Deshumanisation Germinal

Introduction Germinal de Zola parait en 1885. Pour la première fois en littérature, un auteru peint avec précision et forces de détails l'univers des mines. Conformément à sa volonté naturaliste, Zola va dans cette œuvre allier réalisme et théorie de l'hérédité et du milieu social. Ainsi, il met en scène un personnage, Etienne Lantier, jeune ouvrier, animé par la volonté d'ameliorer la condition sociale des mineurs. Il va donc conduire ces derniers vers la grève puis la révolte, pensant faire obtenir

Humanisme au XVIème siècle -Un thème récurrent et présent dans tous les genres littéraires ex: Théâtre(L'Ile des esclaves,Marivaux),Comédies classiques de Molière(L'Avare,Le Bourgeois gentilhomme),Essais(Pamphlets,Voltaire),Romans naturalistes(Germinal,l'Assommoir et romans de la série des Rougon-macquarts de Zola)=>cette argumentation oblique permet également le contour de la censure. Citation de Santeul:"Castigat ridendo mores"-"La Comédie châtie les moeurs en riant" en latin-était la

Germinal raconte le voyage d’Etienne Lantier, grâce à qui on découvre l'univers cruel des mineurs. Ces derniers, dans ce cinquième chapitre de la cinquième partie, sont en grève depuis six semaines. Ils vont alors de fosses en fosses pour attaquer ceux qui travaillent encore. Des bourgeois surpris par ce défilé d’enragé se cachent dans une grange. C'est par le témoignage de ces bourgeois que ce défilé nous est décrit. I. L'arrivée des femmes. 1. Une impression de multitude : Elles arrivent

on piétinait sans fin », on peut y voir un aller-retour qui montre le reflux continue de personnes tel le va-et-vient des marées. L’emploi de l’indéfini « on » généralise cette pratique d’une part mais participe aussi à la dépersonnalisation, déshumanisation qui ramène la foule au niveau ou des animaux ou de la marée. On peut ensuite constater que les visiteurs de l’exposition, restent et refusent de partir avec toujours le même champs lexical « échouées » et « lâcher pied » qui souligne l’animalisation

en compagnie de son amant Lantier. Mais une fois installés, celui-ci l’abandonne rapidement, la laissant sans le sou et avec leurs 2 enfants Etienne et Claude (à noter que ces 2 personnages sont les héros de deux autres romans de Zola, Etienne à Germinal et Claude à L’œuvre cela montre son goût pour l’étude de personnages avec une hérédité ou une affiliation particulières). Gervaise travaille et se bat pour s’en sortir. Elle va céder aux avances du zingeur Coupeau et de leur mariage va naître Anna

qui, ancien déporté, a trouvé inadaptée cette qualification. En effet, pour lui une institution policière serait le tatouage porté par les anciens déportés, cela, ce serait vraiment individualiser et numéroter les individus, en procédant à une déshumanisation extrême. Pour lui, le droit du nom serait un droit de la personnalité, c'est à dire qu'il reconnaîtrait un être humain en tant que lui même, hors du commerce juridique et l'opposabilité absolue. Il y a deux hypothèses ou le nom a besoin de

sur les chemins ; et il ruissellerait du sang des bourgeois, il promènerait des têtes, il sèmerait l'or des coffres éventrés. [...] Un grand cri s'éleva, domina la Marseillaise : "Du pain ! du pain ! du pain !" Émile Zola (1840-1902), Germinal (Vème partie, chap 5), 1885 Les femmes sont en tête de la manifestation parce qu'elles sont à la recherche de nourriture pour leurs enfants. Comme dans beaucoup de conflits, leur motivation et leur ténacité est plus forte. Les soldats hésiteront

dans les différents milieux sociaux de la société du Second Empire. Ces forces animent la vie psychique groupale. La première puissance est la pulsion germinale. Elle soude le groupe, affaiblit le moi et maintient la survie de l’espèce. Cette énergie ne disparaît jamais. Rien ne meurt vraiment. Tout revient à la vie. Face à cette puissance germinale, le personnage s’appuie sur les forces létales pour nier sa nature pulsionnelle. Ce sont des forces de repli qui coupent le personnage du groupe et le

libre de varier les registres selon son gout. En effet, l’auteur peut multiplier les tonalités selon sa volonté comme par exemple Zola qui pour dénoncer l’univers cruel des mineurs au XIXème siècle, choisit au chapitre V de la cinquième partie de Germinal de décrire les grévistes mineurs acharnés décrits par les bourgeois, en utilisant le registre épique mais également fantastique. Dans les phrases suivantes : « D'autres, plus jeunes, avec des gorges gonflées de guerrières, brandissaient des bâtons;

libre de varier les registres selon son gout. En effet, l’auteur peut multiplier les tonalités selon sa volonté comme par exemple Zola qui pour dénoncer l’univers cruel des mineurs au XIXème siècle, choisit au chapitre V de la cinquième partie de Germinal de décrire les grévistes mineurs acharnés décrits par les bourgeois, en utilisant le registre épique mais également fantastique. Dans les phrases suivantes : « D'autres, plus jeunes, avec des gorges gonflées de guerrières, brandissaient des bâtons;