Dilemme Horace Et Curiace

une autorité légitime en décidant de valoriser la littérature française. La fin de la querelle du Cid est tardive et annonce finalement la victoire du théâtre régulier. 5) Le monologue peut aider le héros tragique à faire le point, à poser son dilemme. C’est le cas de Dom Rodrigue où la question se pose si le héros doit obéir à son père et le venger en tuant Dom Diegue qui est aussi le père de sa bien aimée : Chimène. Ou bien s’il doit abandonner toute idée de vengeance pour garder sa maîtresse

8Argument d’Horace de Corneille : lors de la guerre opposant Rome à Albe, une cité rivale, un combat est organisé entre trois frères romains, les Horaces, contre trois Albains, les frères Curiaces. Ironie du sort, les deux familles sont liées, puisque l’un des Horaces est marié à Sabine, une Curiace, tandis que Camille, sœur d’Horace, est fiancée à l’un des Curiaces. (p.42) 9Dans la scène 5 de l’acte IV d’Horace de Corneille, la progression de la violence aboutit au meurtre de Camille. (p.43) 10On

du côté de l’homme : paradoxe, pb de l’ambivalence du désir. I/ L’essence du tragique : impossible et nécessaire. A/ L’ordre divin. C’est une force supérieure à l’homme mortel, ce qui le dépasse (pr les Grecs). Dieu a ses variantes : la Loi (Horace, Cinna) , l’Etat (Bérénice, Cid). Le Destin est une valeur fondamentale : c’est ce qui est nécessaire, ne peut pas ne pas arriver. Sa forme antérieure était l’oracle (Œdipe). La nécessité est pour Aristote une loi dramaturgique : tous les éléments

 nommé auteur officiel par​  Richelieu​ , refuse le rôle de poète de cour soumis au  pouvoir politique qu'on attend de lui. Dans​  Le Cid​  (1636), Corneille n'hésite pas à montrer les  vertus de la haute noblesse que les rois de France essaient d'écarter du pouvoir; dans  Horace​ , il rappelle que les hommes politiques ne sont pas au­dessus des lois (alors que les  rois de France considèrent qu'ils n'ont de compte à rendre qu'à Dieu) et, dans​  Cinna​ , il  montre qu'un monarque se grandit lorsqu'il sait pardonner à ses adversaires (alors que 

erreur et agissent en conséquence. Dans une telle situation, il faut pouvoir déterminer s’ils sont coupables ou innocents dans leur malheur. Tout d’abord, les héros tragiques peuvent être la proie de leurs sentiments. Dans Horace de Corneille, Camille n’a pas choisi d’aimer Curiace. Elle l’aimait d’ailleurs bien avant qu’Albe ne devienne l’ennemie de Rome. Entre temps la situation a changé mais l’amour étant un sentiment incontrôlable, Camille n’a pas cessé d’aimer l’Albain. C’est donc l’amour qui est

une intoxication organique, mais métaphysique. »  On pourrait donc aussi trouver une dimension métaphysique aux pièces qui mettent en scène des personnages en proie à leur passions, et ce d’autant plus quand ce transport va se trouver au cœur d’un dilemme. C’est le principe même du personnage métaphysique : toujours dans l’inquiétude, le trouble de l’âme, entre deux choix. Sitôt qu’il penche vers l’un ou l’autre il perd toute dimension métaphysique. Ainsi Rodrigue est pendant une bonne partie du Cid

grave d’un héros ou tel que je viens de dire ou meilleur, ou meilleur plutôt que pire.» II) Le héros de la tragédie classique : Tout d’abord, les héros tragiques peuvent être la proie de leurs sentiments. Dans Horace de Corneille, Camille n’a pas choisi d’aimer Curiace. Elle l’aimait d’ailleurs bien avant qu’Albe ne devienne l’ennemie de Rome. Entre temps la situation a changé mais l’amour étant un sentiment incontrôlable, Camille n’a pas cessé d’aimer l’Albain. Il en est de même pour Phèdre

s’adressant ainsi à l’histoire, l’agent humain n’entre pas en dialogue avec une instance abstraite et lointaine. Faire l’histoire, c'est choisir ses partenaires, les recevoir du hasard aussi. Le souci de faire histoire n'est jamais que l’exaspération des dilemmes de l’action. Ainsi le chemin de la gloire est-il parsemé d’écueils. On doit faire l’histoire avec les autres, mais aussi contre eux. Le devoir de faire l’histoire reste donc à la fois impérieux et enveloppé de toutes sortes d’obscurités. Plan proposé

et de les comparer avec son temps de présence sur scène. • comparer la 1ère apparition d’Agnès (I, 3) et son récit enflammé et naïf de sa rencontre avec Horace (II,5) : la soumission et l’ardeur ; le sentiment de culpabilité avec le vol du ruban : quel jeu, quelles expressions du visage, quelles intonations ? • Les 2 rivaux : (III,4) Horace lit à Arnolphe la lettre d’Agnès. Le jeu du jaloux. Evolution du personnage d’Agnès toujours vue à travers le regard d’un homme : Intérêt d’utiliser un récit

témoigne la présence d'Achille et d'Ulysse. De même, dans la volonté de proposer des histoires nobles aux spectateurs, un des thèmes de prédilection est la grandeur historique. Horace, pièce de Corneille de 1640, emprunte son thème à la grande histoire romaine. Elle raconte en effet la bataille entre les Horace et les Curiace. 2 La noblesse des personnages Les personnages centraux mis en scène dans les tragédies sont des êtres importants, exemplaires. Ils appartiennent à la noblesse ou à la monarchie