Description Esthétique Dans Madame Bovary

possède son esthétique et ne peut être qu'un miroir de la vie. Par le style, par l'agencement des faits, par le choix des héros, elle vise à produire un « effet de réel ». L'écrivain peut revendiquer d'avoir tenté honnêtement de mener son projet à bien, mais il ne peut nier le truchement de son art entre ce qu'il choisit de peindre et son lecteur. Les styles qui peuvent créer cet effet de réel sont multiples : lyrisme de Zola, écriture épurée chez Maupassant, technique de la description chez Flaubert

Introduction : Par définition, le naturalisme est une théorie esthétique selon laquelle l’art doit s’en tenir à la reproduction de la nature. La description semble souvent interrompre le récit de manière arbitraire. Elle parvient pourtant à être l’outil indispensable de l’investigation naturaliste du milieu. La description dans le roman naturaliste revêt une toute autre importance que celle des autres romans. Le XIXème siècle est à la science et de nombreux romans de ce siècle ne sont plus vraiment

Gustave Flaubert entretient une correspondance avec Louise Colet pendant qu’il écrit son roman Madame Bovary. Ainsi, il lui dit au détour d’un passage d’une lettre, qu’ « un roman c’est une architecture ». Durant ces 5 années de travail, Flaubert établit la composition de son roman selon une forme pyramidale. On distingue donc 2 versants, chacun organisé selon une composition précise, mêlant narration, description, analyse et dialogues. Il est intéressant de se demander comment s’orchestre cette structure

insignifiantes, quelle est en définitive, si l’on peut dire, la signification de cette insignifiance ? » I /La fin esthétique de la description Dans la culture occidentale, le détail a une place « parfaitement reconnue par l’institution littéraire ». La finalité du détail est celle du « beau ». « La description a eu pendant longtemps une fonction esthétique ». Dans l’antiquité : «La description n’est assujettie à aucun réalisme (…) il n’y a aucun gène à placer es lions ou des oliviers dans un pays nordique »

d'imiter, ou du moins, de dépeindre du mieux possible le réel. En effet, Balzac à l'aide de nombreuses descriptions va nous exposer un tableau réel, dans Le chef d'œuvre inconnu par exemple. Les romanciers ont la particularité d'user d'images ou de métaphores, comme le fait Marcel Proust à de nombreuse reprises, dans Le temps Retrouvé par exemple. On trouve donc la volonté d'une démarche esthétique, dans laquelle l'écrivain devient peintre. La roman est ainsi un tableau avec des jeux de lumières et

romancier également l’auteur de …, publie le roman Madame Bovary dans la seconde moitié du XIXème siècle (1857). Le titre a un rapport avec le personnage principal mais n’a pas de lien direct avec l’œuvre, c’est donc un incipit original et romanesque qui a pour but de séduire et informé le lecteur mais aussi « in medias res », en plein cœur du récit. Cela à un intérêt narratif ; l’entrée dans le roman est dynamique. Madame Bovary est la femme de Charles Bovary dit « le nouveau ». Il est décrit précisément

l’étude porte sur la question du symbole et de la description, alors que la deuxième porte sur l’analyse du Bourgeois et de la Bêtise. PREMIER MOMENT OBJET ET SYMBOLE : LE LANGAGE DES CHOSES MUETTES PREMIÈRE PARTIE : VÉRITÉ DES CHOSES La question abordée ici est celle de la description de la Nature, de son statut et de sa portée symbolique. La critique aborde traditionnellement cette question en étudiant la dimension symbolique de la description – soit qu’elle la considère comme anti-romanesque

roman d’aventures) ; * un miroir que je fixe sur ma conscience, voire mon inconscient (roman autobiographique ; monologue intérieur). En définissant le roman au moyen du concept de la mimèsis, il veut garantir son sérieux : * sérieux esthétique (le concept vient d’Aristote : le roman n’est pas fantasmagorie informe, mais imitation organisée, mise en forme fictive de la réalité) ; * sérieux moral (le roman n’est pas une fantaisie gratuite, il apprend à connaître la vie, le réel, puisqu’il

d’« étiquettes » que peuvent représenter les mouvements sont sujettes à caution, c’est ce que nous tenterons de montrer à travers quelques exemples. Introduction 2 Le réalisme vise la représentation du réel sans embellissement, sans recherche de valorisation esthétique. Pour cela, elle utilise un vocabulaire présentant la réalité quotidienne même dans ses aspects les plus laids. Cette tonalité est caractéristique de nombreux romans du XIXe et du XXe siècles. L'essentiel de la doctrine réaliste l'observation

du peuple qui se bat pour une noble cause. Dans le texte B, Flaubert propose une vision beaucoup plus critique du peuple qui est présenté comme une masse irréfléchie, incontrôlable et dangereuse. Cette vision est tout d’abord imposée par la description du peuple vue d’en haut (« Hussonnet et Frédéric se penchèrent sur la rampe » l. 1), et qui se voit réduit à n’être qu’un ensemble indifférencié (aucun personnage ne s’en détache comme chez Hugo). C’est pourquoi il est comparé à une « rivière »