Derrière Ce Ciel éteint

Théodore de Banville écrit au XIIIème siècle. Ensuite nous analyserons « élévation » célèbre poème faisant partie du recueil « Les Fleurs du mal » écrit par Charles-Pierre Baudelaire au XIXème siècle et publié en 1857. Et enfin nous verrons « Sous le ciel » de Albert Lozeau écrit au XXème siècle. Chacun de ces auteurs et chacune de ses œuvres ont été choisis en fonction de l’intérêt qu’ils ont avec la problématique, vous verrez en effet que tous parlent de la nature plus ou moins.

j'allais m'asseoir sous le figuier du puits. C'est là qu'un beau matin d'avril la tentation vint me trouver à l'improviste. Elle sut me parler. C'était une tentation de printemps, une des plus douces qui soient, je pense, pour qui est sensible au ciel pur, aux feuilles tendres et aux fleurs fraîchement écloses. C'est pourquoi j'y cédai. Je partis à travers les champs. Ah ! le cœur me battait ! Le printemps rayonnait dans toute sa splendeur. Et quand je poussai le portail donnant sur la prairie

murmure sombre abonde au coin des rues, C'est la foule ; tantôt ce sont des voix bourrues, Tantôt des chants, parfois de belliqueux appels. La Seine lentement traîne des archipels De glaçons hésitants, lourds, où la canonnière Court, laissant derrière elle une écumante ornière. On vit de rien, on vit de tout, on est content. Sur nos tables sans nappe, où la faim nous attend, Une pomme de terre arrachée à sa crypte Est reine, et les oignons sont dieux comme en Égypte. Nous manquons de

Avec les Saisons, le fils de Jupiter et de la déesse Aurore était chargé d'atteler et de dételer les chevaux du char conduit par le Soleil. Lucifer était le chef et le guide des Astres. Cette ancienne divinité païenne est toujours visible dans le ciel, c'est l'étoile du matin, la planète Vénus qui brille à l'Orient, avant le lever du Soleil. Le soir, Vénus brille à l'Occident et prend le nom de Vesper, une autre divinité romaine. Les Grecs connaissaient aussi le dieu Lucifer, ils le nommaient Phosphoros

partez, Laissant seules, en pleurs, vos malheureuses mères Qui murmurent tous bas, dans leurs plaintes amères : Tous nos enfants vont-ils donc mourir ? Oh ! Restez !... » Beaux anges radieux, la mort sur vous se rue Et vous emporte au ciel… Pourquoi cette moisson ? Dieu veut-il remplacer la foule disparue De ses frais chérubins ? Oh ! la rude leçon ! On voit qu’il est presse, le Père, a la façon, Beaux anges, que la mort, sur vous, ainsi se rue ! Sa fureur, contre vous, semble

c’est que cette chose-là ? L’AVIATEUR Ce n’est pas une chose - il vole. C’est un avion. C’est mon avion LE PETIT PRINCE (Surpris presque en criant) Comment?!! Tu es tombé du ciel ! L’AVIATEUR Oui ! LE PETIT PRINCE Ah! C’est drôle... ah! ah! ah! (Il éclate de rire). LE PETIT PRINCE Alors toi aussi tu viens du ciel ! De quelle planète es-tu ? L’AVIATEUR (comme s’il avait résolu un doute) Tu... viens donc d’une autre planète? LE PETIT PRINCE (Pause... Il ne répond pas. Secouez doucement

mère de l'amour eut la mer pour berceau, Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes. Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. Pierre de Marbeuf, « sonnet », recueil de vers, 1628 Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni

l’ordinateur, une image apparait. Le garçon 1 (il se retrouve derrière le professeur qui est assis devant lui. Il montre du doigt l’écran) Mais c’est valentin ! (Plan sur l’écran de l’ordinateur) L’image se floute : 3/ext jour bois : On voit Valentin, il est à genoux, l’atmosphère autour de lui est onirique, une petite musique l’accompagne, il est au milieu d’arbres, le temps est comme en suspension ,tous est au ralenti autour de lui , le ciel à des nuances de rose, valentin se lève et là Charlotte

avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poëte est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse, Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse S’élancer vers les champs lumineux et sereins ; Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin

l'instinct du malheur ; Et, dès que je veux faire un pas sur terre, Je sens tout à coup s'arrêter mon cœur. Ma force à lutter s'use et se prodigue. Jusqu'à mon repos, tout est un combat ; Et, comme un coursier brisé de fatigue, Mon courage éteint chancelle et s'abat. « Le Soldat » d’Auguste Lacaussade On marche aux sons voilés du tambour. Sur la plaine Le soleil luit ; l’oiseau vole au bord du chemin. Oh ! Que n’ai-je son aile ! Oh ! Que la vie est pleine De tristesse ! Mon cœur