Dilemme De Médée

grecque est utilisée comme sujet d'inspiration par les artistes, et continue à l'être de nos jours. Christa Wolf romancière allemande et écrivain plus connue de l’ex République démocratique allemande disait dans la rencontre avec la figure mythique de Médée que . Il est légitime de se demander si un mythe antique peut nous renvoyer à nous même ainsi que si sa réécriture ce que peut nous apprendre. Nous allons vérifiez quels sont les points communs entre les mythes et l’être humain pour ensuite analyser

L’esthétique tragique La figure de Médée dans les œuvres d’Euripide, de Corneille et de Christa Wolf Le personnage de Médée représente communément une femme tellement désespérée et folle de jalousie qu’elle en vient à tuer ses propres enfants ; l’infanticide est un thème inséparable de ce personnage, à tel point que l’Ecole Freudienne désigne le fait qu’une mère prive le père de ses enfants par l’appellation « complexe de Médée ». Pourtant, le mythe de Médée possède plusieurs versions différentes

Chez les Grecs, ce personnage n’est pas autonome, mature et responsable. Il parait plutôt paradoxal, contradictoire et déroutant. Les héros tragiques Grecs posent le problème de la responsabilité humaine comme le prouvent les œuvres, Les Troyennes et Médée d’Euripide. Ce personnage est conduit à dépasser sa condition d’homme mortel. Il est considéré comme le jouet des Dieux. Ainsi la tragédie Grecque s’interroge si l’homme est le maître de ses faits et gestes et si son destin n’est pas tracé et dicté

dans un duel verbal. (p.54) Une tirade est le long discours d’un personnage adressé à un autre sur scène. (p.54) Un monologue permet l’introspection d’un personnage qui analyse ses sentiments ou qui délibère avec lui-même pour trancher un dilemme. (p.54) Un aparté est une réplique qu’un personnage dit « à part » comme s’il se parlait à lui-même. (p.54) Au dernier acte de l’Andromaque de Racine, le roi grec Pyrrhus s’apprête à épouser sa captive Andromaque, la veuve du héros troyen

exprimant l'image d'un individus face au totalitarisme qui mal grès lui devient un héros moderne. Tout d'abord, ce monologue final reprend la tradition théâtrale prônant la solitude qu'illustre une situation tragique. Ici, Béranger est confronté à un dilemme et à une crise d'identité. On peut relever les nombreuses utilisation des pronoms « je » qui marque la solitude du personnage « je ne suis pas beau, je n'ai pas de corne, je voudrais, je me défendrai, je suis le dernier homme, je le resterai jusqu'au

moderne naissante au milieu du XVIIe siècle. Aux prises avec la mise en place des règles classiques, il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a créées : des âmes fortes confrontées à des choix moraux fondamentaux (le fameux « dilemme cornélien »). L'œuvre de Pierre Corneille est aussi marquée par la puissance d'un alexandrin rythmé .qui donne de célèbres morceaux de bravoure et la force de maximes à certaines paroles Le théâtre de Pierre Corneille fait ainsi écho aux tournures

soit victime de la maladie, de ses propres excès, ou de la crise. La première partie de l'affirmation d'Artaud est donc juste, le théâtre se dénoue souvent par la mort. En effet, dans Médée Kali de Laurent Gaudé, Médée Kali est rattrapé par son ennemi Persée. Lors de leur face à face final, Médée Kali essais d’amadouer Persée car elle sait que Persée va la décapité. Dans Horace de Corneille, Hermione ordonne à Oreste d’assassiner Pyrrhus, son fiancé qui s‘intéresse à Andromaque

amour malheureux avec une grande dame de Rouen, appelée Madame du Pont. Cette comédie connaît un succès suffisant pour décider Corneille, qui n'a alors que vingt-trois ans, à entreprendre une carrière théâtrale. En 1635, il aborde la tragédie avec Médée, et compose l'Illusion comique. Les pièces de Corneille sont des tragi-comédies écrites dans un langage riche, sonore et efficace. Ayant trouvé un genre qui lui convenait, il en écrira dix-sept. En 1641, Le Cid, créée au début de l'année 1637, annonce

bouffonne en vogue à l'époque[2]. Avec les pièces qui suivront : Clitandre, la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place Royale, Médée et l’Illusion comique, apparaît un nouveau style de théâtre où les sentiments tragiques sont mis en scène pour la première fois dans un univers plausible, celui de la société contemporaine. En 1635, il écrit sa première tragédie, Médée. En 1637, Le Cid lui donne une gloire européenne mais la querelle du Cid suscitée par des confrères jaloux le rendent improductif

 Sommaire Introduction ……………………………………………………………………………. Page 1 I) Médée, une femme cruelle ……………………………………………………………………………. Page 2 II) Médée et l’amour maternel ……………………………………………………………………………. Page 5 III) Raisons de sa cruauté : son rapport avec les hommes ……………………………………………………………………………. Page 7 Conclusion ……………………………………………………………………………. Page 9 [Documents complémentaires] Présentation complète de la mise en scène de l’opéra ……………………………………………………………………………. Page 10