Des Société Civilisés Peuvent Elles Avoir Des Conduites Barbares

Toutes les cultures se valent-elles ? Nous avons souvent tendance à rejeter en dehors de l’humanité pleinement cultivée les hommes ayant une autre culture que la nôtre. En effet, considérant d’autres cultures, certaines d’entre elles nous semblent archaïques, inférieures. C’est pour cette raison, du reste, que nous les qualifions de sauvages et de barbares. Néanmoins, certains diront que ces considérations sont frappées d’une illusion ethnocentriste et affirmeront qu’aucune culture n’est supérieure

 Certaines sociétés semblent être plus civilisées que d'autres car elles ne mettent pas en place certaines pratiques que nous jugeons parfois inhumaines. En effet, dire que toutes les sociétés se valent revient à légitimer des actes que nous pouvons considérer comme inhumains tels que la barbarie ou l'excision, et des régimes politiques violents ou des dictatures. Ainsi, si toutes les sociétés et leurs pratiques se valent, nous pouvons donc en déduire que la dictature du nazisme et toutes les violences

Fiche de lecture : La Peur des barbares. Au-delà du choc des civilisations Auteur : Tzvetan Todorov Directeur de recherches au CNRS (Centre de recherches sur les Arts et le Langage) Éditeur : Robert Laffont Date de publication : 15 Septembre 2008 Tzvetan Todorov est l'auteur de nombreux ouvrages traitant de littérature, d'histoire, de politique et de morale. Il a enseigné à Yale aux États-Unis, et à l'École pratique des hautes études, à Paris. Ses livres sont traduits dans plus de vingt-cinq

Chaque peuple possède une culture qui correspond au mode de vie d’une société. Dés l’enfance, elle éloigne l’homme de la nature pour l’humaniser et lui transmettre les valeurs et les conduites à suivre. Mais nous sommes souvent choqués par les pratiques de certaines société comme la polygamie, certaines pratiques religieuses, les dictatures. L’homme rejette et juge avec véhémence les comportements de cultures étrangères car ils sont très différents de ses propres coutumes. En effet, les pratiques

aussi valable pour les facultés intellectuelles et morales de l’Homme ? Espérance pour le devenir de l’Homme suivent 3 principes : Problématique * Destruction des inégalités entre les nations : La distance qui sépare les peuples civilisés des peuples barbares va-t-elle s’amoindrir ? * Progrès de l’égalité dans un même peuple : l’inégalité de richesse, de moyens et de Lumières tient-elle à la civilisation elle-même ou aux imperfections de l’art social ? L’inégalité doit-elle s’ affaiblir

L'homme s'est toujours considérer comme un être à part dans la nature. C'est le seul être à penser, qui parle, qui éprouve des sentiments ou passions intenses, qui lutte en lui contre une raison que lui seul possède. C’est le seul être à vivre en société selon des règles qui sont de pures conventions et qui varient d'un pays à l'autre. Enfin c'est le seul être capable de crée sans cesse de nouveaux outils qui vont lui servir à construire un monde d'objet artificiels et d'œuvres (cathédrale, musique

historique qui fait progressivement des individus des sujets moraux.  Nous sommes alors conduits à faire, à la manière de Nietzsche, une sorte de généalogie de  la morale.      Ce qui nous semble naturel, évident est en fait une construction sociale et historique.   Les valeurs morales sont pour nous naturelles, évidentes, mais les croyances morales  seraient en fait le résultat d'un processus historique et d'une construction sociale. Les valeurs  n'existent pas depuis toujours, elles dépendent d'un contexte social, et de circonstances 

est en effet contradictoire : si l’on pose que l’homme est naturellement méchant, cela implique que l’homme qui ce conduit moralement se conduit en contradiction avec sa nature. L’homme moral serait donc un monstre…cf. Emile : « s’il était vrai que Dieu nous eût fait méchant,  ce serait lui désobéir que de vouloir cesser de l’être » : comment ceux qui se prétendent chrétiens peuvent-ils accepter qu’être bon, c’est désobéir à Dieu ? De plus, si l'homme était naturellement méchant, tout acte de bonté

Extrait 2 : Denis Diderot, Supplément au Voyage de Bougainville, 1772 - Diderot : Philosophe et écrivain du XVIIIe, appartenant au mouvement des Lumières. Connu pour avoir été à l’origine avec D’Alembert de L’Encyclopédie. A aussi écrit le roman très novateur Jacques le fataliste (voir texte complémentaire de la séquence 1). - Le Supplément au Voyage de Bougainville : Œuvre de fiction qui commence comme un dialogue philosophique entre deux personnages, « A » et « B » : l’un prétend qu’il possède

« Des progrès futurs de l’esprit humain » Nos espérances sur les destinées futures de l’espèce humaine peuvent se réduire à ces trois question : la destruction de l’inégalité entre les nations ; les progrès de l’égalité dans un même peuple : enfin le perfectionnement réel de l’homme. Toutes les nations doivent-elles se rapprocher un jour de l’état de civilisation où sont parvenus les peuples les plus éclairés, les plus libres, les plus affranchis de préjugés, les Français et les Anglo-américains