Didascalie Initiale

GUIDE DE LECTURE : L’ECOLE DES FEMMES de Molière SOMMAIRE : 1. Recherches initiales | Pages 2 à 4 | 2. Parcours thématique 1 : Etude des personnages | Page 4 | 3. Parcours thématique 2 : Le langage théâtral | Page 5 | 4. Parcours thématique 3 : Le thème de l’amour et du mariage | Page 6 | 5. Prolongement | Page 7 | 1. Recherches initiales Le XVIIe siècle est le siècle du théâtre. C’est le classicisme. Il y a la Tragédie et la Comédie. La tragédie est composée

faire croire à la réalité du spectacle. 1)Les décalages de la mise en scène : L'illusion théâtrale est dénoncée dès le départ par la mise en scène et ses décalages. La didascalie initiale donne des indications au lecteur et au metteur en scène , mais Ionesco voulait un décor neutre = décalage. Voix off qui lit la didascalie → attaque à la convention théâtrale => montre l'artifice et le manque de réalité du spectacle. 2)Le personnage s'adresse au public ( Mme Smith première réplique ), son mari

on entendra parler avec perplexité, est purement absent de la distribution. On peut en effet qualifier celle-ci d’ « anti-distribution ».Peu après, dès la didascalie initiale, on comprend qu’elle n’exerce pas son rôle premier. Les didascalies, normalement destinée aux acteurs, metteurs en scène et lecteurs est dans ce contexte, une didascalie narrative, faite pour être lue aux spectateurs. Elle décrit le tableau de manière imprécise avec l’emploi répétitif du qualificatif « anglais », « anglaise »

propre vision de la représentation en donnant des indication de mise en scène. Peu nombreuses dans le théâtre classique, les didascalies deviennent très importantes à partir du XIXe  siècle et dans certaines pièces contemporaines comme dans Ruy blas de Victor Hugo où il y a de longue didascalies ou dans La musica deuxième de Marguerite Duras. 2 Ces didascalies sont précieuses, permettant par exemple, à la simple lecture, d'imaginer les personnages dans un décor avec leurs intonations,

extrait est la scène d'exposition de la pièce, en effet elle fournit les éléments nécessaires à la compréhension de la situation initiale et présente l'intrigue, le contexte, les décors de la pièce, les costumes des personnages et les personnages ainsi que leurs liens. Dans ce passage Beckett décrit le cadre comme un lieu abstrait, en effet, la didascalie initiale porte simplement l'information : « intérieur sans meubles », ensuite vient la fine description du mobilier, « à l'avant scène à gauche

retrouvailles, censée être un moment de joie, développe, implicitement, un contraste significatif entre les sentiments de Silvia et d'Arlequin. En effet, Arlequin, lui, est plus qu'heureux de retrouver son amante. On le voit, notamment, grâce aux didascalies, qui font le jeu scénique : « tout étouffé de joie », « Il prend respiration » ( première réplique d'Arlequin ), «  tendrement et lui prenant la main » ( deuxième réplique de ce dernier ). On comprend facilement qu'il espérait, depuis longtemps

tendresse pour le jeune homme. - Ligne 21, l’intervention de Marton est très brève et se limite à un cri : « Ah ! ». Si sa fuite trahit son bouleversement, elle met fin à l’intimité de la scène. La précipitation de Dorante (« se lève vite » dit la didascalie), et la

en secret. Quant à Ruy Blas, il comprend que la Reine est sensible à son amour. Cette scène cependant est originale étant donné qu’elle se passe au milieu de la cour. Et grâce à l’alternance des alexandrins dit à voix haute ou en apartés et aux didascalies indiquant le jeu de scène, les deux amants arrivent à lire dans leur cœur sans pour autant être remarqué des autres et tout en faisant face aux obstacles sociaux. Problématique : Ce moment correspond-il à un véritable triomphe de l’amour sur la

déroule le plus souvent dans un palais et représente la chute de rois ou de reines. Beaucoup d’éléments de la mise en scène connotent la royauté. Les objets d’abord : trônes, couronnes, sceptre, symboles du pouvoir. Le décor, contrairement à la didascalie initiale de la pièce, ne comporte pas d’élément gothique mais des murs pourpres. Ceux-ci évoquent à la fois le rideau du théâtre et les rideaux de velours qui servaient d’arrière-plan aux portraits royaux. Les costumes reprennent aussi matières et couleurs

mise en scene ´ ` ´ ` d’une disputatio et sur la question de l’alterite. La piece de Jean´ ´ ` Claude Carriere offre la possibilite d’aborder differents points : ` ´ ´ — notions fondamentales de l’analyse dramaturgique : exposition, denouement, didascalies ; ´ — notions fondamentales de l’argumentation : convaincre (these, arguments, exemples) ; persuader (procedes et moyens ` ´ ´ rhetoriques) ; ´ — les registres pathetique, polemique et realiste. ´ ´ ´ L’etude mettra en jeu des methodes variees :