Deuxième croisade

ferveur religieuse, les seigneurs féodaux entreprennent de grandes expéditions militaires en Terre sainte pour libérer le tombeau du Christ des mains de l’envahisseur musulman. Ce sont les croisades. En même temps qu’elles affermissent le régime féodal et consacrent le prestige de la classe aristocratique, les croisades engendrent un idéal humain : celui du chevalier croisé (« qui prend la croix »), sans peur et sans reproche. Le preux chevalier est un modèle de toutes les vertus : homme d’une générosité

dernière fille qu'ils avaient pelotés ou embrassés dans le cou. Il s'approcha d'eux et offrit une tournée. - Tenez Messieurs, permettez moi de vous offrir ces chopines pour fêter mon retour de Palestine. - Tu t'en reviens des croisades l'ami. - Je me nomme Yvain Guytard, j’étais à Jérusalem au service du Baron Yves de Bayeux. - Moi c'est Fauchon. (Il était hilare et trinqua avec son nouvel ami tout heureux de se rafraîchir le gosier à si bon compte). Racontes

Moyen Âge, Jean Verdon nous montre que les motifs de voyager au Moyen Âge ont une typologie aussi large qu’en notre époque : les voyages des touristes et des explorateurs, bien qu’ils ne fussent pas populaires, sont précédés par les pèlerinages, les croisades et les voyages des ecclésiastiques, en passant par ceux des diplomates, des courriers, des officiers, et des soldats, sans jamais oublier les voyages des jeunes nobles et des marchands. Ces voyageurs, malgré de différents difficultés et obstacles

au pèlerinage, mais un courant subsista car les souverains omeyyades puis abbassides n’interdirent pas de façon absolue les pèlerinages, tout en soumettant les pèlerins à des vexations et des tracasseries diverses. Bien sûr pendant l’épopée des croisades (1095-1291) le flux de pèlerins en direction de l’Orient ne cesse de croître. Dès lors, le courant vers la Palestine s’intensifie, mais il devient difficile de distinguer les véritables pèlerins de la foule des croisés car souvent mêlés puisqu’en

chrétienne : c’est ce qui unit les individus. Ils vivent dans une grande inégalité mais ont en commun une religion. Tout ceux qui ne se soumettent pas aux préceptes des Chrétiens n’existent pas, sont exclus ( des parias : les juifs et après les croisades quelques musulmans, les hérétiques. Le corps social peut être comparé au corps humain, plus particulièrement au corps du christ. Le corps social a plusieurs membres. Le critère de distinction est la fonction sociale (métier ou genre de vie (ordo)

l’économie va aller croissant. - Les contacts avec les autres cultures, et notamment l’Orient, se développent via la reprise du grand commerce maritime méditerranéen (commerce du Levant) qui existe depuis l’Antiquité, et via les croisades (Terre Sainte, Reconquista espagnole, Croisades nordiques des Scandinaves et des Allemands). Les Francs et les commerçants latins vont se mettre « à l’école arabe » : nouveaux 3 produits (comme le riz, le sucre, le coton, les aubergines, les oranges, etc), nouvelles

Tanios, 1993 (Prix Goncourt). Les Échelles du Levant, 1996. Les Identités meurtrières, 1998. Le Périple de Baldassare, 2000. L’Amour de loin (livret), 2001. Origines, 2004. Adriana Mater (livret), 2006. Aux éditions Jean-Claude Lattès Les Croisades vues par les Arabes, 1983. Léon l’Africain, 1986. Samarcande, 1988. Les Jardins de lumière, 1991. Man has survived hitherto because he was too ignorant to know how to realize his wishes. Now that he can realize them, he must either change

1.Delort, Robert. Les croisades. Paris : Éditions Du Seuil, 1998, 282 p. Ce livre explique pourquoi elles ont eu lieux, et nous informe de plusieurs aspects religieux par rapport à ça. Il explique les caractères religieux, financiers, militaires et mystiques des croisades. 2. Flori, Jean. Les croisades. Paris : Le cavalier bleu, 2009, 127p. Ce livre spécialisé raconte l’histoire des croisades en générale. Il raconte l’implication de l’église dans l’histoire des croisades, par exemple l’implication

de la vie, chaque rite de passage (naissance, mariage, décès). L’Église tente de contenir la violence féodale, de la canaliser (ex : croisades, expéditions militaires à buts religieux)   III-             Une chrétienté expansionniste.   A)    Un nouveau dynamisme.   ü  Reprise de l’évangélisation, vers le nord et l’Est de l’Europe. ü  Appels à la croisade en Orient (pour le contrôle des lieux saints de Palestine mais également pour diminuer l’influence de l’Empire byzantin, orthodoxe). ü  Amorce

mil de Claude Cénac : un roman pour la jeunesse, assez court, une intrigue dans le cadre des peurs du millénaire. Facile à lire. Les Pérégrines de Jeanne Bourin : l’histoire de plusieurs sœurs qui partent vers Jérusalem pour suivre l’appel à la croisade de 1094. Leurs aventures parmi les croisés, leurs amours, leur rencontre avec les byzantins et les arabes. Pour lecteur averti. La Chambre des dames de Jeanne Bourin : histoire d’une famille française au XIIIème siècle, et en particulier d’une