Descartes Lettre Au Père Mesland Du 9 Février 1645

de limites : externe ( la privation de liberté sur le plan politique : suis-je libre si je suis esclavage d’autrui ?) ou interne ( suis-je libre face à une passion qui me dévore comme celle du jeu ?). Référence : Hobbes ( De cive, s° 2, ch. IX, § 9) « Communément on tient que la liberté consiste à pouvoir faire impunément tout ce que bon nous semble et que la servitude est une restriction de cette liberté ». De quelle contrainte s’agit-il ? S’exerce-t-elle du dehors ( ex. la captivité) ou du

Ferdinand Alquié Descartes Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Edition numérique : Pierre Hidalgo La Gaya Scienza, © octobre 2011 1 Table des matières Introduction : L’ordre cartésien .................................... 3 1. Le collège. Les premiers écrits. Le rêve d’une science universelle et l’idée de méthode. ..................................13 2. L’œuvre scientifique ................................................ 38 3. La métaphysique ...........................

semble que Dieu ne meut pas la volonté nécessairement, mais il paraît ne pas l’influencer du tout. La suite du texte biblique semble aller en ce sens : « Devant l'homme sont la vie et la mort, le bien et le mal : ce qu'il aura choisi lui sera donné ».9 La volonté est libre car dénuée de toute détermination extrinsèque : elle seule se donne son objet. On semble ici revenir au problème du raisonnement infini qui consiste à se demander ce qui cause la délibération qui amène à la détermination de la volonté

bon vouloir, à ce qu’il a envie de faire. En ce sens il peut décider gratuitement et indifféremment de faire tel ou tel acte. Peut-on donc défendre une contingence au niveau de l’action humaine ? La thèse de la liberté d’indifférence formulée par Descartes est une réponse positive à cette question. Elle est illustrée par le « complexe de Buridan ». Le paradoxe de l’âne de Buridan est la légende selon laquelle un âne est mort de faim et de soif entre son picotin d'avoine et son seau d'eau, faute de

celle de l’homme qui a choisi la vertu plutôt que les passions. A la différence de l’animal, l’homme pour Aristote ne possède pas d’èthos caractéristique de l’espèce humaine, même si peut exister une constitution particulière pensée comme eukrasia[9]. La vertu se définira comme caractère habituel, hèxis, qui sera le produit de la série des actes dont je suis le principe. « La vertu a donc deux formes : elle est intellectuelle d’un côté, et de l’autre, morale. Si elle est intellectuelle, c’est

raison (Kant).        -La conscience est une invention récente : L’idée de la conscience comme rapport de la pensée à elle-même et comme fonction de connaissance des activités mentales, de la vie psychique, est née avec la philosophie classique (Descartes et Locke notamment) -         La conscience comme fondement de la philosophie : À partir de Kant, les réflexions sur la conscience dominent la scène philosophique. Les diverses conceptions de la conscience s’opposent, mais le primat de celle-ci

logique insurmontable, qui rend un problème ou un raisonnement insoluble du fait de l’équivalence d’éléments contraires. Blocage de la pensée qui marque un arrêt de la réflexion, qui ne voit pas d’issue à une question posée. Bon sens/raison : Pour Descartes, c’est la faculté de distinguer le vrai du faux, soit la « chose du monde la mieux partagée ». Il parle aussi bien de bon sens, de raison, que de lumière naturelle. Comprendre/expliquer : Du latin comprehendere, saisir, tenir ensemble. Opération

valorisation du vrai repose-t-elle sur une opinion ? . . . 3.3 Le fondement de la vérité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3.1 En quoi rompre avec l’opinion fait-il progresser la vérité ? 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 8 9 9 10 11 12 12 13 15 18 19 19 20 21 23 23 24 25 25 25 27 28 29 30 30 31 32 33 33 36 37 38 38 2 3 TABLE DES MATIÈRES 3.3.2 4 Quels sont les critères qui distinguent une connaissance vraie ? 2 39 41 43 43 45 45 45 47 48 49 50 50 51 La matière

comme d’autant plus coupable qu’il n’a su ou voulu en faire quelque chose lorsque l’occasion lui en était donnée. En ce sens Voltaire résume assez bien la valeur non seulement morale mais également existentielle de l’action lorsqu’il affirme dans les Lettres philosophiques ,XXV que «  L’homme est né pour l’action. N’être point occupé dit-il et n’exister pas est la même chose pour l’homme ». Autrement dit celui qui n’agit pas n’est qu’un être inachevé qui n’a pas actualisé les potentialités qu’il contient