux de discours surnageant sur un bruit de foire aux bestiaux), et celui de Rodolphe (autre série de clichés à la gloire du cœur et des emportements sentimentaux). Notez bien qu’ici Emma ne parle pas, ne parle d’ailleurs plus jusqu’à la fin du chapitre. L’ironie de Flaubert qui fait tenir à Derozerays un langage mêlé de culture classique, de souvenirs d’Histoire

elliptique la conversation de Rodolphe et d'Emma : « Rodolphe, avec Mme Bovary, causait rêves, pressentiments, magnétisme. » Le discours de M. Derozerays sont au style indirect libre ce qui permet de montrer les différentes formes de discours rapportés mais aussi de montrer la confusion : les discours s'entrecroisent et il devient plus difficile de les séparer. M. Derozerays commence son discours en parlant de personnages historiques ligne 9 « M. le président […] des semailles. » et Rodolphe reprend le thème

passions « trop hâtifs », et le mot « téméraire » renvoie à la hardiesse excessive, au danger. Son discours s’ouvre donc sur un avertissement, un conseil dédié à Emma. D’ailleurs elle l‘« entendait » à travers brouhaha du public. Le discours de M. Derozerays captive moins Emma puisqu’il est exprimé au discours indirect. Il se mélange à sa conversation avec Rodolphe. Cependant, il rappel l’enfance, la jeunesse d’Emma avec le lexique agricole « glands », « creusé des sillons », « planté la vigne », « charrue »

« Ils arrivèrent, en effet, ces fameux comices ! ». DEUXIEME PARTIE VIII. M. Lieuvain se rassit alors ; M. Derozerays se leva, commençant un autre discours. Le sien peut-être, ne fut point aussi fleuri que celui duConseiller ; mais il se recommandait par un caractère de style plus positif, c'est-à-dire par des connaissances plus spéciales et des considérations plus relevées. Ainsi, l'éloge du gouvernement y tenait moins de place ; la religion et l'agriculture en occupaient davantage

sesphrases sont sans cesse interrompus. Ensuite le dispositif employé par Flaubert decide de detruire la voix des personnages et d'en faire une satire. La premiere partie etant au discours indirect elle prend donc en charge tout le discours de Derozerays ne le laissant s'exprimer directement que pour la remise des prix.Cela permet a Flaubert de racourcir undiscours qui nous laisse donc penser a un discours un peu ennuyant c'est la meme technique que Stendhal qui ecourtait le discours de Julien dans

Mot-clé : « alors une mollesse la saisit » Plan : I. Déclaration de Rodolphe (l.1 à 9) II. Réminiscence d’Emma (l.19 à 44) III. Discours du conseiller M. Lieuvain (.44 à 68) IV. Discours de M. Derozerays (l.68 à 95) V. Réunion des deux scènes (l. 95 à 120) Registre : Jeu sur les registres. Principalement ironique, mais Flaubert le mêle au pathos, à l’épique, ainsi qu’au lyrisme. III. Analyse du passage 1. Une structure

domestiques, dont aucun gouvernement jusqu’à ce jour n’avait pris en considération les pénibles labeurs ». Deuxième parties : description narrative, en décrivent les faits, ce qui sa passe dans les comices, le discours autre Rodolphe et Emma : « M. Derozerays se leva, commençant un autre discours », « Rodolphe avec madame Bovary, causait rêve, pressentiments, magnétisme ». Troisième partie : Discours entremêlé entre le discours d’Emma et Rodolphe avec le discours du Président qui s’exclament pour annoncer

les 2 assister à la cérémonie. R fait une déclaration à E pendant le discours du président. I. Une scène réaliste. Juxtaposition des 2 discours donne un aspect réaliste. A. Le discours des comices. * Discours officiel prononcé par M. Derozerays qui représente le roi. C’est un discours public : l’orateur l-7. Il se compose de 2 parties : 1er discours général l-1 à 14 qui fait un éloge du gouvernement, de l’agriculture et de la religion. Pour cela le narrateur utilise un discours narrativisé