Didascalies Initiales Les Bonnes

peut penser que dramaturges et metteurs en scène ont des intentions communes, ou en tout cas complémentaires : en fait, le metteur en scène est censé servir les intentions dramatiques de l’auteur, notamment quand celui-ci les verbalise dans les didascalies ou dans des préfaces, des avant-propos. Mais l’on peut souvent se rendre compte que le metteur en scène tient parfois à exprimer sa propre lecture et un point de vue tout à fait personnel. Ainsi, nous pouvons percevoir ces objectifs semblables

intention est d’autant plus perceptible que si la notion de don est développée dans le discours (« on est ravi d’en donner à droit et à gauche », « l’on court au-devant du souhait des gens »), elle ne l’est pas dans les actes, du moins dans les didascalies : on peut supposer que la tirade fait suite à un échange préalable, ou bien que Sganarelle, « tenant une tabatière », pérore sans rien offrir à Gusman : cette interprétation irait dans le sens du comique burlesque. La fin de l’éloge est elle aussi

le tromper puisqu'il l'a maintenue dans l'ignorance. Cependant, le vieux barbon apprend de la bouche même d'Horace que la jeune femme a été courtisée par un autre homme et a répondu à ses avances. Toute l'intrigue repose sur cette révélation initiale qui se produit à la dernière scène de l'acte I et constitue ainsi la fin de l'exposition. En outre, la pièce est régulièrement relancée par d'autres révélations au cours desquelles Arnolphe apprend que les deux jeunes continuent à le tromper

prophète puisqu’il vient en tant que messager pacifiste ayant recours à une parole quasiment religieuse. Le Renard est donc ici la figure du messager qui apporte la paix. Le prédateur se présente à sa proie comme un prophète diplomate porteur de bonnes nouvelles. Les syntagmes tels que « querelle », « frères », « paix générale », « sans nulle crainte » montrent que la fin du conflit entre renards et volailles est au centre du discours du Renard. L’annonce de la « paix générale », entre prédateurs

est une allégorie de la flatterie. Hyperbole : Elle exagère une idée pour la mettre en relief. Par exemple : "J'ai une faim de loup." Litote : Elle consiste à dire moins pour suggérer plus. Par exemple : "Ce n'est pas mauvais" (pour dire "C'est bon"). Euphémisme : Il atténue l'expression d'une idée pour éviter d'être trop direct ou offensant. Par exemple : "Il nous a quittés" (pour dire "Il est mort"). Ironie : Elle dit le contraire de ce qu'elle signifie, souvent de manière moqueuse ou

classique et qui insistent sur l’importance des décors et l’autonomie de l’action) comme le font souvent les dramaturges du XXe siècle. Il n’y a ici aucun découpage vraiment marqué. La durée de l’intrigue et « l’unité de temps » : Seules les didascalies – pour le spectateur ce sont surtout les changements d’éclairage (par exemple, p. 68 : « le noir se fait » ; p. 72 : « le noir revient » ; et p. 106-107) - et les dialogues (p. 72 : « Que la lumière du Seigneur soit sur nous aujourd’hui comme hier »)

l’aimable autorisation de Danielle Girard, professeur au lycée Jeanne d'Arc, Rouen. THEATRE : LES DÉCORS,: LES COSTUMES,: LES OBJETS ET LES ÉCRITS / Les objets, cités dans les didascalies / Les objets liés à l'écriture. LA DOUBLE ÉNONCIATION : QUI PARLE A QUI ? LES APARTÉS / QUI SAIT QUOI ? JEU DES ACTEURS / DIDASCALIES / LA SENSIBILITÉ DU HÉROS ROMANTIQUE L'INVENTION D'UN JEU DE SCÈNE : LA MORT DE SALUSTE. Le comédien Frédéric Fèbvre raconte les répétitions, devant Victor Hugo,lors de l'entrée

donna en galant homme à toute l'assemblée (8), et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer qu'il fit. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or et de la pièce de quinze sols (9) ne fait rien du tout au bon goût ; que, debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre

la donna en galant homme à toute l'assemblée8, et chacun demeura d'accord qu'on ne pouvait pas mieux jouer qu'il fit. Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d'or et de la pièce de quinze sols9 ne fait rien du tout au bon goût ; que, debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du parterre, par la raison qu'entre

la donna en galant homme à toute l’assemblée8, et chacun demeura d’accord qu’on ne pouvait pas mieux jouer qu’il fit. Apprend, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la comédie ; que la différence du demi-louis d’or et de la pièce de quinze sols9 ne fait rien du tout au bon goût ; que, debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu’enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l’approbation du parterre, par la raison qu’entre