Dilemme De Phedre

constitutifs du choix cornélien avant d’étudier les effets produit par ce choix. Le héros tragique, caractérisé par sa grandeur d’âme, sa lucidité et son courage doit souvent faire face à un choix cornélien, c’est-à-dire un choix qui constitue un dilemme , qui oppose en général la raison et les sentiments. Afin de montrer les éléments constitutifs de ce choix, nous commencerons par montrer que le héros tragique est un amoureux puis que son amour est contrarié. Nous pouvons donner comme définition

un personnage seul ou qui s'exprime comme tel, s'adressant à lui-même ou à un absent. Tout monologue est ainsi plus ou moins dialogué, car l'on parle toujours à quelqu'un, ne serait-ce qu'à soi-même. 2) Le dilemme tragique : la Médée d’Euripide En quoi le monologue suivant est-il un dilemme tragique ? — Malheur! Que faire ? Le cœur me manque, femmes, quand je vois le regard brillant de mes enfants. Non, je ne pourrais pas. Adieu, mes anciens projets. J'emmènerai mes fils loin du pays. Pourquoi

nous ont expliqué les intérêts de chacun. Ainsi dans cette scène, on distingue un dilemme entre les deux personnages principaux. Nous apercevons bien la présence de la tragédie à travers l’équilibre fragile de la situation qui peut basculer à tout moment. En effet chacun des personnages fait du chantage à l’autre. A partir du thème de cet extrait, nous pouvons élever une problématique, nous verrons en quoi le dilemme annonce une catastrophe inévitable. • L’examen du texte montrera tout d’abord en

monologue peut prendre une fonction délibérative. En effet, le personnage est confronté à un choix et doit prendre une décision en pesant le pour et le contre. C’est le cas de Médée dans l’ouvrage de Corneille. Dans l’acte V scène II, elle fait face à un dilemme terrible. Epargnée ses enfants ou les tuer et assouvir sa soif de vengeance envers Jason. Dans cette scène, elle se demande s’il est vraiment nécessaire qu’elle tue ses enfants étant donnée qu’elle à déjà tuer auparavant afin de se venger. Elle passe

l’auteur français, Albert Camus, le personnage de Maria s’affronte à un dilème entre le suicide ou l’indifférence. Martha, sa belle-soeur, vient de tuer son frère (mari de Maria) et sa mère (belle-mère de Maria), ainsi elle considére le suicide puisqu’elle ne trouve plus de sens à la vie. Maria ne trouve pas un sens non plus, pour elle, c’était son mari qui donnait de sens à sa vie, maintenant il est mort. La femme doit confronter ce dilème qu’elle a, entre le suicide comme Martha, une sortie facile et courte

Nous pouvons faire le lien donc entre cette héroïne et les hommes car comme Phèdre les homme sont coupable de bien de chose intolérable. Phèdre permet donc via la représentation de la passion amoureuse, la catharsis et la libération de la passion amoureuse du spectateur. Aussi Andromaque, dans sa pièce éponyme ne fait pas preuve de raison mais de morale en voulant

Phèdre, Acte 5 scène 7 Introduction : Jean Racine dramaturge français considérer comme l’un des auteurs classique des plus influents. Phèdre finalisé en 1677 est une tragédie (genre littéraire venant du théâtre antique). Cette scène est le dernier et le plus conséquent aveu de Phèdre qui va révéler à Thésée son époux toute la vérité ; son amour incestueux et le mensonge de Oenone. Dans cet extrait peut-on dire Phèdre innocente ou coupable ? Annonce du plan… Développement : I. Aveu de Phèdre : Malédiction

tragique peut être due à la mort du héros tragique. Cette mort peut être un suicide comme dans Phèdre de Racine. Le personnage éponyme croyant son époux Thésée mort, se laisse à avouer à Hippolyte, son beau fils, la passion coupable qu’elle éprouve pour lui. Cet aveu met Phèdre dans une situation intenable : non seulement Hippolyte la rejette mais Thésée qui avait simplement disparut est bientôt de retour. Phèdre est alors poussée au mensonge par Oenone la nourrice de son époux, elle accuse Hippolyte de

divine : Phèdre, Oedipe –roi, Iphigénie — politique : Iphigénie, Bérénice — amoureuse (fatalité intérieure) : Phèdre, Andromaque, Médée ⇒ La tragédie est bien « une machine infernale »(Cocteau) qui broie les héros. Le « piège à rats » dans la tragédie prend deux formes privilégiées : le dilemme et l’ironie tragique B) En effet, tôt ou tard, le personnage soit perd sa liberté soit croit l’exercer alors qu’il précipite son malheur. Lorsque la souricière se concrétise dans un dilemme, le héros

des extraits de deux œuvres dramaturges françaises du 17è siècle , «Le Cid» de Corneille et «Phèdre» de Racine, nous allons essayer de voir qui de Phèdre ou Rodrigue, les personnages principaux de ces deux ouvrages nous semble le plus héroïque, un héros étant quelqu'un d'important, porteur de valeurs et faisant preuve d'un grand courage. Ces deux héros se trouvent au centre d'une situation tragique; Phèdre aime d'une passion coupable et honteuse, Hippolyte, son beau-fils et Rodrigue, à la demande