Dilemme Andromaque Racine

35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait du film Œdipe Roi de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur, Clio, Euterpe et Thalie Pierre-Antoine Demachy, Le Louvre… Séquence 3 Racine et ses sources B. Flémal, Le Sacrifice d’Iphigénie J. Racine, Andromaque D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 Euripide, Andromaque ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE J. Racine, Andromaque TEXTE 2 J. Racine, Britannicus D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Tacite, Annales TEXTE 3 J. Racine, Iphigénie D’UN

littéraire et artistique de la deuxième moitié du dix septième siècle. En fait, le terme même de « classicisme » pose de réelles problématiques de définitions. Il est à ce titre certainement utile de revenir aux racines même du mot pour en appréhender l'utilisation, parfois à tort. Ainsi, la racine classicus renvoie en latin à la plus fortunée des classes de la société. Petit à petit, à force d'éloignements divers, le mot à pu désigner les écrivains de référence («  ceux qu'on étudie dans les classes »

Procédés rhétoriques et stylistiques spécifiques tragique Susciter la terreur, la pitié, contrôler les passions (catharsis) Tragédie grecque, tragédie classique française Fatalité, mort du héros… Références à la mythologie, dilemme, procédés d’amplification, lexique du désespoir, ponctuation expressive… lyrique Exprimer des émotions, des sentiments personnels, célébrer Poésie, ode Bonheur, en malheur, nostalgie, particulier fuite du temps, amour Enonciation

Premier XVIIe : relative indépendance à l’égard de la doctrine (Corneille malgré sa contribution à l’élaboration du code dramatique) Deuxième XVIIe : triomphe incontesté de la doctrine. Utilisation géniale de la dramaturgie classique par Racine. • La règle des trois unités : - Temps : « l’imitation d’une action » ne pouvait être plus complète que si le temps de la représentation elle-même coïncidait avec le temps de l’action. Dite aussi « unité de jour »,

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Phèdre’’ (1677) Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : les sources (page 3) l’intérêt de l’action (page 7) l’intérêt littéraire (page 11) l’intérêt documentaire (page 20) l’intérêt psychologique (page 22) l’intérêt philosophique (page 33) la destinée de l’œuvre (page 35) l’étude de la pièce, scène par scène (pages 44-95). Bonne lecture ! RÉSUMÉ Acte

tragique est lié à la mort et au temps qui passe. ême si toutes les tragédies ne se finissent pas par des morts, la souffrance et la mort sont souvent présentes. - Le tragique s’exprime par des contradictions, des dilemmes qui trouvent une issue le plus souvent dans la mort (ex : Andromaque qui doit choisir entre la vie de son fils ou le mariage avec l'assassin de son mari). - Le style : les phrases interrogatives, les exclamations expriment la détresse du personnage. On retrouve souvent des apostrophes

l’héroïsme surhumain (registre épique des v. 11-16) ou le sacrifice de sa vie au désir de vengeance de Chimène (v. 17-28) lui permettraient de « laver » enfin son crime. Chimène refuse implicitement cette issue et s’en remet au roi auquel elle expose son dilemme persistant, dans une argumentation en deux temps (v. 29 à 40). Dans une concession initiale, elle reconnaît ses sentiments amoureux et la valeur de Rodrigue, à l’aide de la litote du v. 31 : « Rodrigue a des vertus que je ne puis haïr ». Cette concession

HYPERLINK http//www.comptoirlitteraire.com www.comptoirlitteraire.com Andr Durand prsente Phdre (1677) Tragdie en cinq actes et en vers de Jean RACINE pour laquelle on trouveun rsum puis successivement lexamen de les sources (page 3) lintrt de laction (page 7) lintrt littraire (page 11) lintrt documentaire (page 20) lintrt psychologique (page 22) lintrt philosophique (page 33) la destine de luvre (page 35) ltude de la pice, scne par scne (pages 44-95). Bonne lecture RSUM Acte I Scne 1 Hippolyte

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disposition correspond au schéma : ABBA, les rimes sont embrassées si le schéma est : ABAB, les rimes sont croisées ou alternées. Une allitération est la reprise d’un « son » consonne. Exemple : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur sa tête. » (Racine). Une assonance est la reprise d’un « son » voyelle. Exemple : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant. » (Verlaine). Le jeu des assonances ou des allitérations crée une ambiance ou imite certains bruits. Comme les rimes, les répétitions de