Des étoiles plein les yeux

impressionniste. Mais nous pouvons également le deviner car Claude dit : « C’était, une de ses théories, que les jeunes peintres du plein air devaient louer les ateliers dont ne voulaient pas les peintres académiques, ceux que le soleil visitait de la flamme vivante de ses rayons ». Ce passage réfère à la caractéristique des peintres impressionnistes qui est de peindre en plein air ou tout du moins en présence d’une forte source de lumière solaire. Cette réplique nous montre donc bien que Claude est un

retourne à Nuremberg et s’installe dans la maison de son père où il y ouvre un atelier. En 1496, il commence cette entreprise ambitieuse de laquelle il est le concepteur, le réalisateur et l’éditeur. Dürer a souhaité de faire des représentations en plein page qui accompagner le texte de l’Apocalypse de Saint-Jean l’Evangéliste dans son intégralité. La répartition entre le texte et les images a été innovateur. Les images se trouvent au recto des feuilles, tandis que le texte, qui se déroule indépendamment

Pauline Bourg 1èreES Le voyage [pic] Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage, Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti

toujours présente aux côtés du poète : - à l’enfance c’est la mère protectrice qui élève son enfant tout en le choyant « J’ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux ». - à l’adolescence, c’est la jeune femme aimée et sensuelle, mise en valeur avec « voilà qu’au » et « ta beauté me foudroie en plein cœur » + répétition du mot cœur - à l’âge mûr, c’est la femme-épouse avec son côté sensuel physique important mais toujours avec la couleur noire « sombre extase » « vin noir »

Jeanne était au pain sec... Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir, Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir, J'allai voir la proscrite en pleine forfaiture, Et lui glissai dans l'ombre un pot de confiture Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité, Repose le salut de la société, S'indignèrent, et Jeanne a dit d'une voix douce : - Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce ; Je ne me ferai plus griffer par le minet. Mais on s'est récrié : - Cette enfant vous connaît

L’Amoureuse Elle est debout sur mes paupières Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s'engloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir. Ses rêves en pleine lumière Font s'évaporer les soleils, Me font rire, pleurer et rire, Parler sans avoir rien à dire Description : poème en vers libre Deux sizains rimes irrégulières octosyllabes « L’Amoureuse » classé dans

onze ans Vous vous étiez servis simplement de vos armes La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants Nul ne semblait vous voir Français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants Avaient

Demain, dès l’aube… Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant

romantique. Cependant, la date ajoutée d’octobre 1853 et son intégration dans le livre IV consacré à Léopoldine donnent un écho tout particulier à ce dialogue sur le « noir mystère » de la mort entre le poète et celui qui apparaît comme son double plein de doute. Nous nous demanderons comment le poète rend sensible à son lecteur l’interrogation sur la mort. Si le symbolisme du paysage contribue à cette interrogation, la forme dialoguée lui donne son intensité particulière. Finalement, ce sont deux

Le Poème Femme nue, femme noire nue, femme noire Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux Et voilà qu'au cœur de l'Eté et de Midi, Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l'éclair d'un aigle Femme nue, femme obscure Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche Savane aux horizons purs