Description De La Pension De Madame Vauquer

comique (p. 46 ES/S et Techno / p. 48 L/ES/S) SÉQUENCE 2 – Le portrait dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (p. 66 ES/S et Techno / p. 68 L/ES/S) • Paul Scarron, Le Roman comique (p. 68 ES/S et Techno / p. 70 L/ES/S) Séquence 3 – De la rencontre amoureuse à la séparation dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (p. 84 ES/S et Techno / p. 86 L/ES/S) Le XVIIIe siècle : le personnage est

bougie, plantée au milieu d’un verre à quinquet », p. 19) rend bien compte de l’étroitesse des rues, qui n’avaient pas encore fait l’objet des grands travaux de rénovation entrepris par le baron Haussmann, et de l’atmosphère lugubre qui y règne. La description du passage du Pont-Neuf permet d’évoquer la vie quotidienne d’un quartier de Paris, avec les commerçants, artisans et employés qui s’y affairent : « bouquinistes » (p. 17), « cartonniers » (p. 17), « marchande de bijoux faux » (p. 18), « apprentis

rituels devient lisible dans la ville, qui exprime de façon concrète l’opposition privé-public, sacré-profane, dedans-dehors. Ces oppositions sont justement celles dont la littérature à partir du XIXe siècle va faire son matériau privilégié. La pension Vauquer du Père Goriot, la prison de Fabrice dans La Chartreuse de Parme, les phalanstères symétriques dans Les Cinq cent millions de la Bégum, l’égout des Misérables, le balcon et l’alcôve baudelairiens, les chambres mallarméennes à croisées et à miroirs

alors bien plus nombreux que les aga- 352 Revue critique cements généraux, et l’on ne retiendra que ceux-là. Citons, en particulier, la remarquable analyse du motif de la grille chez Balzac (p. 16-24), ou encore l’objet « jupon » de Mme Vauquer (p. 30-31) : intelligentes, audacieuses, souvent même amusantes, ces pages sont des modèles de micro-lectures, et prouvent avec brio que l’analyse littéraire générale de qualité n’a pas besoin de s’encombrer de positionnements théoriques excessifs

majeurs : – perfectionner l’écriture de textes narratifs complexes ; – maîtriser l’exposé écrit d’une opinion personnelle. • Dans la continuité des cycles précédents, on conduit les élèves à produire des écrits fréquents et diversifiés (narration, description, explication, expression d’opinion), dans une progression d’ensemble régie par les deux objectifs cidessus. 2. 2. Textes à écrire a) Écriture à usage personnel • Prise de notes à partir d’un support écrit ou d’une communication orale, et reprise

qu’ils en ont effectué une lecture attentive et que l’association entre lumière matérielle et lumière spirituelle de l’architecture des cathédrales gothiques ne leur a pas échappé. Parmi les exemples littéraires, on pourra citer les détails de la description que donne Joinville « des armoiries d’or sur lesquelles frappait le soleil, qui les faisait resplendir » (p. 20), et proposer dans un deuxième temps une lecture cursive de quelques textes du manuel où se manifeste la lumineuse présence du divin

associer le paysage aux deux frères ennemis et conduire à une première référence picturale, « dans la manière du premier Van Gogh » (l. 8-9) dont on rappellera qu’avant d’être le peintre de la lumière il a été le peintre sombre de la Flandre. La description se déploie à la faveur d’une longue phrase au cours de laquelle on passe du paysage « colossalement gris » à l’évocation des deux frères, chacun associés à un univers pictural : celui flamand de Bruegel pour Roland, celui espagnol du Greco, le peintre

conception trop matérialiste du monde, sa peinture de la laideur et son esthétique qui n’a pas d’yeux pour ce qui est beau. Un romancier et essayiste de cette période est Paul BOURGET (1852 1935), qui excelle dans l’analyse psychologique, la description des états d’âme et la présentation des crises intérieures. Il a pratiqué le roman à thèse, Le Disciple (1889), et il s’est fait le défenseur de la tradition. Il entre à l’Académie Française en 1894. Il y a également Anatole FRANCE (1844-1924)

Pour un mort. On doute La nuit... J'écoute : - Tout fuit, Tout passe L'espace Efface Le bruit. TEXTE 19 : Balzac, Le père Goriot (1835) Cette pièce est dans tout son lustre au moment où, vers sept heures du matin, le chat de madame Vauquer précède sa maîtresse, saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d'assiettes, et fait entendre son rourou matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux

(A.Fournier) 3. Orso, dit-elle, c’est ici que notre père est mort. Prions pour son âme, mon frère ! (P.Mérimée) 4. Chevaliers, laissez-moi monter sur ce rocher si haut, pour voir une fois encore mon beau château. (Apollinaire) /V/ Texte A Madame de Grignan A Malcorne, samedi 23 mai 1671 J’arrive ici, où je trouve une lettre de vous, tant j’ai su donner un bon ordre à notre commerce; je vous écrivis lundi en partant de Paris. Depuis cela, mon enfant, je n’ai fait que m’éloigner de vous avec